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EAN : 9782070363124
Gallimard (08/05/1973)
3.97/5   19 notes
Résumé :
Le roman de Claude Aveline, L'Abonné de la ligne U, a été adapté à la télévision par Yannick Andréi.
Ce feuilleton de 40 épisodes de 15 minutes, en noir et blanc, réalisé en 1961, sur un scénario de, l'auteur lui-même, fut diffusé à partir du 15 octobre 1964 sur la première chaîne de l'O.R.T.F. en noir et blanc.

l'inspecteur Belot, de la PJ, mène l'enquête pour démasquer le meurtrier, abonné de la ligne U, et dénouer les liens d'une sombre ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Chaque année, avant le salon de l'automobile, Étienne Tavernier avait l'habitude d'emprunter un autobus de la ligne U.
Chaque année, avant le salon, il visitait les agences de Bruxelles, d'Amsterdam et de Londres.
Il faut dire qu'Étienne Tavernier était, à Paris, le directeur de la principale agence des automobiles "Gascogne".
Ce lundi-là, le 3 octobre, à deux heures moins cinq de l'après-midi, Étienne Tavernier fut assassiné à sa descente de l'autobus.
Un inconnu, descendu sur ses talons, lui déchargea son pistolet dans le dos ...
L'affaire était prometteuse.
Quelques courts extraits d'une vieille série TV jetés sur la toile m'avaient été offerts en guise de bande-annonce.
J'aurai bien parié que, sur la plage, la lecture de "l'abonné de la ligne U" allait être le feuilleton de mon été.
Et, patatras, soudain, ce fût le drame !
Le temps a tourné à la flotte.
Et le livre s'était révélé bien ennuyeux !
A quoi ça tient ?
L'inspecteur-principal Belot, pourtant, a toutes les qualités pour devenir, peut-être pas une star du genre, mais tout au moins un personnage que l'on retrouve avec plaisir.
L'originalité de l'enquête se situe dans son angle de vue.
Elle semble être guidée, sous l'oeil bonhomme de l'inspecteur-principal, par le témoin clé de l'affaire : Mme Collet.
Le hic, parce qu'il y a un hic !
C'est que le style de l'écriture est sans aspérité, que le récit est sans véritable rebondissement.
Et que la lecture devient vite monotone et sans intérêt.
Je l'ai donc abandonnée, puisque depuis "Comme un roman" de Daniel Pennac, je sais que j'en ai le droit.
Et puisqu'il semblerait, toujours d'après ce bon Daniel Pennac, que j'ai un peu tous les droits, j'ai directement été à l'épilogue.
J'étais pas si fier !
J'ai longuement regardé autour de moi avant de le faire.
Mais à mon grand soulagement, l'enjeu n'en valait pas la chandelle.
Car sans pourtant le déflorer, on peut dire de l'épilogue qu'il ne réveille pas l'ouvrage ...



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En 1964 parut à la télévision française (une seule chaîne en noir et blanc à l'époque) un des premiers feuilletons (le premier peut-être ?) en 40 épisodes de 15 minutes chacun. Ce feuilleton était tiré d'un roman policier publié au sortir de la guerre en 1947. Confidence : je n'aurais jamais été amené à lire ce roman peu connu si, en 1964, le petit Yakou, 8 ans à son joli compteur tout neuf, n'avait suivi les 40 épisodes à la télévision française en compagnie de sa famille. Après chaque épisode, mes frères et moi débattions frénétiquement de qui était le coupable (sans le trouver évidemment).

C'est donc une certaine nostalgie qui m'a poussé à lire le roman, l'intrigue ayant totalement disparu de mon cerveau, seules y subsistant quelques images frappantes du feuilleton, images reliées à pas grand-chose (pour ne pas dire rien). En revanche, l'un des acteurs, Jacques Duby, je m'en souviens fort bien, et de son visage, et de sa voix particulière, et de son phrasé en mitraillette, car il se rendit très célèbre par la toute première publicité jamais vue à la télévision. C'était sur le boursin, drôle pour des gamins de notre âge, et de cette pub, je m'en souviens mieux que le feuilleton… Il est vrai que c'était quelques courtes années plus tard.
Ici : https://www.youtube.com/watch?v=6FcNmyJnPvg

Bon, revenons à notre roman. On ne pourrait plus en publier de ce type à notre époque. Il manque singulièrement de rythme, piétine souvent, s'enlise un peu dans des dialogues inutiles et improbables, et met en scène des tempéraments et des comportements qui n'existent plus.

Et pourtant… Et pourtant, si on ne considère que l'intrigue, elle est excellente, reposant entre autre sur cette phrase (« ça n'a rien à voir » prononcé par l'un des protagonistes). Il y a, comme dans ces bons vieux romans policiers d'antan, une astuce que le lecteur n'est pas près de trouver et qui fait la force de la structure d'ensemble. Un(e) auteur(e) moderne, usant des codes actuels et revivifiant le tout avec une écriture plus nerveuse, aurait (j'en suis sûr) un franc succès avec cette histoire.

Mais elle a déjà été inventée. Hommage donc à Claude Aveline.
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Ma première lecture de la Suite policière de Claude Aveline, vers 1975... Un vrai feuilleton, fort agréable à dévorer, qui m'a amené à lire les autres enquêtes de Frédéric Belot.
Claude Aveline avait trouvé le ton, pour des polars assez proches (mais cependant différents) de Simenon ou Boileau-Narcejac.
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Une e mes premières découvertes en termes de policier. Une énigme bien ficelée, du suspens entretenu jusqu'à la fin.
Bref, du Claude Aveline pur sucre.
Et cela m'a donné envie d'en découvrir d'autres.
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1964 ed; Drôle et plutôt moderne
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Mes hommages, monsieur Picard, et mes excuses de vous imposer des recherches qui, je le crains pour vous, ne seront pas faciles.
Sais-je même qui je suis ?
Je ne me vante pas d'ailleurs des événements d'hier.
Je compte faire mieux demain, pour les autres et pour moi.
L'abonné de la ligne U.
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Belot les avait jugé l'un et l'autre : M. Colet, 12 sur 20 (il avait dit : "Avec son épingle de cravate, on l'aura tout de suite repéré."), Mme Colet, 15 sur 20 (elle avait tout de suite répondu : "Mais mon pauvre ami, cela s'enlève une épingle de cravate ! ") et même 17 sur 20 (elle avait ajouté : "Surtout si on l'a mise exprès pour attirer l'attention .") Mme Colet ressemblait à une charmante souris, M. Colet à un gros Chat.
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Video de Claude Aveline (3) Voir plusAjouter une vidéo

Un assassinat aux Champs Elysées
Feuilleton en quarante épisodes, adapté par Claude AVELINE d'après son roman éponyme.En 1961 le jour de l'inauguration du Salon de l'Auto, vers 14 heures, un autobus de la ligne 83, part de la porte Champerret, chargé entre autres voyageurs, des Colet, couple d'Avignonnais en vacances à Paris et d'un monsieur qui s'installe en face d'eux et lit son journal. Un homme qui a d'abord suivi...
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