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sur 522 notes
« Comme tout cela va vite. Hier enfant, aujourd'hui vieillard, et d'alors à maintenant, combien de battements de coeur, combien de respirations, combien de mots prononcés et entendus ? Touchez-moi, quelqu'un. Posez la main sur mon visage et parlez-moi... »


Roman du désespoir ? Roman de la solitude ?
Non, roman de la lucidité.


August Brill se sent seul dans le noir. Handicapé suite à un accident de voiture, veuf depuis peu, il n'arrive pas à dormir. Et il s'invente des histoires. Dont celle d'un certain Brink qui se trouve happé dans un monde parallèle, cauchemardesque, créé de toutes pièces par un écrivain.
Brill n'est pas le seul à être seul dans le noir. Sa fille Myriam et sa petite-fille Katya vivent avec lui ou plutôt essaient de revivre avec lui. Car elles aussi fraient avec le désespoir. L'une est divorcée, l'autre a perdu son ex-amoureux qui s'est engagé en Irak.
Tous les trois se débattent comme ils peuvent, taraudés qu'ils sont par le sentiment de culpabilité et de perte.
Seuls face à eux-mêmes.
Mais l'espoir est là, quand même, grâce à l'écriture, grâce au cinéma, grâce à la franchise aussi.
Pas de langue de bois chez Paul Auster. du rude, du pur, du vrai.


Une fois de plus, Paul Auster m'emmène dans des régions où parfois je rechigne à aller, car j'ai peur. Peur de la solitude, peur du noir, peur de la culpabilité, peur de me retrouver face à moi-même.
Et pourtant...que cela fait du bien. A creuser ainsi jusqu'au fond de son être, on se retrouve et on s'aime à nouveau. On aime la vie telle qu'elle est, avec ses problèmes et ses redditions, ses lâchetés et ses hurlements.
Et pourtant, « ce monde étrange continue de tourner »...
Oui, Paul Auster me transporte. Une fois de plus.
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J'étais au volant de ma voiture, je traversais un bois, une grande ligne droite et soudainement les couleurs me sont apparues défraîchies. Dix minutes plus tôt, chez moi, au calme, je lisais Seul dans le noir, et puis il faut bien aller travailler. On vérifie que tout est fermé, on a bien les clefs, et on court se mettre au volant. On roule par automatisme et.... C'est là que tout c'est produit. « C'était comme si on entrait dans un rêve, n'est-ce pas ? le même endroit, mais tout est différent. » Je perdais mes repères. J'avais dévoré une série de romans où je plongeais dans des mondes parallèles, la Londres d'En Bas découverte avec Richard, le Londres magique et déroutant avec Doyle, et je me retrouve à ne plus savoir où je vais. Auster m'achève, me suis-je dit. Il venait avec maestria de me transporter ...ailleurs. Seulement quelques pages et je me demandais : « Sommes-nous, oui ou non, dans le monde réel ? » Je voulais le continuer mais... l'heure c'est l'heure. Un arrêt brutal de la lecture peut entraîner des effets néfastes. Je ne le savais pas encore. Pas encore à quel point, et ce chemin allait tout changer. Je comprenais enfin. « Si je me mets dans l'histoire, l'histoire devient réelle. Ou bien c'est moi qui deviens irréel, une création supplémentaire de mon imagination. » Alors je pose fermement mes deux mains sur le volant et je maintiens ma vitesse. Malgré tout, les lieux continuent à perdre de leur intensité, l'angoisse m'étreint et mon humeur devient « aussi sombre que la nuit d'obsidienne qui m'entoure. » Un bruit de klaxonne me ramène à la couleur. Je me rabats sur le côté, secoue la tête. Encore une fois « mon omniprésente absente » me sauve. L'épisode se termine plutôt bien car tout reprend forme et aspect habituel. Il ne faut pas arrêter trop vite un roman de Paul Auster, pour un toxico le manque crée des turbulences affreuses.

« (...)  on comprend que les possibilités les plus affreuses de l'imagination sont le pays dans lequel on vit. »
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Trois âmes en peine cohabitant dans la maison familiale du Vermont. Trois générations qui chacune et ensemble mêlent leur peine et leur espoir. Trois coeurs déchirés dont l'amour filial aura raison de leurs cauchemars et leurs insomnies.

Le grand-père, August Brill, écrivain renommé, a perdu Sonia, la femme de sa vie. Il en passera de longues nuits, seul dans le noir, à s'inventer des histoires, à créer des mondes parallèles dans lesquels le héros, dont il n'est que le double, s'enlise dans une drôle de guerre qu'il ne comprend pas et chargé d'une étrange mission.
Sa fille Myriam semble s'être retirée du monde après un divorce dont elle ne se remet pas. L'écriture, peut-être, la sauvera.
Katya, la petite-fille, passionnée de cinéma, la plus meurtrie peut-être; ayant rompu avec son ami, celui-ci partira pour Bagdad et connaîtra une fin aussi prématurée que violente. Accablée de culpabilité, Katya se rapprochera de son grand-père.

La plume de Paul Auster m'enchante. Fluide, douce et recherchée. Elle colle parfaitement avec son univers un peu décalé.
Chouette, j'ai encore quelques livres de l'auteur qui m'attendent !
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August Brill, 72 ans, installé chez sa fille et sa petite-fille, vit une de ses nombreuses nuits d'insomnie.
S'entremêlent et se succèdent les souvenirs, la vie actuelle, l'invention d'une histoire, les films vus avec sa petite-fille........
Qui n'a jamais vécu d'insomnie ne peut apprécier le réalisme de ce récit.
J'ai beaucoup beaucoup aimé.
L'écriture de Paul Auster est incomparable.
Quelle maîtrise, quelle intelligence, quelle subtilité
J'ai vraiment passé la nuit avec August, ressenti les heures qui passaient, la pensée qui s'échappait,
L'ambiance de sa chambre et des heures qui s'égrainaient était palpable.
J'ai aimé sa vie.
Sa solitude est là, comme celle de sa fille, comme celle de sa petite-fille.
Mais par la force de leur amour réciproque, ce n'est pas une solitude triste.
C'est la solitude qui est en chacun de nous.
Paul Auster est un véritable magicien des ambiances, des destins, des trajectoires.....
Il connaît et décrypte l'âme humaine comme personne.
Que ce livre m'a fait du bien !
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Brick se réveille dans un trou, en est sorti pour découvrir qu'il a quitté son univers pour un autre dans lequel l'Amérique est en état de guerre civile, puis apprendre que, n'étant qu'un personnage, il a pour mission de supprimer l'auteur qui l'a créé afin de mettre fin à la guerre...
Brill, cloué au lit seul dans la nuit noire du Vermont, crée des univers fictionnels dans sa tête tout en revisitant sa vie à la lumière de l'aube du 21ème siècle américain marqué par la guerre en Irak.

"Et ce monde étrange continue de tourner"...
Le lecteur la partage, la mélancolique perplexité qu'exprime ce vers de Rose Hawthorne cité par Brill : il perd pied dans les multiples mises en abyme dans lequel Auster le perd entre rêve et réalité, entre monde et antimonde, à la fois sidéré face à la brutalité de la guerre et fasciné par l'infinie douceur des relations filiales et amoureuses des personnages.

"Seul dans le noir" n'est pas le meilleur des romans de Paul Auster que j'ai lus, mais néanmoins suffisamment déroutant et teinté d'amère absurdité pour me le faire relier sans que je sache vraiment pourquoi à un autre magnifique vers, de Bashung :
"La nuit je mens,
je prends des trains à travers la plaine..."
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Depuis que sa femme est morte et qu'un accident de la route l'a contraint à l'immobilité, l'ancien critique littéraire August Brill vit avec sa fille Miriam et sa petite-fille Katya dans une maison où règnent tristesse et deuil.
Miriam ne se remet pas d'un divorce vieux de 5 ans, Katya se sent responsable de la mort en Irak de son ex-fiancé, tandis que le vieil homme tente de pallier ses insomnies et les douleurs du souvenir en s'inventant des histoires.
C'est ainsi qu'une nuit il crée Owen Brick, personnage projeté dans un monde parallèle...

Fidèle à son habitude, Paul Auster balade son lecteur au gré de ses envies, de ses désirs, de ses caprices.
Qu'il nous entraîne dans une fiction créée de toute pièce par son personnage, qu'il nous abreuve de théories sur le cinéma ou bien qu'il nous raconte la biographie d'une poétesse méconnue, le lecteur est immanquablement conquis, laissant réflexions, digressions, mises en abyme ou souvenirs s'interpénétrer et cédant au charme d'une longue nuit au terme de laquelle "ce monde étrange continue de tourner".


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Seul dans le noir Auster 4/5

« On the rood again
With my good friend”

Paul Auster, un de mes écrivains préférés, pour l'originalité et la diversité de son oeuvre, la fluidité de son écriture, mais aussi son attention bienveillante aux humains.

Et si je reporte toujours la lecture de l'imposant 4321, il me reste, malgré tout, encore beaucoup de livres à lire de lui.

Seul dans le noir, c'est un court roman, animé d'une réflexion sur la fragilité de la vie, la deuil, la famille, des thèmes chers à l'auteur, je crois, et qui m'a beaucoup touché.

August Brill, est un vieil écrivain de 74 ans, qui, blessé et resté handicapé suite à un accident de voiture, est hébergé par sa fille Miriam, chez laquelle s'est réfugiée aussi sa petite fille Katya, dont le mari, Titus a été sauvagement assassiné lors de la guerre en Irak.
Tous ces êtres sont à la dérive, tous en souffrance morale, August car sa femme Sonia est morte ily à quelque temps d'un cancer, Miriam car elle ne s'est jamais remise de son divorce qui date de 5 ans, et Katya, qui se sent coupable du départ de Titus en Irak, qui suivait de peu leur rupture.

Et August, tourmenté par une insomnie récurrente, occupe son éveil nocturne à inventer des histoires qui feront peut-être un nouveau roman.
Et nous voilà entrainés, nous lecteurs, dans une étrange dystopie dans laquelle le héros, Owen Brick, se découvre au coeur d'une guerre civile sur le sol des Etats-Unis, et chargé, à sa grande surprise, de la mission de supprimer le responsable de cette guerre, un certain…August Brill.
Cette histoire fantaisiste fera contrepoint, pendant une bonne partie du roman, avec un récit familial, où August évoquera le souvenir de la relation avec sa femme, aura de longues discussions d'abord avec sa petite fille, puis avec sa fille.

Un récit dans lequel Paul Auster mêle la fantaisie créatrice de l'écrivain, ses réflexions sur le cinéma, à une analyse profonde et sensible des rapports familiaux, du temps qui passe, avec son lots de souvenirs heureux et malheureux, et des regrets de n'avoir pas su aimer assez.
Somme toute, une histoire simple, doublée d'une fiction onirique.
Mais, il y a, comme toujours, le talent de conteur et l'écriture si souple, si fluide, qui magnifient le récit.

En conclusion, un roman qui n'a pas l'originalité de ces oeuvres formidables que sont, parmi celles que j'ai lues, La trilogie New-yorkaise ou Moon Palace ou encore le Voyage d'Anna Bloom, ni la puissance d'autres telles Léviathan, le livre des illusions, mais où je retrouve beaucoup des ingrédients « austeriens » qui me plaisent à chaque rencontre avec l'auteur.
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Owen Brik vit dans un monde où le 11 septembre n'a pas eu lieu. Les tours jumelles du World Trade Center se dressent toujours aussi majestueusement et fièrement dans le ciel de New York, la guerre en Irak n'existe pas et George W. Bush est malgré tout président des États-unis d'Amérique. Brik porte le grade de caporal, du moins ce sont les insignes portés sur sa jaquette, et se réveille un matin au fond d'un trou, dans un endroit inconnu, en lieu et place de sa couche auprès de sa femme.

August Brill est un critique littéraire à la retraite, contraint à l'immobilité d'une chaise roulante. Il vit dans le Vermont chez sa fille Miriam, qui ne s'est toujours pas remise d'un divorce vieux de 5 ans. Sa petite-fille Katia est venue les rejoindre, suite au décès traumatisant de son ex-boy-friend parti à Bagdad, une mort atroce sous les caméras de terroristes irakiens. le jour, August et Katia passent leur temps à visionner de vieux films en noir et blanc, pour voir le temps défiler, pour éviter de penser à leur malheureuse destinée. Souffrant d'insomnies chroniques, August Brill passe ses nuits, seul dans le noir, à se conter des histoires. Il s'invente de petits scénarios, imagine de nouvelles vies, crée des personnages en mêlant fiction et réalité.

Owen Brik, notre jeune caporal, se demande ce qu'il vient faire dans cette histoire. Il ne comprend pas ce qu'on lui demande, ni pourquoi certains états ont fait sécession et que la guerre civile à éclater entre certains États. Il avance dans cette terre devenue inconnue, sans repère, se demandant à qui faire confiance. Il est perdu dans ce nouveau monde dévasté. Il s'interroge sur son existence. Il a beau cherché des solutions, il n'arrive toujours pas à déchiffrer les attentes de gens qu'il croise, et parmi ces derniers il fait même la connaissance de son premier amour de jeunesse, une idylle d'adolescent.

Cette nuit, August Brill n'arrive toujours pas à s'endormir. Il sait que sa fille ne dort pas non plus, fatiguée de l'existence, elle qui ne fait que vivoter à ses côtés. Il entend sa petite fille, elle aussi réveillée, qui a « cessé » de vivre pleinement depuis la mort de son ami. Ces trois générations, meurtries par des blessures irréversibles, se retrouvent ensemble pour s'entraider ; leurs liens se resserrent afin de continuer à survivre, l'amour entre les générations est le seul état rationnel de ce monde-ci pour subsister, continuer à espérer et petit à petit sortir de cet état moribond. August se retourne dans son lit, mais le sommeil ne vient pas. Il ne faut surtout pas qu'il pense à la vie, sous peine de perdre totalement l'envie de dormir, de passer une énième nuit blanche, dans le noir. Alors, il a imaginé une nouvelle vie, l'histoire d'un caporal du nom d'Owen Brik perdu dans un monde parallèle.

Les fictions de Paul Auster sont, pour moi, toujours d'un excellent cru. Bien entendu, j'ai mes préférés, celles que j'ai lues à plusieurs reprises, celles que je sais qu'elles subiront une nouvelle relecture, celles que je garde précautionneusement sur une étagère de ma bibliothèque, à l'abri de la poussière, celles dont je suis tenté de caresser la couverture et de sentir l'odeur du souvenir. Rarement déçu, de temps en temps légèrement désappointé, mais le plus souvent enthousiasmé. Ce dernier Auster ne déroge pas à ma règle : une lecture plaisante, deux histoires qui s'entremêlent et s'entrechoquent dans la cruauté d'un monde actuel et fictif. Aucune raison, en somme, de le bouder. J'ai même subitement l'envie de visionner moi-même quelques vieux films de Yasujiro Ozu...
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Depuis un accident de voiture qui l'a laissé très diminué, August Brill vit chez sa fille Myriam qui peine à se remettre de son divorce. Avec eux vit Katya, la fille de Myriam, qui ne se pardonne la mort de son ex-copain en Irak. Torturé par des douleurs intenses et par un esprit jamais en repos, August dort peu. « C'est ce que je fais quand le sommeil se refuse à moi. Couché dans mon lit, je me raconte des histoires. » (p. 12) Il invente un personnage, Owen Brick, catapulté dans une Amérique alternative où les tours jumelles n'ont jamais été détruites, où le conflit en Irak n'existe pas, mais où les États-Unis sont ravagés par une guerre civile. Comment et pourquoi la grande nation américaine en est-elle arrivée là ? Mystère. « Personne ne s'engage. Mais c'est comme ça. Tu vis ta vie et, d'une minute à l'autre, te voilà dans la guerre. » (p. 18) À mesure que Brill invente son histoire, Brick découvre que sa mission dans cette Amérique parallèle consiste à tuer le responsable du conflit civil. « L'histoire est celle d'un homme contraint à tuer l'individu qui l'a créé, et à quoi bon prétendre que je ne suis pas cet individu ? Si je me mets dans l'histoire, l'histoire devient réelle. Ou bien c'est moi qui deviens irréel. » (p. 107) Entre monde réel et monde imaginé, la frontière s'affine : les deux univers se rejoindront-ils ?

J'ai vraiment apprécié les deux premiers tiers du roman qui entremêlent les deux récits. J'aime toujours une mise en abyme quand elle est réussie. Ici, c'est le cas et chapeau bas à Paul Auster pour la finesse avec laquelle il entreprend cet exercice d'équilibre souvent casse-gueule. « Ce que vous dites, c'est que c'est une histoire, que quelqu'un écrit une histoire et que nous en faisons partie. » (p. 19) le dernier tiers m'a moins enchantée : on se concentre sur August Brill et son histoire d'amour avec sa première épouse, Sonia. Déçue de quitter le double monde, je comprends tout de même qu'une partie du sens de ce roman est qu'il ne faut pas négliger la vie ordinaire au profit des fantasmagories.

Je suis rarement déçue par Paul Auster. Ici, cette lecture ne souffre que d'un infime bémol, l'ensemble est très réussi, à la fois divertissant et profond.
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Un homme, insomniaque, dans une maison, réfléchit.

A l'étage, se trouvent, chacune dans leur chambre, sa fille – presque la cinquantaine et qui n'arrive pas à surmonter son divorce et sa petite-fille de 25 ans, dont on apprend que le petit ami vient de mourir.

Lui est écrivain et écrit actuellement une étrange histoire où un magicien est propulsé dans un univers parallèle pour tuer le responsable d'une guerre aux USA.

Au départ on suit simultanément les deux histoires, l'insomniaque se remémore sa vie avec Sonia, chanteuse lyrique, leur séparation, leurs retrouvailles dix ans plus tard. Owen Brick, le jeune homme, plongé dans un univers alternatif en 2007, comprend peu à peu l'uchronie dans laquelle il a été précipité, il est chargé d'une mission horrible qu'il ne peut cautionner.

J'ai lu beaucoup de livres de Paul Auster et celui ci m'a passionné : il y est fait référence au pouvoir des histoires, aux chemins que peut prendre la vie, à la présence de personnes aimées pour qui on a envie de vivre.

Il y a beaucoup de digressions (le cinéma, la guerre en Irak, la famille…), je n'ai pas toujours compris où l'auteur a voulu emmener ses lecteurs mais j'en sors charmée, comme envoûtée par certaines images que l'auteur a su effleurer ou convoquer…
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