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3,7

sur 262 notes
Iris Chase Griffin du haut de ses quatre-vingt-deux ans raconte l'histoire de sa famille. Elle révèle des secrets et espère un jour que sa petite fille Sabrina les lira. L'histoire racontée s'étend sur plus de 90 ans: Iris Chase Griffin commence par l'histoire de ses grand-parents pour en arriver jusqu'à sa fille et sa petite fille. En arrière fonds, on connaît le Canada de l'avant guerre puis le Canada pendant la Première Guerre Mondiale où le père d'Iris a combattu, la période d'entre deux guerres (la Dépression des années 30, les manifestations syndicales, la guerre civile espagnole et les combattants canadiens qui s'y sont joints), la Deuxième Guerre Mondiale et la période d'après guerre. Une fresque historique du Canada du vingtième siècle.

Le roman suit trois voix narratives: 1) celle d'Iris qui égrène ses souvenirs mais qui raconte aussi son quotidien de l'âge d'or, 2) celle des articles de journaux et de magazines qui relatent des évènements de la vie de la famille Chase et de la famille Griffen (Richard Griffen est le mari d'Iris) et 3) celle d'un roman posthume écrit par la soeur d'Iris, Laura Chase.

Personnellement, je préfère les deux premières voix (avec un faible pour celle d'Iris). Je trouve que dans la troisième, malgré son importance que nous découvrons vers la fin du roman, il y a des longueurs que j'avais le goût de sauter à plusieurs reprises. Même avec ces longueurs, l'auteur réussit à maintenir son lecteur en haleine: on voudrait découvrir le mystère des trois décès annoncés dès le début du roman: celui de Laura Chase, celui de Richard Griffen et celui d'Aimée Griffen, la fille d'Iris.
Lien : http://www.litteratureworld...
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Quel étrange roman. J'ai adoré La Servante Écarlate et Les Testaments, mais je dois dire que cette fois Margaret Atwood m'a laissé au milieu du chemin... Et pourtant il y avait de l'idée !

Mais l'enchevêtrement des histoires est complexe de prime abord, d'autant plus que les premiers chapitres sont très courts, et l'on a donc à peine le temps de comprendre l'idée de la nouvelle trame narrative que celle-ci est interrompue. de même, j'ai trouvé que les "coupures presses" insérées n'apportait pas grand chose, si ce n'est encore un peu de complexité à la narration.

Dommage, car l'idée de croiser récit de vie du narrateur et extrait d'un roman fictif me plaisait bien !
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Déstabilisant - je me suis accrochée et j'ai bien fait. J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. J'ai lu le livre en deux semaines, 80 pages la première, le restant la 2ème.

Passé les premières difficultés de lecture, je me suis laissée emporter par cette histoire familiale intense, enfin ces 3 histoires.

C'est mon premier livre de Margareth ATWOOD, ce ne sera pas le dernier.
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Fin, délicat, complexe : Margaret Atwood peint le triste destin de deux femmes dans la haute société canadienne, prises entre deux époques et incapables de choisir leur destin. J'aurais voulu aimer plus franchement, car l'histoire, très simple, se laisse dévorer avec impatience. Tout est à comprendre entre les lignes, la tragédie avance voilée. Cependant, un je ne sais quoi vers le milieu (un poil lent, sans doute) et la fin rapide, à la limite du compréhensible, ont terni mon souvenir de la lecture.

Je retiens que Margaret Atwood sait faire d'une histoire simple une fresque longue et prenante. On découvre aussi le Canada de l'entre deux guerres, sa ruralité, son urbanité et ses femmes.

Maintenat, on s'attaque aux autres, à commencer par la servante écarlate !
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Encore une fois chez Margaret Atwood, un beau portrait de femme, ou plutôt de femmes, les deux soeurs si semblables et si différentes, Iris et Laura. On s'attache à elles et on essaye de les comprendre, même si plus on les voit, plus elles sont insaisissables. Si Laura et sa pureté, cette artiste partie si jeune, attire d'abord, on s'aperçoit progressivement de la force de caractère et des épreuves subies par Iris. de belles réflexions sur la déchéance de la vieillesse également, par contraste avec la fougue de la jeunesse. La construction est, comme dans le roman Captive, une vraie réussite au service de l'intrigue, puisqu'on doute progressivement de tout, et même à la fin, le lecteur doit se faire sa propre interprétation.
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Première lecture de cet auteur à succès.
J'ai mis un certain temps à me laisser faire par ce long roman, mais quand Margaret Atwood vous a harponné, vous ne pouvez plus abandonner .
Nous découvrons l'histoire familiale d'Iris Chase et de sa soeur Laura à travers le récit d'Iris, mais aussi à travers des articles de journaux. Une autre narration s'entremêle au récit d'Iris, c'est le roman le tueur aveugle de Laura.
Les passages du roman dans le roman m'ont étaient parfois indigestes mais dans le jeu d'écriture de Margaret Atwood ils ont toute leur importance.
Et c'est à la fin du livre que toute son architecture et la finesse avec laquelle il est mené me sont apparues.
C'est une lecture facile et distrayante mais faite d'une main de maître.
je continuerai donc la découverte de cet auteur avec plaisir
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Une femme revient sur son passé dans un journal. On découvre en parallèle une histoire écrite par sa soeur défunte. Des articles de journaux apportent également un éclairage sur le passé de ses deux femmes. le style est assez prenant (heureusement en un sens puisque ce roman a eu le booker prize) et on est vite plongé dans l'histoire même si certains extraits du livre dans le livre sont de style SF et parfois un peu long. Ce livre m'a rappelé dans sa construction ceux de Kate Morton (même si cette dernière a été publiée après).
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" Une dame de quatre-vingt-deux ans égrène ses souvenirs : elle s'appelle Iris Chase, est canadienne et tente de retrouver l'exact enchaînement des événements qui ont poussé sa sueur cadette Laura à se suicider à vingt-cinq ans, cinquante ans plus tôt, à Toronto.
[...]. A cette première voix narrative "classique" s'en ajoute une deuxième, fantastique, apparemment indépendante : celle du roman posthume de Laura, un conte de science-fiction. Puis une troisième, journalistique et sociale : celle des articles de presse relatifs à l'histoire des Chase, riche et célèbre famille d'industriels. [...] trois récits, trois trames et trois tons qui alternent et tendent vers quelque chose un drame, bien sûr, un secret.
Et, surtout, le portrait bouleversant d'une femme en avance sur son temps. " Isabelle Lortholary, Elle.
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J'ai vraiment eu du mal à rentrer dans le livre, et me suis trouvé un peu dérouté par l'enchevêtrement des 3 fils de lecture. Je l'ai lu en vo ce qui peut expliquer ce début difficile, le temps de m'habituer aux tournures de l'autrice. Mais je n'ai pas regretté de m'être accroché, et me suis vraiment attaché aux personnages.
La relation entre les deux soeurs est très bien croquée, et leurs personnages m'ont ému.
J'ai vraiment préféré les années passées à Avilion, et après le mariage, j'ai trouvé la narration trop décousue, et certaines longueurs, dans le récit fantastique, que je n'ai pas aimé, et dans la répétition des rencontres entre les deux amants, lassante.
Mes préférences? le talent de M Atwood, pour les descriptions de personnes et les métaphores souvent surprenantes, avec une mention spéciale pour Winifred ! La sagesse malicieuse de Reenie.
Dans la deuxième partie, le rythme change beaucoup, avec en particulier et la façon dont les pistes sont brouillées jusqu'à la fin m'a semblée inutile.
Donc, beaucoup de choses que j'ai aimées, mais des longueurs, et une construction trop alambiquée à mon goût
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Iris nous raconte son histoire, cela intercalé avec des articles de presses et des extraits du roman écrit par sa soeur.
Margaret Atwood a une plume trés agréable à lire, et arrive à distiller des pistes de réfléxions et des touches d'humour sarcastique dans la lecture de manière trés subtile. Ce livre m'a fait réfléchir et me questionner, même s'il y avait parfois quelques longueurs, j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages et à rentrer dans le livre à certains moments. Mais la fin, même si j'avais deviné certains détails, m'a emportée tout de même.
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