Joli conte initiatique pour lecteurs de tout âge. Comme quoi un petit livre peut être costaud. Je pense notamment au Petit Prince.
Jonathan Livingston n'est pas un goéland comme les autres. Il veut voler toujours plus haut et plus vite, pour être libre et non pas pour se contenter de voler juste pour se nourrir. Son attitude ne plaît pas à sa communauté et va s'en voir exclu. Malgré son exclusion et sa tristesse de ne pouvoir partager ses découvertes, il va continuer et poursuivre son ambition jusqu'à ce qu'il fasse la rencontre d'amis...
Livre joliment illustré, poétique et drôle où l'amour et la liberté font bon ménage !
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Un grand livre, qui traite avec coeur de notre singularité et de la liberté à acquérir.
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Un splendide hymne à la Liberté !
Un conte à la fois poétique et initiatique, voilà un grand, grand livre !
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Lorsque j'ai découvert ce court roman je me suis tout de suite attachée au héros, cet oiseau qui est marginalisé car il pense différemment et aspire à une élévation que ses pairs désapprouvent.
La quête existentielle, le besoin de se dépasser, la soif de liberté font de ce texte une ode à la volonté et à la différence féconde.
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Adolescente, je me souviens d'avoir lu d'une traite Jonathan Livingston le goéland, transfigurée par cette fable initiatique d'un goéland qui atteint un nouveau niveau d'existence en s'affranchissant des règles des siens et en suivant sa passion : le vol.
Hélas ! Quinze ans plus tard le charme prends beaucoup moins bien... Autant je peux tout à fait adhérer au message d'anticonformisme et à l'invitation à suivre sa passion, à l'ode à la liberté qui vibre au bout des rémiges de Jonathan, autant je me pose aussi toutes sortes de questions et des remarques un peu sardoniques traversent mon esprit pendant que je relis ce très court livre…
Développement personnel ? Ok. Méditation et éveil de soi ? Ok. Mais de là à traverser des rochers et à voyager dans le temps... Et d'ailleurs c'est quoi exactement la morale, qu'en le voulant suffisamment fort quelqu'un d'handicapé physiquement peut miraculeusement retrouver sa mobilité ? Que les pilotes d'avion de chasse et les accros à l'adrénaline sont déjà un cran plus près de la transcendance que nous-autres pauvres piétons ? (Parce que oui, l'auteur a été pilote et ça se sent ! ^^)
Et elles sont où les goélettes ? Et Mohammed le goéland d'ailleurs ? (Parce que bon : Jon, Fletcher, Henry, Calvin… on voit vite apparaître comme un thème patronymique, à peine rompu par Chiang le goéland, l'Ancien perclu d'une sagesse qui a des échos bien entendu asiatiques.) Et je ne sais non plus trop que penser de la métaphore plus ou moins filée avec le Grand Goéland, qui finit avec un parallèle un peu hasardeux sur l'ascension de Jésus/Jon qui laisse derrière lui son disciple Pie- pardon, Fletcher pour continuer à porter la bonne parole…
Bref, plus de lard que de cochon dans cette relecture...
Et pourtant elle est bien belle, ma vieille édition poche aux pages jaunies, illustrée de photos de goélands en vol dont les silhouettes parcourent les pages… Mais non, autant j'ai apprécié l'Alchimiste il y a peu de temps, autant Jonathan ne parvient plus à me faire décoller... Dommage !
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Une très jolie fable, très poétique sur l'épanouissement, l'amour, la confiance … il faut lire entre les lignes, et ne pas se fier à la simple histoire d'un goéland qui rêvait de voler plus haut plus loin et plus vite que les autres. Chacun suit sa propre voie vers la sagesse
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