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sur 2133 notes
« Il parla de choses fort simples, disant qu'il appartient à un goéland de voler, que la liberté est dans la nature même de son être, que tout ce qui entrave cette liberté doit être rejeté, qu'il s'agisse d'un rite, d'une superstition ou d'un quelconque interdit. »

Je n'imaginais pas que ce livre allait se résumer pour moi à cette citation. Je la trouve très belle. Mais j'avoue à ma grande honte que c'est bien là le seul élément qui me restera de cette lecture. Je suis trop hermétique à ces pensées qui volent si haut. Pensez donc... à des kilomètres de la terre et à une vitesse faramineuse, comment prendre le temps de savoir ce qui se passe, ce qu'on me dit ? Je n'entends plus, je me ferme dans mon petit trou bien ancrée dans mes terres connues, rassurantes. Oserais-je prendre un tel envol ? Un jour...
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Très beau conte philosophique. Jonathan Livingston le goéland, est exclu par les membres du clan qui ne comprennent pas son désir de voler, eux qui ne se contentent de voler que pour se nourrir. Jonathan veut être Libre et sa liberté c'est de pouvoir voler sans limite.

Challenge Petits plaisirs 2016
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Un goéland qui ne se résout pas simplement à satisfaire son besoin primaire de se nourrir, décide d'apprendre à voler toujours plus vite et toujours plus haut...
Ce texte court et poétique est non seulement un hymne à la liberté, mais aussi un prétexte pour louer les vertus du dépassement de soi-même, du travail, pour réussir, mais aussi la force de la volonté, l'indépendance d'esprit, le leadership, la transmission du savoir à ses proches, aux générations suivantes...Toutes choses qui permettent justement d'accéder à une vraie liberté de conscience par rapport au carcan de la communauté où l'on vit, cette liberté permettant de produire à son tour du progrès et de l'enrichissement pour la société tout entière.

Enfin, ce n'est que ma lecture...un livre de coaching, finalement !


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***
Une fable sur la liberté, le passage à la vie d'adulte avec l'affirmation de ses choix, l'envie de se dépasser malgré les critiques et les dangers...
Un écrit philosophique par forcément à la portée d'adolescents avant 13 ou 14 ans. Mon fils de 12 ans n'a pas tout compris et s'est senti peu impliqué dans cette lecture.
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Lire Jonathan Livingston le goéland, assise sur un rocher à 2000 mètres d'altitude en admirant le décollage et le vol de mes amis parapentistes l'année de mes 20 ans, c'est une expérience qui n'a pas de prix !!!
Un livre exceptionnel que j'ai eu envie de relire en regardant, fascinée, les fous de bassan sur l'île de Bonaventure au Québec !
Un livre synonyme de rêve et de liberté !
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C'est un tout petit roman, moins de cent pages dont plusieurs sont des illustrations; un tout petit roman que j'ai mis pourtant longtemps à lire. La version française avait été offerte mes enfants dans les années 80 mais alors je ne l'ai pas lu. Peut-être m'est-il tombé des mains ou encore le titre ne m'a pas séduite, les goélands étant loin d'être mes oiseaux préférés… C'est récemment que le livre m'est revenu en main, comme une lecture obligatoire dans un cours d'espagnol et c'est donc d'abord par l'espagnol que j'ai abordé l'oeuvre avec, en regard, la traduction de Clostermann en français. Mais celle-ci, loin d'être littérale, m'obligeait à sortir à tout bout de champ mon dictionnaire ou encore la version originale en anglais. Bref, j'ai voyagé d'un texte à l'autre et cette lecture en pointillés m'agaçait. J'ai fini, pour me faire une idée plus claire, par lire de bout en bout la version originale, devançant ainsi la lecture dans le cadre du cours d'espagnol.
Et ce que je craignais est arrivé: je n'ai pas aimé la leçon de morale. L'auteur, à travers l'histoire de Jonathan Livingston le goéland, nous invite à nous dépasser, à trouver notre propre chemin de la perfection à travers le non-conformisme, le travail incessant et surtout nous laisse entendre que cette perfection ne peut arriver que lorsque nous cessons de nous croire limités…. On croirait lire un manuel de développement personnel! Comment peut-on adhérer à de telles balivernes ? Certes, une partie du message me convient: celle qui consiste à inciter au travail pour développer un talent, celle aussi qui consiste à rechercher la liberté en dehors du conformisme. Mais l'autre partie, celle de l'atteinte de la perfection, celle du pouvoir de la conviction que nous ne sommes pas limités n'est pour moi que foutaise intellectuelle. Je crois que nous sommes, au contraire, essentiellement limités et bien connaître ses limites est, selon moi, un atout indispensable pour éviter bien des déconvenues. de plus, je ne crois pas qu'il soit très sain de chercher à atteindre la perfection en quelque discipline que ce soit.
Pas besoin d'en dire plus, je n'ai pas aimé ce livre et je doute aussi qu'il soit vraiment du goût des adolescents à qui il semble destiné… Alors, je m'interroge: quest-ce qui a pu faire que ce roman soit si souvent encensé ?
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Je dédie cette critique à Gouelan, dont je recommande les textes qu'elle publie sur short-éditions.Notamment...Fanfan le goéland !

Voilà un texte original, touchant, intelligent, qui m'a beaucoup plu.Je ne le connaissais que vaguement, et dans la perspective de le donner à lire aux élèves, je me suis "plongée" dedans. Et ce ne sont pas des restes de poisson que j'ai saisis, comme les goélands le font, en principe.Non, c'est une sagesse, une générosité délivrés par l'auteur, à travers ce beau conte initiatique.

J'ai suivi Jonathan dans sa recherche de liberté, d'envol vers ailleurs.Même si cela l'oblige à être exclu du groupe, à se retrouver solitaire, il va au bout de son rêve.Cela l'entraînera dans une autre dimension, où il rencontrera des idéalistes comme lui, notamment Chiang, surnommé " L'ancien", qui saura lui transmettre une transcendance et une véritable philosophie de vie.

Jonathan sera ensuite un "passeur" , lui aussi, un " professeur" enthousiaste et généreux.

Cet hymne à la vie, au dépassement de soi, à la tolérance est vraiment magnifique .Envolons-nous avec Jonathan vers les cimes et les cieux !
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Cette histoire de goéland résonne particulièrement dans le contexte actuel…
Cessons de voler au ras de l'eau pour quérir notre pitance. Relevons la tête , déployons nos ailes et prenons de la hauteur. Nos potentialités sont immenses, notre conscience illimitée, notre liberté infinie….si , nous osons dire non aux règles établies, repoussons les limites qui nous sont imposées par les autres, et par nous-mêmes, pour notre bien et pour le bien de chacun.
Liberté et responsabilité vont de pair.
« Pauvre Fletcher, ne te fie pas à tes yeux, mon vieux. Tout ce qu'ils te montrent, ce sont des limites,les tiennes. Regarde avec ton esprit, découvres ce dont d'ores et déjà tu as la conviction et tu trouveras la voie de l'envol »

La découverte de soi nous révèle l'amour de l'autre.
« Il faut t'efforcer de voir le Goéland véritable - celui qui est bon – en chacun de tes semblables et l'aider à le découvrir en lui-même. C'est là ce que j'entends par amour. »
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Richard Bach est un ancien pilote de l'armée de l'air américaine. de ce fait son chef-d'oeuvre «Jonathan Livingstone le goéland» a souvent été rapproché du Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry.
Un jeune goéland, Jonathan, a une passion pour le vol. Il cherche sans cesse à perfectionner ses connaissances, à toujours mieux réussir. Cette passion l'entraîne dans une quête d'absolu pour laquelle il va transgresser toutes les lois du Clan. Cela ne le fera pourtant pas renoncer et il mènera alors une existence extraordinaire.
Ce petit texte d'une cinquantaine de pages est un conte philosophique qui promeut les idées de liberté et de perfection. La liberté est un droit, il ne faut pas y renoncer. Pour l'auteur, le Paradis est ouvert à tous, mais la condition est d'y travailler sans relâche, car le Paradis c'est la perfection.
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❤️ 📜𝕸𝖔𝖓 𝖗𝖊𝖘𝖘𝖊𝖓𝖙𝖎📜 ❤️

Jonathan Livingston le goéland



c'est un récit métaphorique et parabolique sur les notions de liberté et d'amour qui nous fait réfléchir sur notre "moi" . hou la ! dur dur non ? ne vous affolez pas !!

Renforcer la confiance en soi, et discerner que , dans la race humaine dont nous appartenons ,les choses se passent (j'ose à le dire !) comme si on voudrait nous couper les ailes .

Dans ce récit on suit , le chemin initiatique de Jonathan , qui peut être aussi et certainement le chemin d'un être humain qui veut sortir
du carcan de la raison et rechercher une autre vie .
Les Goélands sont tous ensembles , dans le même ciel , ils progressent tous avec les mêmes habitudes , avec un langage symbolique commun.
Mais Jonathan recherche quelque chose de différent, quelque chose de secret.
Tout ce qui l'intéresse dans la vie est de parfaire sa maîtrise du vol.

Comment voler plus haut, plus rapidement ? pour échapper à une vie misérable faite de compétition pour se nourrir ?
Comment gagner en qualité de vie , en niveau de bonheur.

Richard Bach ! on s'en rend compte au fil de la lecture , que l'histoire de Jonathan le Goéland , c'est en fait l'histoire de l'homme
dans toute sa lutte pour y arriver et sa splendeur quand le but est atteint , magnifier, spiritualiser, sublimer.
Voila la quête de Jonathan et celle de l'homme.
Dépasser un certain niveau de connaissance, se situer au-delà.

Jonathan passe par des épreuves difficiles : tâtonnements, échecs, incompréhension, découragement, exclusion, honte, solitude…
Vous ne trouvez pas que tout cela ressemble , à la vie de l'homme ? dès qu'il a acquit la compréhension de se débrouiller seul
pour acquérir sa notoriété de citoyen!!

On retrouve chez Jonathan aussi un aspect prophétique.
vous le découvrirez en lisant ,il est annonciateur. Avant-coureur. d'une chose sublime .

Le roman nous invite nous-même lecteurs à remettre en cause les normes de la société et de la culture, à oser être nous-même,
mais aussi à faire preuve d'amour, à partager les découvertes et savoirs acquis dans un but éthique ( ensemble des conceptions morales)
de rendre la vie de toute la communauté plus belle.

On retrouve également dans ce récit la notion de bouc émissaire et oui le pauvre Jonathan !!:
la communauté préfère exclure Jonathan (bouc émissaire) plutôt que de prendre le risque de changer.
Toute innovation menace la survie du groupe , il ne faut pas oublier que l'innovation dans certains domaines fait peur .
Toute l'histoire de l'humanité pourtant est fondé sur ces principes : tout innovateur doit donc être exclu au plus vite,
au risque que certains membres (notamment les plus jeunes) soient “contaminés”
par des idées nouvelles pouvant faire perdre leur pouvoir aux dominants. (j'ose ici aussi à le dire !)
Pas mal de choses hein ? pour un petit livre de 100 pages ?
J'ai aimé ce récit ,un conte aussi ,bien écrit, facile à lire et comprendre même
par les jeunes lecteurs (avec l'aide de papa et maman ou les grands parents !)
car l'auteur en fait de toute chose retranscrit la vie d'un simple oiseau (qui réfléchit ,lui !)
en comparaison à la vie de l'homme. ( qui réfléchit lui aussi , mais parfois mal!!!!)
Tout est dit

Bonne lecture ! les kikis Babeliotes!!
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