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EAN : 1230004802600
Les talents de demain (21/05/2021)
4.43/5   7 notes
Résumé :
Catherine est aide-soignante à l’Ehpad des Hortensias.

Ebranlée par le décès d’Esther, une résidente à qui elle s’était particulièrement attachée, elle voit arriver dans la chambre 102 une nouvelle pensionnaire dont le visage lui rappelle péniblement son passé.

Mais qui est cette Monique Vital que Catherine semble reconnaître ? Pourquoi est-elle là ? Que veut-elle ?

Aux côtés de ses collègues, Khadija, Françoise et Loïc ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Cath est aide-soignante à l'Ehpad "Les Hortensias". Sa résidente préférée, c'est Esther, une vieille dame qui l'a initié à la lecture et avec qui elle a une relation privilégiée. Esther est son repère, elle comble d'une certaine façon le trou béant dans le coeur de Cath, le manque d'amour de sa propre mère, cette mère qui l'a maltraité durant toute son enfance. le jour ou Esther décède, Cath a du mal à se remettre et à faire son deuil. D'autant plus que la dure loi de la maison de retraite veut qu'une chambre ne reste jamais libre très longtemps, et très vite une nouvelle résidente s'installe dans la chambre d'Esther. Sauf que cette nouvelle venue s'appelle Monique, prénom de sa mère avec laquelle elle n'a plus aucun contact depuis plusieurs dizaines d'années, et peu à peu le doute vient s'immiscer dans l'esprit de Cath. Monique ne serait elle pas celle qu'elle déteste et qu'elle souhaite oublier ?
J'ai adoré cette lecture ! le style actuel, l'humour qui rend les choses difficiles plus légères, les personnages très attachants parmi les collègues et les résidents, le vécu de Cath durant son enfance, les difficultés des maisons de retraites face au coronavirus, et la façon dont le vivent les soignants, les résidents et leurs familles, tout cela sent le vécu et est vraiment émouvant. Je me suis laissée emporter dès la première page et jusqu'à la dernière j'ai aimé.
Voilà un auteur que je vais suivre et que je lirai à nouveau avec plaisir.
Je recommande cette lecture !
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C'est l'histoire de Cath, aide soignante à l'EHPAD Les Hortensias.
Elle rencontre son quotidien entremêlé de flash back avec son enfance.
Sa relation particulière avec Esther et le moment où tout bascule avec Monique.

Histoire émouvante, que j'ai lu en 3 jours. Envie de savoir la suite, d'en découvrir plus sur la relation entre Cath et Monique...
Plus qu'une histoire de soignant, une histoire de famille, d'amitié et du deuil.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Mon chat n’a pas de nom. Il y a quelques années de ça, quand je l’ai trouvé dans la cage d’escalier, j’ai pensé que son maître viendrait le réclamer, alors je ne lui ai pas donné de nom. C’est comme quand on trouve un gamin perdu dans les rayons d’un supermarché, on ne le rebaptise pas, ça ne se fait pas. Mais voilà, une semaine s’est écoulée et puis une autre et personne n’a réclamé ce chat. Je n'ai pas eu la cruauté de le mettre dehors. Il est resté à la maison et Laura et moi, on a continué à l’appeler « mon chat ». Ce n’est pas très recherché comme nom, j’en conviens. En tout cas, ça ne ressemble pas à ceux que ma mère choisissait pour chacune des bêtes poilues qu’elle recueillait. Si je me souviens bien, il y avait Zola, Stendhal ou encore Hugo. Enfant, je ne comprenais pas pourquoi elle donnait à ses animaux des noms de rue. J’imaginais qu’elle voulait peut-être immortaliser l’endroit où elle les avait ramassés, pour leur rappeler d’où ils venaient(...).
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Avant l’échappée folle d’Albertine, les portes s’ouvraient dès que quelqu’un passait devant le détecteur de mouvements. Maintenant, il faut un code pour sortir, parce qu’Albertine est une pro de l’évasion. Elle perd la tête pour un tas de choses, mais elle se souvient parfaitement de son ancienne maison, de son chat blanc et des légumes qu’elle cultivait. Et elle refuse de renoncer à sa vie d’avant. Elle passe son temps à échafauder des plans pour s’évader de la résidence et rentrer chez elle. Si elle avait été plus sportive, elle se serait sans doute enfuie par la fenêtre en nouant ses draps.
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Plus je les observe, plus je trouve de la beauté dans ces visages vieillis. Dans le regard de nos résidents, il y a souvent une douce mélancolie. S’ils sourient, leurs yeux se mettent à briller et on devine leur âme d’enfant.
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Depuis que la 102 est à la résidence, je n’arrive plus à penser. Elle me hante comme le fantôme de mes pires cauchemars. Je n’en dors plus. Je me demande si elle est ma mère ou une vieille dame sur laquelle je projette toute la laideur de mon enfance
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Si j’avais été orpheline, j’aurais pu me construire avec une famille adoptive. Appeler ma nouvelle mère « Maman ». Elle m’aurait sincèrement aimée et m’aurait répété chaque fois où je doutais de moi que j’étais quelqu’un de bien. Mais ma mère n’a pas eu la bonté d’âme de m’abandonner (...).
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