Léviathan

Le fait que vous ne fermiez pas ce livre avant la fin tient uniquement à l'incipit. On vous a promis un bain de sang et vous voulez absolument connaître le pourquoi du comment. Votre curiosité est piquée au vif… jusqu'à l'ennui. Vous commencez à lire et vous vous embourbez dans l'histoire plate des personnages. C'est tellement en décalage avec ce qu'on vous a prédit que vous ne pouvez vous empêcher de vous sentir abusé. Même la 4e de couverture en manque d'inspiration relate un élément qui n'intervient qu'après 280 pages de vide.

Léviathan est un peu biographique, un peu road movie, un peu polar, mais jamais vraiment l'un ou l'autre. le tout enrobé dans beaucoup de blabla inutile. On ne sait pas très bien où on en est.
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Bon, c'est la première fois que je lis un livre de Paul Auster et je ne renouvellerai pas l'expérience. Que ce récit est soporifique ! Tout est plat, incolore, inodore et sans saveur. Pourtant je sais que les lecteurs ayant apprécié ce livre sont nombreux mais je n'ai jamais accroché. L'auteur décrit ses personnages avec le même enthousiasme et la même profondeur que s'il faisait l'inventaire d'une épicerie. Il ne laisse aucune place à la psychologie, à l'imagination, au rêve. Bref, j'ai abandonné page 132.