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EAN : 9782365751711
143 pages
Marivole Editions (25/04/2014)
5/5   1 notes
Résumé :
Aux heures les plus sombres de l'Occupation, Janine, adolescente parisienne maigrichonne, prolonge ses vacances à la ferme de « La Perdrière » aux confins de la Touraine et du Berry. Elle n'y trouve certes pas la paix, mais un étrange bonheur traversé par l'angoisse. Elle fait l'apprentissage de l'amour, de la vie simple des champs, et de la violence. Elle y découvre aussi le visage de la mort. C'est ainsi que l'on devient une femme. Eliane Aubert a su décrire cette... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Nous sommes aux heures sombres de l'Occupation, Janine adolescente parisienne passe de logs mois à " La Perdrière" une ferme aux confins de la Touraine et du Berry. Elle n'oublie pas la guerre mais se sent heureuse et apaisée dans ce milieu rural. Elle aime les gens simples qui l'entourent, la nature et se découvre une passion pour les animaux. Elle rencontre aussi l'amour, puis la mort de celui qu'elle aime. Magnifique roman tout en réserve sur la métamorphose. Eliane Aubert-Colombani sait décrire avec sobriété la guerre à la campagne et l'évolution d'une adolescente qui devient femme. Ce très beau livre plein se simplicité, réédité avec bonheur en début d'année par les éditions Marivole a reçu le prix Guy Vanhors . Bon roman de terroir dans le sens noble du terme.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Depuis mon arrivée à la Perdrière, j’allais tous les soirs caresser Sonia, la chienne de mon défunt oncle.

C’était un basset noir aux pattes, aux oreilles et au tour des yeux roux. À l’humeur assez désagréable, elle ne remuait la queue que pour moi et elle allait jusqu’à me faire des sortes de petites révérences en pliant les pattes de devant. Je me persuadais qu’elle retrouvait en moi un peu de son ancien maître et j’en étais très fière. De mon côté, je fixais ses yeux bruns et je croyais parfois y voir une lueur d’intelligence humaine, petit éclat perdu de l’âme voyageuse de mon oncle qui devait de temps en temps se pencher sur les prunelles de sa chienne. C’était une heure agréable, les chevaux venaient d’être nettoyés et ils broyaient leur paille avec un bruit rassurant ; de temps en temps, ils tournaient la tête vers nous, remuaient une oreille, puis se remettaient à manger. Un peu de clarté baignait encore la cour. Reine, qui était toujours en retard, « racassait » dans la laiterie. Mme Archambauld préparait le repas, le lait bouillait, s’échappait de la grande poêle noire et répandait dans la nuit son parfum brûlé que j’aimais, car on avait l’habitude étrange à la Perdrière de faire bouillir le lait dans une poêle.
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