Un oiseau, l'océan, la liberté d'être soi et de faire fi du regard des autres. Intemporel écriture d'un conte initiatique sur un goéland très humain.
Je ne sais pas si les photos dans l'édition de base sont placées aux mêmes endroits mais ici, il arrive qu'elles coupent une phrase. Il fallait bien lui trouver un défaut, la perfection n'existe pas…
Je l'ai commencé hier matin, une vingtaine de pages, et le soir dans mon lit, je n'ai pu m'empêcher de repenser à ces quelques phrases qui m'ont fait pressentir le coup de coeur.
« Il combattrait désormais cette force qui le poussait à apprendre. Il n'y avait plus de défi et donc plus d'échec. » (Page 22).
L'auteur a eu la bonne idée d'utiliser et humaniser un animal qui a pour but d'apprendre à voler pour que chaque lecteur puisse s'identifier comme il le souhaite à Jonathan. Au-delà d'apprendre à voler, c'est avant tout de la liberté dont il s'agit.
Jonathan Livingston le goéland, se passionne, se résigne à être comme tout le monde mais le coeur n'y est pas. Il vole, tombe mais à chaque fois se relève, apprend de ses erreurs et s'élève au-dessus de tout.
« Jonathan le Goéland comprit que l'ennui, la peur et la colère sont les raisons pour lesquelles la vie des goélands est si brève et, comme il les avait chassés de ses pensées, il vivait pleinement une existence prolongée et belle. » (Page 42).
Il y a quelques autres personnages mais c'est avant tout le fond de l'histoire qui est intéressante. Notre protagoniste évolue quand même, il a une quête, un but et une fin.
Ce petit livre de moins de 150 pages a été plus efficace que la plupart des ouvrages bien-être, de développement personnel que j'ai lu.