Raison et Sentiments (
Sense and Sensibility, 1811), traduit librement de l'anglais par
Isabelle de Montolieu (1815), version revue et corrigée par
Christine Cameau (2019)
Orgueil et Préjugés (Pride and Prejudice, 1813), traduit de l'anglais par
Valentine Leconte et
Charlotte Pressoir (1932), version revue et corrigée par
Christine Cameau (2019)
Deux cents ans après sa mort en 1817,
Jane Austen a eu l'honneur de figurer sur les billets de 10 £ en Angleterre. Succès posthume pour cette écrivaine dont la première édition de
Sense and Sensibility était publié anonymement "by a lady". Une gloire posthume qui ne semble pas vouloir s'arrêter tant les ré-éditions et les versions cinématographiques et télévisiuelles se succèdent et connaissent toujours le même succès. En littérature, la chick lit et le cosy mystery sont bien (ou mal) inspirés des romans de
Jane Austen. Même les romans historiques de la période Tudor n'échappent pas au romantisme austénien. Les héroïnes modernes ont beau avoir un travail plus ou moins passionnant, des amants et des ami.e.s, elles n'en demeurent pas moins décidées à se marier dès que les trente ans se profilent à l'horizon. Mais elles le font avec beaucoup moins d'esprit et d'ironie qu'Elinor Dashwood et Elizabeth Bennet. Les personnages secondaires sont également bien moins décrits.
Alors, pourquoi perdre son temps avec de pâles imitations au lieu de lire et relire
Jane Austen ?