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Citations sur Oeuvres romanesques complètes, tome 1 (18)

Les gens obstinés dans une mauvaise voie prennent pour une injure la seule idée qu'ils pourraient s'en écarter.

*Raison et sentiments
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Un homme qui ne sait que faire de son temps ne se fait pas scrupule de le faire perdre aux autres.

*Raison et sentiments
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HISTOIRE DE L’ANGLETERRE

Henri VI
Je ne puis dire grand chose en faveur du bon sens de ce monarque et, si je le pouvais, je m’y refuserais, car il était de la maison de Lancastre. Je suppose que vous n’ignorez rien des guerres l’opposant au duc d’York qui, lui, était du bon côté. Sinon vous feriez mieux de lire un autre livre d’histoire que le mien, car je ne m’étendrais pas là-dessus. Ma seule ambition en écrivant celui-ci est de décharger ma bile sur tous ceux dont les prises de parti ou les principes ne s’accordent pas avec les miens et de montrer comme je les déteste. Ce n’est pas de renseigner les gens.
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ORGUEIL ET PRÉJUGÉ

Le lundi suivant, Mme Bennet eut le plaisir d’accueillir son frère et sa belle-sœur qui, comme d’habitude, venaient passer Noël à Longbourn. M. Gardener avait du bon sens, l’air d’un gentleman, et ses qualités naturelles comme son éducation le mettaient très au-dessus de sa sœur. Les dames de Netherfield auraient eu peine à croire qu’un homme qui vivait du négoce, et à portée de vue de ses entrepôts, puisse être aussi bien élevé et agréable.
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Une pareille conduite, si exactement opposée à la sienne, ne parut pas plus méritoire à Marianne que la sienne ne lui avait semblé fautive. Pour elle, la maîtrise de soi s'analysait facilement : pour les sentiments profonds, elle était impossible : pour les sentiments calmes, elle ne comportait aucun mérite. Que les sentiments de sa soeur fussent calmes, elle n'osait le nier, bien qu'elle rougît de le reconnaître ; et quant à la force des siens,elle en donnait une preuve si frappante en continuant à aimer et respecter cette soeur en dépit d'une conviction aussi mortifiante.
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Mr Bennet : [...] J'espère, cependant, que vous prendrez le dessus et que vous vivrez assez longtemps pour voir de nombreux jeunes gens pourvus de 4 000 livres de rente venir s'installer dans le voisinnage.
Mrs Bennet : Et quand il en viendrait 20, à quoi cela servirait-il, puisque vous refusez de faire leur connaissance ?
Mr Bennet : Soyez sûre, ma chère, que lorsqu'ils atteindront ce nombre, j'irai leur faire visite à tous.

Pages 294/295

Orgueil et préjugés.
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Mrs Bennet : [...] Vous n'avez aucune pitié pour mes pauvres nerfs !
Mr Bennet : Vous vous trompez, ma chère ! J'ai pour vos nerfs le plus grand respect. Ce sont de vieux amis : voilà plus de 20 ans que je vous entends parler d'eux avec considération.

Page 294

Orgueil et préjugés.
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Mr Bennet : Vous avez vraiment trop de scrupules, ma chère. Je suis persuadé que Mr Bingley serait enchanté de vous voir, et je pourrai vous confier quelques lignes pour l'assurer de mon chaleureux consentement à son mariage avec celle de mes filles qu'il voudra bien choisir. Je crois, toutefois, que je mettrai un mot en faveur de ma Lizzy.
Mrs Bennet : Quelle idée ! Lizzy n'a rien de plus que les autres : elle est beaucoup moins jolie que les autres et n'a pas la vivacité de Lydia.
Mr Bennet : Certes, elles n'ont pas grand chose pour les recommander les unes ni les autres, elles sont sottes et ignorantes comme toutes les jeunes filles. Lizzy, pourtant, a un peu plus d'esprit que ses sœurs.

Page 294

Orgueil et préugés.
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Mr Bennet : Comment s'appelle-t-il ?
Mrs Bennet : Bingley.
Mr Bennet : Marié ou célibataire ?
Mrs Bennet : Oh ! Mon ami, célibataire ! Célibataire et très riche ! Quatre ou cinq mille livres de rente ! Quelle chance pour ns filles !
Mr Bennet : Nos filles ? En quoi cela les touche-t-il ?
Mrs Bennet : Que vous êtes donc agaçant, mon ami ! Je pense, vous le devinez bien, qu'il pourrait être un parti pour l'une d'entre elles.
Mr Bennet : Est-ce dans cette intention qu'il vient s'installer ici ?
Mrs Bennet : Dans cette intention ! Quelle plaisanterie ! Comment pouvez-vous parler ainsi ?... Tout de même il n'y aurait rien d'invraisemblable à ce qu'il s'éprenne de l'une d'elle. C'est pourquoi vous ferez bien d'aller lui rendre visite dès son arrivée.
Mr Bennet : Je n'en vois pas l'utilité. Vous pouvez y aller vous-même avec vos filles, ou vous pouvez les envoyer seules, ce qui serait encore préférable, car vous êtes si bien conservée que Mr Bingley pourrait se tromper et égarer sur vous sa préférence.

Pages 293/294

Orgueil et préjugés
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C'est une vérité universellement reconnue qu'un célibataire pourvu d'une belle fortune doit avoir envie de se marier, et, si peu que l'on sache de son sentiment à cet égard, lorsqu'il arrive dans une nouvelle résidence, cette idée est si bien fixée dans l'esprit de ses voisins qu'ils le considèrent sur le champ comme la propriété légitime de l'une ou l'autre de leurs filles.

Page 293

Orgueil et préjugés
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