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EAN : 9782918794011
V. Audelon (01/01/1900)
4.25/5   4 notes
Résumé :
Le visage collé contre la vitre, elle fixait la pièce de son regard embué, attendant qu’ils reviennent.
L’obscurité, doucement, remplissait la chambre… Elle la regardait prendre possession de la pièce par la grande fenêtre qui plongeait sur le lac... ils ne tarderaient plus maintenant !

Une fois encore, elle essaierait de les amener vers elle... espérant qu’ils s’approcheraient, intrigués... remarqueraient − comme elle, jadis − le «... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
EMMURÉE, un superbe premier roman pour Véronique Audelon !

Avec ce premier roman Véronique Audelon signe un véritable coup de maître, elle entraîne habilement et progressivement le lecteur dans cette histoire terrifiante qui saura vous tenir en haleine. Vous suivrez Émilie dans son pire cauchemar, vous accompagnerez Samia dans son sauvetage et vous chercherez, de toutes vos forces, à aider Pierre... dans sa quête de la vérité. Lorsque vous ouvrirez ce livre, vous ne pourrez plus le refermer, vous irez jusqu'au bout, dévoré par l'envie d'en connaître la fin. Bravo Véronique !
Le deuxième roman est en route, vos lecteurs trépignent d'impatience.

Fabienne Rêve, fondatrice de la revue Encre bleue.
revueencrebleue.centerblog.net

La totalité de l'interview se trouve dans le numéro 2 de la revue.
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Premiers commentaires pour EMMURÉE, sorti le 10 février chez TheBookEdition :

Une histoire envoûtante qui vous tient en haleine jusqu'au bout. Il faudra plusieurs tentatives, plusieurs intervenants pour réussir à contrer la malédiction lancée il y a déjà bien longtemps.
L'écriture est fluide, l'histoire bien construite et l'imagination de véronique très fertile.
Des descriptions réussies tant sur le site géographique que sur les demeures de l'époque.
véronique nous dit qu'il s'agit là de son premier roman, alors bravo à elle, c'est un coup de maître. Je ne dirais rien sur la couverture réalisée par l'auteure elle-même, comme à son habitude le résultat est superbe.
Merci véronique pour ces bons moments passés avec tes personnages.

(Monyclaire, auteure)
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Je suis impressionnée par la qualité de plume de ce premier roman. L'histoire est passionnante, la tension voulue par l'auteure est palpable tout du long, la déroulement inattendu sort des sentiers battus. du fantastique bien mené. Si je pe...ux me permettre une toute petite remarque sans gravité, je dirais juste que les phrases sont trop longues. Toutefois cela n'enlève en rien le plaisir de cette lecture très agréable. Bravo Véronique. Je te préfère nettement en tant que romancière. Je suis subjuguée par cette première oeuvre de qualité.

(Christine Casuso, auteure)
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Dans ce récit, le lecteur accompagne Émilie et Pierre en voyage de noces jusqu'à un petit hôtel : l'Inglese.
Le roman est écrit à deux voix dans la première partie. Celle d'une prisonnière et celle du narrateur. Première personne/troisième personne, ce qui, à mon avis, augmente la sensation d'oppression à la lecture.
Entre deux angoisses, on visite les iles Borromées (Isola madre, Isola bella, isola deipescatori).
Malédiction, vengeance, ésotérisme… le combat d'une veuve venant au secours de l'emmurée s'avèrera rude. Y arrivera-t-elle ? Tout le roman est rythmé sur le doute, puis l'acceptation du surnaturel. La lutte se concentre sur les recherches, sur la réflexion.

Le livre est découpé en trois parties qui se relient bien et, surtout pour les deux dernières, j'ai ressenti un récit empli d'humanité. Les personnages sont attachants, désintéressés. Eugénio et Michella, personnages chaleureux, restent attentifs au bien-être d'Émilie au point qu'une vraie famille se crée au fil des pages… et la fin tombe, inattendue, inespérée aussi.
Donc, thriller fantastique.
Elisabeth charier
Lien : http://fantasy666.jimdo.com/..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Tout n’était que beauté, finesse et douceur dans cette immense pièce toute blanche qui devait faire dans les trente-cinq à quarante mètres carrés, située au second et dernier étage de l’hôtel.
Au fond, à gauche de la porte d’entrée, entre le mur soutenant une grande cheminée de marbre et le dégagement de la salle de bains, trônait un immense lit à baldaquin. D’un dessus de lit de dentelle descendaient en cascade jusqu’au sol trois volants de longueur différente. On retrouvait la même dentelle sur les coussins et les rideaux doublés du baldaquin accrochés à un rail coulissant caché qui permettait de dissimuler totalement l’intérieur des regards indiscrets.
De chaque côté du lit, une petite table de chevet arrondie superbement ouvragée de tiges feuillues et de roses sur le devant, supportait un abat-jour conique en tissu rebrodé de perles, posé sur un pied rond d’un blanc opaque.
La tête de lit − de près d’un mètre de hauteur − reprenait sur son bois blanc, à la lisière du haut, les tiges fleuries des tables de chevet, du bord supérieur pour aller se rejoindre au centre en deux tiges entrelacées. Deux montants torsadés prenaient leur source au départ des tiges pour soutenir le baldaquin.
Adossée au mur de la salle de bains, une grande armoire assortie au mobilier occupait tout le pan du mur.
Les murs, au premier abord, paraissaient simplement enduits d’une peinture blanche, mais lorsque l’on s’approchait, on découvrait une tapisserie parsemée de gerbes de roses en relief, d’une telle finesse, d’un tel réalisme qu’on aurait pu les penser cueillies du jour et posées dans un vase invisible.
Une immense fenêtre habillée de rideaux de dentelle et double-rideau remplissait totalement l’espace entre le second mur de la salle de bains et celui faisant face au lit et s’ouvrait sur une terrasse à la rambarde ciselée, offrant la vue sur le lac qu’Émilie et Pierre avaient découvert dans le dépliant publicitaire reçu quelques mois auparavant.
Près de la fenêtre, regardant le lit, un divan de cuir blanc s’adossait au mur à côté d’une desserte agrémentée d’un bouquet de roses en soie soulignant joliment un grand tableau : le lac Majeur et les îles Borromées enveloppées d’un manteau de brume donnant l’impression irréelle qu’elles flottaient au-dessus de l’eau, immortalisés d’une main de maître.
[...]
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Elle les regarda entrer, main dans la main, souriants et heureux, seuls au monde dans leur bulle d’amour.

Elle retrouva, en bouffées de tristesse, dans leurs gestes, leurs baisers, les mots qu’elle devinait... les sensations qu’elle avait connues, les mots doux qu’elle avait murmurés elle aussi, il y avait... si longtemps.
Combien de temps ? Elle ne savait plus, aujourd’hui.
Au début de sa captivité, elle comptait, les jours, les nuits... essayait de se rappeler quel mois, quelle année on était... puis tout s’était brouillé. Elle était là depuis trop longtemps, seule à crier dans le silence.
Maintenant, elle savait juste qu’il faisait jour ou qu’il faisait nuit, que la pluie tombait quand elle la voyait frapper les carreaux de la fenêtre, que le vent soufflait lorsqu’il jouait dans les rideaux de dentelle, qu’il faisait soleil quand il dessinait des ombres sur le grand lit, que la lune, parfois, traversait son rectangle de lumière...

Une larme coula sur sa joue.
— Non ! Non !
Elle repoussa d’un geste de colère les souvenirs douloureux qui remontaient à la surface.
— Non ! Surtout, ne pas penser à ça. Il ne faut pas. Juste comment les avertir, leur faire comprendre que je suis là, prisonnière du temps... que nous sommes là... que le piège peut aussi se refermer sur eux.
[...]
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Émilie se réveilla en sursaut, la peur chevillée au corps.
Rejetant la couverture d’un geste brusque, elle ouvrit le rideau, alluma la lampe de chevet et fit le tour de la chambre d’un regard terrifié.
— Oh, non ! Pas encore ! gémit-elle.
Sa nuisette de soie bleue collait à sa peau trempée de sueur... pourtant elle grelottait.
Enfilant machinalement pantoufles et peignoir elle se glissa jusqu’à la salle de bains, s’aspergea le visage d’eau froide et se releva. Le miroir lui renvoya un reflet aux traits tendus, aux légers cernes soulignant des yeux clairs que l’angoisse assombrissait. Elle se sentait horriblement mal. Son cœur cognait douloureusement. Sa tête tournait. Une nausée l’envahit...
Elle sortit, s’appuya un instant au chambranle de la porte, longea le mur jusqu’à la fenêtre, se laissa un moment distraire par la course de la lune au travers des nuages puis alla s’affaler dans le divan. Elle se sentait épuisée, vidée... mais avait peur de se rendormir à présent. Trois nuits qu’elle se réveillait ainsi, terrorisée, sans force, avec aucun autre souvenir que cette peur incontrôlable au creux du ventre et ce cri qui résonnait en elle.
— Que se passe-t-il ? Qu’est-ce que j’ai ? murmura-t-elle dans un sanglot.
Elle n’arrivait plus à se concentrer. Ses idées étaient confuses, sa tête dans du coton, ses tempes serrées dans un étau. Elle ferma les yeux, laissant le silence et le calme de la pièce l’envahir peu à peu.
[...]
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L’entendraient-ils ? Cette nuit ? demain ? ou ce cri s’échappant de son coeur terrifié ne trouverait-il aucun écho en eux ?
Ressentiraient-ils, eux aussi, l’angoisse et la peur qui terrassent lorsqu’au creux du silence un hurlement vous transperce l’âme, vous réveillant en sueur, hébété, terrorisé ? Percevraient-ils le secret de la chambre nuptiale ? ou comme d’autres avant eux ne verraient-ils que le décor divin qu’elle paraissait offrir ?
Seraient-ils capables de s’ouvrir à autre chose... d’accepter l’inacceptable ? ou imperméables au mystère, comme Lui, refuseraient-ils d’écouter, de croire ?

Incertitude, questions, colère, terreur, désespoir tournaient en boucle dans sa tête comme un manège infernal... Elle étouffait. Elle appuya son front contre la vitre. Le froid lui fit du bien.
Si seulement ils l’entendaient... enfin.
Elle se tourna vers Lui. Les yeux fermés, il ne bougeait pas. Sa poitrine se soulevait très faiblement. Bientôt, il serait trop tard.
— Oh, mon Dieu ! Faites qu’ils m’entendent !
Crevant le silence de la nuit, son hurlement déchirant rebondit sur les murs...
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Video de Véronique Audelon (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Véronique Audelon
Lorsque Émilie et Pierre arrivent à l'hôtel L'Inglese pour leur voyage de noces, dans la petite ville de Stresa, au bord du lac Majeur, point de départ des bateaux pour les romantiques et merveilleuses îles Borromées... ils ignorent que derrière ce décor de rêve se cache... leur pire cauchemar !
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