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sur 7372 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  


Dans un avenir incertain aux Etats-Unis, le genre féminin s'est vu privé de tout droit sous un régime totalitaire patriarcal. Defred fait partie de ces femmes reconverties en servantes reproductrices dans ce monde qui a vu son taux de natalité chuter drastiquement. Alors qu'elle est affectée à une nouvelle famille, elle raconte comment elle en est arrivé là, se remémore le passé et les libertés d'antan, devise sur la nécessité ou non de survivre...

Je sens que je vais encore me faire taper...
Difficile de trouver autre chose que des avis dithyrambiques sur cet ouvrage qui a mon âge. Quand tout le monde autour de toi, sur internet, partout te dit "c'est horrible mais c'est génial", tu t'attends légitimement au livre du siècle qui va t'en "foutre une bonne".
On comprend bien les enjeux générés et les questions qu'ils soulèvent, comme la facilité avec laquelle une démocratie peut basculer dans le totalitarisme, la facilité qu'a le Pouvoir de revenir sur des droits et des acquis, la possibilité d'un retour à une religiosité globale extrémiste et liberticide dans des pays où la liberté d'expression et de culte font pourtant autorité... La tendance étant actuellement à un retour au nationalisme surprotecteur, à l'aliénation qui se normalise dangereusement, au rejet de l'autre et à une remontée de la croyance religieuse qui condamne l'athéisme, ce livre a de quoi mettre en perspective des dangers actuels planant sur les avancées sociales, éthiques et morales des derniers siècles.
En cela oui, ce livre fait preuve d'une force indéniable et touche à des sujets sensibles, profonds et menacés par l'extrémisme, l'obscurantisme, le racisme et le sexisme, entre autres.
Seulement ce livre m'est grandement passé au-dessus, bien plus que j'aurais pensé vu le sujet annoncé. L'écriture tout d'abord n'a strictement rien d'extraordinaire, avec tous ces présents et ces phrases simples contenant des informations dont on n'a cure, genre détails extrêmes de tous les gestes faits. J'ai eu l'impression de lire un style équivalent à celui de Hunger Games, dont j'ai pourtant adoré l'histoire. Mais soyons honnêtes, le style était assez limité, tout comme ici. Aussi, le texte de Margaret Atwood souffre quelque peu en français d'une traduction parfois trop "québécoise", saupoudrée de phrases/formulations douteuses comme par exemple "Je m'enfonce au profond de mon corps" p127, "[...] diplômé de l'une quelconque des Universités de l'Amérique du Nord" p500, ou encore "Quel mâle de la période giléadienne aurait-il pu résister à la possibilité d'une paternité" p510. Et puis le vocabulaire inventé pour les nouvelles traditions, punitives ou non, ou les groupes ou castes font un peu grotesque.
Ensuite, le récit manque beaucoup de précisions. le flou semble bien évidemment voulu, mais l'ensemble reste assez fade, marqué en plus par une narration relativement froide des évènements. D'ailleurs, certains des noms de groupes dont je parlais tout juste sont mentionnés sans qu'on sache toutefois très bien de qui il s'agit vraiment au fond.
L'une des premières choses frappantes aussi, c'est qu'il ne se passe rien avant la moitié. Parvenir jusque-là peut s'avérer très long et déroutant. Quant à la suite, elle peut se révéler aussi très décevante avec une avancée dans l'intrigue à tous petits pas, le retour du personnage de Moira décrit presque comme une icône mais dont le récit d'explications se limite à quelques pages pour finalement passer à autre chose comme si de rien n'était, ou bien la fin qui arrive un peu comme un cheveu sur la soupe. Rien que la phrase extraite de la quatrième de couverture de l'édition poche "En rejoignant un réseau secret, elle va tout tenter pour recouvrer sa liberté" est fausse et prête à confusion, fait penser à une tournure toute différente (et du coup absente) du récit. Au final, est-ce qu'on obtient vraiment ce qu'on est venu chercher ou ce qu'on a annoncé ? Pas sûr.
Je retiendrai quand même qu'un autre des intérêts de ce livre, c'est sa singularité dans le fait qu'il narre la transformation d'une démocratie connue en l'un de ces futurs dystopiques, ce dont la littérature spécialisée manque. C'est une étape qui est rarement racontée alors qu'on est souvent plongés directement dans ces histoires tandis que tout est en l'état depuis des temps immémoriaux. J'ai également conscience que la série qui adapte ce roman doit être largement plus puissante et plus parlante, ne serait-ce que par l'impact de l'image et de la représentation de la tyrannie.
Je vais me faire taper, mais je n'ai pas forcément aimé. Les gens autour de moi se focalisent-ils du coup plus sur le fond quand ils me disent que c'est formidable ?? Personne n'a donc été dérangé par le manque de caractère global du récit ?
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Très honnêtement, je n'avais jamais entendu parler de ce roman jusqu'à tout récemment, quand la presse et les réseaux sociaux se sont enflammés à la fin du mois de juin parce qu'Emma Watson en dissimulait une centaine d'exemplaires dans Paris. Il n'en fallait bien évidemment pas plus pour éveiller ma curiosité de lectrice ! Je me suis donc intéressée à ce que beaucoup appelaient une dystopie féministe, un roman écrit par Margaret Atwood et paru en 1985, ayant fait l'objet d'une série télévisée cette année.

Difficile, en tant que femme, de rester insensible au message que ce livre véhicule, évidemment. Nous sommes aux Etats-Unis, au sein d'une société devenue patriarcale à l'excès suite à un coup d'Etat. Les femmes n'ont plus le droit de travailler, plus le droit d'avoir de compte en banque, elles sont entièrement dépendantes de leur époux. On les appelle d'ailleurs les Épouses. Cela s'appliquent à celles qui sont mariées bien sûr, parce que pour les autres, c'est encore pire : elles deviennent Marthas ou Servantes. Les premières ne sont ni plus ni moins que des domestiques, en charge de l'intérieur des Commandants ; les secondes sont des utérus sur pattes, dont l'unique vocation est de leur faire des enfants.

La servante écarlate est le récit de Defred, une Servante, qui raconte à la fois son quotidien et ses souvenirs du monde d'avant. Solitude, ennui, asservissement, peur et résignation sont ainsi mis en parallèle avec amour, insouciance, liberté et joie de vivre. Ce devrait être un véritable cri du coeur, et il m'a quasiment laissée de glace. Non, pas tout à fait, j'exagère un peu, mais je suis clairement passée à côté. L'écriture est particulière et on comprend le pourquoi du comment à la toute fin du livre, mais c'est quand même dérangeant au cours de la lecture. le récit n'est pas linéaire, il est émaillé de réflexions et de souvenirs qui tombent comme cheveux sur la soupe.

Quant à l'héroïne, Defred, elle est tellement impersonnelle qu'on a bien du mal à s'identifier. On est obligé de rationnaliser pour reconnaître que certaines scènes sont choquantes et la plaindre, mais affectivement parlant, on ne ressent pas grand-chose. Nos émotions sont en décalage total avec le contenu du roman, et c'est extrêmement dérangeant. On finirait presque par se demander si l'on est bien normal ! Au final, je m'interroge sur l'engouement généré par ce roman. Les gens ne se seraient-ils pas laissé emporter par le message que voulait véhiculer l'auteur, plutôt que par celui qu'elle véhicule réellement ? Je demeure perplexe et un rien sceptique...
Lien : http://etemporel.blogspot.fr..
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C' est parce que j'ai adoré la série télévisée, avec des jeux d'acteurs remarquables, des rebondissements, des scènes que j'aimais repasser maintes et maintes fois, parce que j'ai ressenti quantité de sensations différentes empathie, crainte, et amusement aussi parce que c'est avant tout une fiction plus exactement une dystopie.
C est pour ces raisons et j'en passe, que j'ai voulu lire le roman d d'Atwood.
Mais dès les premières pages, hélas ! grande déception due au style narratif de l'auteur, plat, convenu, froid aussi, voire oral.
Je ne sais si la traduction a porté préjudice au texte, mais qu'importe. Je n'ai pas accroché du tout et je sais que beaucoup de lectrices ont partagé mon avis.

Ce n'est pas le côté féministe qui m'a intéressée, car je ne suis pas féministe et moins encore néo féministe quand on sait où mènent ces excès. Je suis tout simplement dans la norme et le bon sens.

Je déconseille même cet ouvrage aux véritables adorateurs de la littérature pour qui le style importe avant toute chose.
Il faut rester sur les bonnes impressions de la Série.
Mais à chacun ses choix
Je précise cependant que c'est un roman qui est davantage lu par les femmes que les hommes, ce qui n'est pas un signe d'intelligence ni d'impartialité.

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Il n'y a pas eu l'alchimie entre l'écriture de Margaret Atwood et moi.

Je trouve des qualités certaines à l'histoire, cela dit je n'ai pas accroché avec la narration que je qualifierai de décousue.

L'épilogue m'a un peu réconciliée avec le roman. Il donne des justifications à tout ce que je n'ai pas aimé.
Je ne lirai pas la suite mais je suis curieuse de lire un roman différent de l'autrice.

Rien à dire de plus sur le fond, beaucoup ont déjà raconté et commenté. Ne vous fiez pas aux avis négatifs ou positifs, lisez par vous-même ce roman pour vous faire votre avis.
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Très, très, très déçu.
Peut-être que j'en attendais trop ?
Mais je dois avouer que le style m'a profondément déçu. À la fois prétentieux et illisible par moments.
Et alors l'histoire... C'est lent !
Dans ces conditions, je préfère la SF d'un autre âge, type Ray Bradbury.
Margaret Atwood n'est pas pour moi.
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Je me suis demandée si j'allais venir déposer ma contribution, tant ce roman a suscité des critiques, très positives, dans l'ensemble. Je ne voulais pas passer pour rabat-joie. Tant pis...je me lance.

La servante écarlate décrit la vie aux Etats-Unis dans un futur proche, Etats-Unis ayant sombré sous la coupe d'un pouvoir dictatorial théocratique. Les femmes ont perdu tous leurs droits, sont catégorisées. Les hommes, du moins certains hommes, détiennent un pouvoir absolu sur l'ensemble de la société dans ses rapports sociaux, sociologiques, sociétéaux et politiques. A cet égard, les femmes sont classées comme fertiles, reconnaissables avec leur uniforme rouge écarlate, les femmes de commandants, en bleu, les marthas, en gris, les tantes, en marron et les autres trop vieilles ou infertiles sont envoyées dans des sortes de colonies pour nettoyer des déchet toxiques.
Dans ce monde futuriste, la Terre a subi les outrages de l'Homme répondant par une chute drastique de la natalité. Les servantes écarlates, les quelques femmes restant fertiles, sont livrées aux services sexuels des commandants et de leur épouse. Lors d'une cérémonie très ritualisée, elles sont violées dans le but de produire des enfants.
On suit l'histoire de Defred, une de ces servantes : son quotidien, la description de sa vie d'avant, son histoire avec Nick le chauffeur du commandant etc...

Le roman est très descriptif, peu de rebondissements et surtout manquant cruellement de profondeur, d'analyse, de réflexion. Hisser la servante écarlate au rang de 1984 ou encore d'orange mécanique...quelle hérésie !!!
Le livre de George Orwell est une vraie réflexion philosophique, politiste, historique sans omettre la qualité littéraire à travers la création des sigles, des slogans et autres manipulations stylistiques et de vocabulaire. Quant à orange mécanique, la création de la langue , le Nadsat, participe à la réflexion livrée par l'auteur sur la question du choix, du libre arbitre, de la violence assumée ou non etc... au travers son personnage.

La servante écarlate est à 1000 lieux de cette qualité. Et c'est bien le défaut de la littérature anglo-saxonne. Autant elle peut délivrer des romans de la trempe de 1984 et produire aussi des ersatz de pas très bonne tenue comme la servante écarlate. Les Anglo-saxons parlent de junk food, pour la servante écarlate je parlerai de junk litterature.
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Une critique courte pour ce livre. Margaret Atwood décrit une société dans laquelle les naissances ont chuté de façon drastique et où les droits des femmes ont été abolis. Certaines femmes ont été réduites à l'état d'esclaves servant à enfanter pour le compte des couples de "castes" supérieures.

L'auteure nous décrit donc la vie d'une de ces femmes réduite a l'état de ventre sur pattes, et dont l'activité est réduite au strict minimum, une vie où faire une partie de scrabble devient l'activité la plus passionnante, la plus trépidante, la plus transgressive, la plus risquée, n'ayons pas peur des mots la plus "mortelle" que son héroïne puisse accomplir.

Pour résumer, l'auteure nous décrit la vie ennuyeuse d'une femme qui s'ennuie dans une dystopie totalitaire ennuyeuse. Et autant dire que j'ai rarement lu un livre qui retranscrivait aussi bien l'ennui. Oui j'ai trouvé ce livre d'un ennui total. C'est long, long, long, très long, c'est looooooooonnnnnnngggggg. Et pourtant, il ne fait que 500 pages, le problème c'est que lire 20 pages de ce livre est comme lire 100 pages d'un livre qui m'intéresse.

Bref comme souvent je me suis forcé a finir ce livre en me disant qu'il finirait certainement par se passer quelque chose. Il n'en est rien, j'ai juste l'impression d'avoir perdu mon temps.

Reste une reflexion intéressante sur le fait que rien et notamment la démocratie n'est acquis et qu'il faut se battre continuellement pour nos droits.
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C'est dommage, je n'ai pas trop aimé ce livre. Je ne vais pas m'appesantir dessus mais je pense que cela est en grande partie dû à la série. Je m'explique : j'ai beaucoup aimé la série télé diffusée par Hulu/OCS avec la géniale Elisabeth Moss, et face à tant de level, j'ai trouvé le livre incroyablement fade. Je n'ai pas compris le principe d'alternance entre passé et présent, très flou dans le livre, ni apprécié la façon de s'exprimer ou de raconter de la narratrice à la 1ère personne. C'était donc assez laborieux d'avancer dans le livre... D'autant plus que l'histoire et les enjeux m'étaient déjà connus, alors il n'y avait pas vraiment d'étonnement ou de surprises. Pour le coup, j'ai trouvé la série plutôt en adéquation avec le livre, tout en lui donnant plus d'ampleur.

J'ai fini par le livre en diagonal mais ce fut plus barbant qu'autre chose.
L'avantage, c'est que je me suis rendue compte que j'avais une moitié de saison de la série en retard, alors je m'y suis remise haha !

Je suis en effet perplexe au vu de la publicité qu'Emma Watson en avait fait à l'époque...
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Je suis confuse par ce roman !
A la fois, il se passe des choses, et à la fois, j'ai l'impression que ça fait 500 pages que j'attends.
J'attends patiemment le déclic, quelque chose qui va bousculer cet ordre qu'on déteste de page en page… Et pourtant rien ! Ou peut-être un espoir à la fin…
Ce roman est intéressant et terrifiant à la fois : il met bout à bout des faits réels, des évènements s'étant produits, créant ainsi cette dystopie autoritaire et religieuse où la femme est opprimée au plus haut point.
Pour autant, malgré différent point pouvant me toucher personnellement, ce roman ne m'aura pas emporté.
La série télévisée, du même nom, a fait beaucoup de bruit quand elle est sortie ! Je pense que je finirais par y jeter un oeil et j'arriverais, peut-être, à mieux m'imprégner de l'univers.
J'ai la sensation pour le moment d'être passé à côté de cette oeuvre.

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Je referme ce bestseller ce soir, écrit il y a plus de 35 ans, plusieurs fois ré-édité et... Je suis déçue, et aussi un peu dans l'incompréhension (comme beaucoup de best-sellers je ne comprends pas l'engouement general, beaucoup de livres méritent pareil succès voir meme + ..).
Cela dit, je n'ai pas pu m'empêcher d'être effrayée par cette dystopie dans laquelle j'ai pu retrouver des parties de notre société actuelle, par exemple, ce qui m'a marqué
- l'abandon de toute liquidité (et donc, de liberté) , emmenant les gens a ne payer que par électronique, ou l'on voit ici l'héroïne se faire bloquer sa carte de crédit, et perdre toute son autonomie, son indépendance financière, sur simple décision d'un gouvernement,
- l'application de toutes les règles de vie toutes plus absurdes les unes que les autres, l'acceptation par la population, malgré une poignée de réfractaire, assez vite remis a leur place, par peur de conséquences, de sanction ne permettant pas de vivre une vie "digne" d'être vécue.
Bien sur, cette dystopie est effrayante et finalement très bien pensée et trouvée, mais ce qui m'a amené a mettre 2 * c'est que franchement, on s'emmerde en le lisant... C'est long, c'est plat, il ne se passe pour ainsi dire rien et, s'il se passe quelque chose, c'est toujours aussi plat... Ca manque d'émotion et de tripes, peu importe l'émotion qu'on est censé ressentir, encore fallait il en croiser une. J'ai continué car je déteste ne pas finir un livre. Mais c' était assez désagréable cette façon décousue d'expliquer comment l'héroïne en était arrivée la, par rapport a l'installation du régime etc, c'est flou et on se perd vite, on retourne en arrière, on revient au présent, on raconte un peu et puis un autre flash-back rien à voir, ca manquait, pour moi, vraiment de clarté. Des questions restent en suspens, luke devient quoi, et Moira, d'un coup on lit : plus de nouvelles. Ah... Bah.. Bonnes nouvelles ? On sait pas, on passe à autre chose tres vite.
Du coup, j'ai mis mes espoirs dans la fin, attendant le dénouement avec impatience et.. Et??? Mais rien ! Rentre dans le fourgon et ciao !
Je sais qu'il y a une suite, sortie bien après, je m'en passerais.
Par contre, je sais qu'il y a une série, j'ai décidé de la regarder, pour voir, si pour une fois le film sera mieux que le livre !
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