AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,95

sur 7371 notes
La SERVANTE ECARLATE
Une histoire sous fond de totalitarisme...
Qui sommes-nous ? Rien.. nous ne sommes que des marionnettes dont les manettes sont tenues par des hautsssss placés .
Ici l'écrivain défend (LA LIBERTÉ, surtout celle de LA FEMME) Ce roman n'est qu'une dystopie, elle est l'histoire d'une femme rendue au rang de
l 'esclavage. (De toutes les femmes )
Nous avons ici des groupes
LES COMMANDANTS, LES GARDIENS, L'OEIL, les EPOUX DES ECONOFEMMES.

il y a les MARTHAS, les ÉCARLATES
Ce n'est qu'une dystopie (dans un fond réel)
Difficile à accepter toute cette violence, des familles sont séparées.
June (héroïne principale)est jeune femme qui vit sous le contrôle d'un état chrétien. Elle est séparée de son époux Luke et de sa fille.
June deviendra SERVANTE ECARLATE elle est à la merci du COMMANDANT. Elle doit lui donner un enfant. Scène lue choquante, l'épouse assiste à la scène tenant les mains de June.
Les servantes doivent assister à des scènes de morts effroyables.
Les Marthas sont des femmes sympathiques , un peu comme une maman, elle prépare les repas, toujours souriantes . Il y a l'oeil qui sont les fils des servantes ou garçons enlevés à leur famille au début du régime.

Ce roman ne raconte que la saison 1 d'une série de 6 ou 7 je ne sais pas. 🙃🤪

Intéressant. Sincèrement triste et dur ..
Commenter  J’apprécie          60
J'ai dévoré ce livre comme dans une sorte de transe, avec une réelle avidité. Dès que je le refermais, il me rappelait à lui. J'avais ce besoin pressant de savoir. Savoir comment le récit allait évoluer, ce qu'il adviendrait de Defred, comment les choses avaient pu tourner ainsi. C'est une histoire réellement prenante. Et perturbante. Oppressante. Et, finalement, assez glauque.

En tous les cas, on ne peut ressortir indemne d'un tel roman. Ce récit fait indéniablement réfléchir, et nous pousse à nous poser mille questions. Et si…? On partage le quotidien de Defred, on se glisse dans sa tête, dans ses pas, dans son intimité et l'on se questionne. A sa place, qu'en serait-il de nous ? Qu'aurions-nous fait ? Comment réagir ?

Durant tout le roman, on oscille entre ce qu'elle vit, ce qu'elle a vécu, ce qu'elle s'imagine et ce qui est. La frontière est fine. On est parfois perdu. de quoi parle-t-elle ? Où sommes-nous ? A certains moments, tout se mélange. Mais ça ne m'a pas ennuyée, au contraire, pour ma part, cela a renforcé le côté immersif de ma lecture. A vivre comme elle le fait, désolidarisée de son corps qui n'est qu'un vaisseau porteur d'espoir, isolée du reste de la population, éloignée de toute forme de culture, distraction, interaction… Comment ne pas perdre pied ? J'avais l'impression de me tenir dans un brouillard perpétuel.

Bref, c'est une claque. En refermant ce livre, il m'a fallu un bon moment pour m'en remettre. Je suis demeurée coite. Pensive. Perdue…

Et j'ai bien envie de me plonger dans Les testaments, afin de poursuivre cette expérience littéraire, et de me pencher sur la série télévisée…

Challenge Multi-Défis 2024
Commenter  J’apprécie          80
Je suis sans doute l'une des rares à ne pas avoir vu la série, ce qui m'a laissé le particulier privilège de découvrir ce roman.
Certes, le succès mondial de cette fiction avait forcément amené des idées préconçues. Mais cela n'a empêché en rien de savourer chaque trouvaille
de Margaret Atwood dans la construction de son récit. Entre dystopie fictionnelle et journalisme prospectif, son récit questionne surtout à l'heure
du "réarmement démographique" claironné au royaume de Macronie II. La mise en abyme finale m'a profondément touchée et m'amène à me questionner sur le
fameux "c'est culturel" ou "c'était l'époque" auquel je continue à m'appliquer.
Commenter  J’apprécie          50
Encore un livre tant vu sur les réseaux sociaux, dont l'engouement me promettait une claque...qui n'est jamais venue. Je ressors très déçue de cette lecture, comme vous l'aurez compris. Je n'ai ressenti aucune empathie pour la narratrice, que j'aurais voulu plus combative, c'est mou c'est lent et elle ne fait rien pour sortir de sa condition, même quand d'autres lui tendent la main, elle préfère rester dans son "confort" de femme-objet.

J'ai lu beaucoup d'avis de lecteurs qui disaient que ce récit faisait peur parce qu'il était possible que ça arrive un jour, et là j'ai envie de crier : "Mais réveillez-vous, ouvrez les yeux, ça existe déjà dans notre monde" ! Les femmes iraniennes, pakistanaises et bien d'autres sont traitées comme des esclaves, battues, violées, vendues par leurs familles, sans aucuns droits, tuées pour un simple regard dans la mauvaise direction et je n'entends personne s'élever ou se battre pour les défendre.... La communauté internationale se tait et ferme les yeux. Aucune résistance ne s'organise pour permettre à ses femmes d'avoir un autre destin. Et quand bien même cela arriverait, comme Margaret Atwood le dit si bien à un moment du livre, certaines ne réussissent pas à s'acclimater.

Donc même si ce livre a été écrit dans les années 80, il n'est en aucun cas visionnaire à mes yeux, hormis peut-être le côté scientifique et écologique, l'infertilité provoquée par les produits chimiques et les déchets radioactifs, mais certaines études prévenaient déjà à cette époque des risques que nous encourions et prévoyaient déjà des changements climatiques que nous connaissons aujourd'hui.

Pour moi, elle a savamment réussi à créer un roman mêlant le réel et le possible, recette délicieuse pour certains lecteurs et fades pour d'autres, mais ça un livre qui fait réagir et ça c'est un bon point.
Je vais quand même lire la suite parce qu'il me semble que ce premier tome n'est qu'un amuse-bouche, en espérant ne pas faire une indigestion.
Commenter  J’apprécie          40
J'ai vu passer ce bouquin quantités de fois. J'ai eu envie de voir ce qui a attiré tant de lecteurs et, quand je l'ai vu dans une brocante, je n'ai pas hésité. 

Eh bien, je ne vous parlerai pas de ce livre, car je n'en ai lu que 70 pages. Je n'ai pas accroché et, si j'avais su qu'il s'agissait d'une dystopie, je ne l'aurais sans doute pas commencé. C'est un genre qui ne me convient pas. 

Alors, si je fais un billet sur ce titre, c'est pour que vous m'en parliez si vous l'avez lu, que vous me donniez vos arguments si vous l'avez aimé.

Et si jamais vous ne connaissez pas ce livre paru en 1985 et vendu à des millions d'exemplaires, en voici le résumé : 

"Devant la chute drastique de la fécondité, la république de Gilead, récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang d'esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles. Vêtue de rouge, Defred, « servante écarlate » parmi d'autres, à qui l'on a ôté jusqu'à son nom, met donc son corps au service de son Commandant et de son épouse. le soir, en regagnant sa chambre à l'austérité monacale, elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, de travailler… En rejoignant un réseau secret, elle va tout tenter pour recouvrer sa liberté."

Alors? Dites-moi... J'attends votre avis...
Commenter  J’apprécie          21
On m'a présenté ce roman comme étant le "1984" féministe. Et effectivement, de la même façon, j'ai eu beaucoup de mal à le lire.

Non pas que l'histoire soit inintéressante, elle serait plutôt trop bien écrite. C'est dur, très dur et c'est hautement plausible. C'est surtout tristement d'actualité, dans les pays dits "développés" où les droits des femmes sont en recul et où, quand la natalité baisse, on leur fait porter cette responsabilité.
Le système politique est extrêmement bien pensé avec son système de castes (que les puissants transgressent, bien évidemment) même si sa finalité est affreuse, d'un point de vue féminin s'entend.

La totalité de l'oeuvre est particulièrement angoissante et pourtant il est difficile de ne pas aller au bout du roman... Un chef d'oeuvre !
Commenter  J’apprécie          110
En commençant ce livre, je suis sortie de ma zone de confort car ce n'est pas du tout mon genre de prédilection.
Dans cette dystonie, on va suivre le quotidien de cette servante habillée tout de rouge. Son corps est mis à disposition de son commandant dans le seule but de donner naissance à un enfant.
Cette ambiance est glaçante et nous permet de nous interrogé sur nos libertés. Qui manipule qui, qui fait parti du complot, qui est un "résistant" ? Plein de questions qui nous torturent la tête !
J'ai cependant trouvé certains passages un peu plus longuets.
Commenter  J’apprécie          30
Waouh !

Une dystopie choc, une aventure terrible dans un présent de plus en plus proche, une secousse qui doit, devrait, aurait dû nous réveiller…

On ne le voit pas, on est trop bien dans nos démocraties que l'on croit stables et éternelles. On vit dans un cocon protégé et pourtant, l'extrême droite pointe son nez partout, les gens ont peur. On est heureux et pourtant, l'extrémisme religieux a le vent en poupe, les gens ont peur. On se sent riche avec les banques qui couvent nos petits sous et pourtant, on doit maintenant fournir des explications pour l'utilisation de notre argent, les gens ont peur. On se sent forte d'être femme aujourd'hui, on crie au porc à tous les coins de rue et pourtant, la réaction s'active, les hommes ont peur aussi.

Un style travaillé qui joue sur les aller-retour passé-présent. Des personnages attachants qui sont tous englués dans une toile d'araignée tissée pour leur bien, pour le bonheur de l'humanité. Un brin d'humour quand même pour alléger une situation terrible, oppressante. Un thriller plein de non-dits qu'il faut combler avec sa propre imagination, un récit court finalement qui nous plonge dans le présent de notre société un peu malade.

En conclusion, il faut parler aussi du sujet de l'infertilité qui est le coeur du roman et qui malheureusement ne nous épargne pas aujourd'hui. L'auteure en quelques traits bien sentis nous décrit un futur presque devenu présent et ça fait peur.
Commenter  J’apprécie          170
Découverte
La série télévisée me plaisait énormément. Je ne connaissais pas Margaret Atwood, et encore moins le terme de « Dystopie». Je trouve plusieurs significations se rejoignant, et je découvre un bon nombre de livre existant de type « Dystopie ». D'après mes recherches je découvre que Margaret Atwood est aussi un célèbre auteur.
Je tire mon chapeau aux créateurs de la série, qui ont bien repris le scénario du livre, il est quasi ressemblant et bien conforme. C'est très bien pensé et développé pour faire plusieurs saisons. Les acteurs jouent formidablement bien, les dialogues sont bien pensés. Elisabeth Moss et ses yeux, son insolence qui se fait ressentir, c'est un bon jeu d'acteur. Pour une fois j'ai préféré découvrir la série en premier car je me suis plongée plus facilement dans le roman.
Nous découvrons Giléad, une république fondée par des fanatiques pour résoudre le problème de fertilité rencontré. J'ai l'impression de pénétrer dans une secte religieuse visionnaire, un régime totalitaire qui opprime les femmes. J'en ai eu froid dans le dos. D'un coté les épouses, de l'autre les servantes, dont le rôle est la maternité, sans oublier, les Martha. Si les lois ne sont pas respectés, il y a pire, les colonies.
Le couple des Waterford se voit attribué Defred, caractère bien trempé, mais contrainte à la soumission. Defred qui dans son autre vie est June, en couple avec Luke, et parent d'une petite fille. Des flashs nous apprennent beaucoup du passé de June.
Pendant 544 pages, quelques grands chapitres (nuit, rédemption), et sous chapitre, nous allons suivre cette famille et leur servante toute au long de l'histoire. Defred, alias June ne manque pas de courage, de ténacité et de volonté. Nous partons aussi à la découverte de Giléad et des lois que cette république impose, ainsi que le rang social de la femme. C'est effrayant, car cette vision pourrait « peut-être » devenir un avenir probable. Cependant j'ai péniblement terminé la fin à cause de certaines longueurs.
Des sujets visionnaires tels que nos libertés fondamentales, la géopolitique, la dictature, une spirale d'emprise psychologique, les extrémistes… y sont abordés.
Le roman est captivant, mais flippant, un peu moins macabre et violent qu'à l'écran, aussi écoeurant, mais je suis contente d'avoir découvert un autre style littéraire, et ce roman qui a quasi mon âge. Certaines citations sont très bonnes. Je vais chercher d'autre livre de type « dystopie ».
Renseignez-vous bien, car c'est pour un public averti, certaines scènes peuvent choquer, enfin moins qu'à l'écran. Je me laisse un peu de temps avant de lire la suite, les Testaments.
Bonne lecture.
Commenter  J’apprécie          50
Ce roman est dérangeant. Il est toujours d'une actualité brulante si nous le lisons en pensant au totalitarismes de toutes formes, à l'importance de la liberté et à la force de l'esprit humain.
C'est d'abord un réquisitoire contre le totalitarisme, dans une société où les gens sont classés, je devrais dire « castés », entre hommes et femmes, puis entre Officier, nages, Yeux, … Chacun a son rang et il semble difficile d'en sortir. La répression est féroce.
La condition de la femme a fortement reculé. Réduite à une fonction de procréation et de service des autres, la femme ne peut ni lire, ni écrire, ni posséder quelque bien.
Ce qui est interpellant c'est comment cette société en est arrivé là : sous couvert de dangers et de menaces, petit à petit les droits ont été restreints jusqu'à la création d'un nouvel ordre social et religieux. Une société de classe où nouvelle religion et ordre moral, d'apparence, se confondent. Une allusion à des systèmes actuels
Le rôle des servantes écarlates est de relancer la natalité en chute libre. Pourquoi ? Comment ? le livre ne le dit, mais nous retrouvons des enjeux du monde occidental vis-à-vis d'autres régions du monde.
Le nouveau système étant récent, de nombreuses personnes ont encore la mémoire de l'ancien temps et des formes diverses de résistance sourdes ou affichées existent. Cela fait réfléchir à nos propres actions dans un environnement qui nous contraint ou fait marche arrière. Je pense non seulement au totalitarisme, mais aussi au retour sur le droit à l'avortement ou au droit de vote.
Derrière une façade de puritanisme, la violence est partout présente, depuis les brimades jusqu'aux pendus.
Et pourtant, il reste une lueur d'espoir et le livre se termine sur un point d'interrogation : qui sont réellement les Gardiens qui viennent chercher l'héroïne ?
Commenter  J’apprécie          80





Lecteurs (17544) Voir plus



Quiz Voir plus

Margaret Atwood est-elle Lady Oracle ?

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, je ne suis pas :

La croqueuse d'hommes
La voleuse d'hommes

10 questions
42 lecteurs ont répondu
Thème : Margaret AtwoodCréer un quiz sur ce livre

{* *}