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3,7

sur 473 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dans le passé, c'était l'age d'or. Il y avait le pétrole et la technologie. Une époque où chaque solution à un problème n'en engendrait pas un autre. Après des catastrophes liées aux manipulations génétiques, après la crise énergétique de la fin du XXIe siècle, la calorie devient le bien le plus recherché. L'énergie de base est désormais mécanique. Elle est stockée avec difficulté dans des piles à ressorts. Les ordinateurs fonctionnent avec des pédales et les scooters sont à ressorts. Les carburants fossiles sont très rares. Les hommes des calories, avec leurs labos et leurs nouvelles souches de semences soigneusement cultivées nourrissent le monde. Les animaux sont modifiés pour travailler plus efficacement en dépensant moins de calories. Des royaumes et des pays entiers ont disparu...

Dans ce monde, tous fruits et légumes ont disparu, plus rien n'est naturel, on y mange du riz U-Tex, Anderson Lake trouve un fruit qui a résisté à la rouille vésiculense, un fruit parfait !!! Il sait qu'il y a quelque part, dans ce pays, une banque dans laquelle sont cachés des milliers de semences, un trésor... Mais Anderson Lake va rencontrer Emiko...

Dans ce futur proche, le Nouveau peuple ne pose pas de question... Emiko, était, une merveille, ici elle n'est rien d'autre qu'une automate. Les hommes ne voient que du dégoût dans ses mouvements étrangement saccadés, ils grimacent de son existence même. Emiko « la fille automate » a été bien conçue et bien entraînée. Elle vivait au Japon, elle avait un propriétaire, elle avait son propre appartement climatisé, mais maintenant, elle vit dans un taudis. Maintenant elle est devenue un jouet illégale... Chaque matin, elle regarde vers le nord, surtout depuis qu'elle sait qu'il y a un pays peuplé par les automates. Elle ne peut s'empêcher de rêver de cet endroit sans maître.

Un livre, je vous l'accorde, qui contient une quantité certaine de personnages, une histoire assez complexe, qui multiplie les enchevêtrements de situations qui rendent difficiles le suivi de l'intrigue et un héros (la fille automate comme indiqué dans le titre) qui n'appariait pas assez à mon goût, nous avons, ici, un roman avec une histoire très riche !!!

Un livre dans lequel je n'ai pas arrêté de me dire qu'il était criant de vérité sur notre monde futur...
Un très beau roman d'anticipation qui fait froid dans le dos !!! Paolo Bacigalupi m'a conquise !!!

Seule remarque qui m'a gênée... les noms des personnages, qui je le disais plus haut, sont trop nombreux, mais qui, en plus, ont une consonante asiatique n'a ralenti dans ma lecture et je le regrette...
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Nous sommes dans un monde apocalyptique où tout le monde à peur de maladies mutantes. la nourriture est produite sur place, rien ne doit être importé. Des étrangers ont installé des usines pour produire énergie et nourriture génétiquement modifiée. le ministère de l'Environnement et celui du Commerce se tirent dans les pattes.
J'ai eu du mal à accrocher à cet univers et au but que l'auteur vise. On rentre dans le vif du sujet et j'ai mis du temps avant de comprendre les rouages, les tenants et les aboutissants de l'intrigue. L'écriture est fluide et agréable, mais je n'ai pas vraiment été séduite par cette lecture. Je suis passé à côté des personnages, trop nombreux pour qu'on s'attache. En bref, une déception...

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Quand on s'intéresse un tant soi peu à la littérature de l'imaginaire, il est presque impossible de n'avoir pas entendu parler de la Fille automate. Ce premier roman de Bacigalupi a raflé le trio incontournable des prix de l'imaginaire (Hugo, Locus, Nebula) et a déchainé les passions.

Le roman nous plonge dans un futur dévasté où plus grand chose ne tient debout. L'énergie est rare et convoitée. Les fruits et légumes ont disparu et ont été remplacés par des produits génétiquement modifiés pour résister aux maladies dévastatrices. Ce futur ne semble pas si aberrant lorsque l'on met en relation les éléments du roman de Bacigalupi avec les évolutions actuelles de la science comme les animaux clonés, les OGM, les maladies comme le H1N1 ou le SRAS. Alors du côté de la description d'un futur brutal et pas si éloigné de la réalité, Bacigalupi réussit son coup.

Mais du côté des personnages, je n'ai pas accroché du tout. Ils sont nombreux à évoluer dans un Bangkok coupé du monde. Il y a ces fonctionnaires qui cherchent à préserver l'indépendance du pays, ces occidentaux travaillant avec cynisme pour des multinationales de l'agroalimentaire, ces réfugiés japonais ayant un statut de quasi-esclaves mais je ne les ai pas trouvé intéressants. Et puis Emiko, la fille automate, a un rôle bien peu important par rapport aux autres personnages. Elle est sous-exploité alors que lorsque l'on s'intéresse au roman on peut croire que la fille automate va être le personnage principal du roman. Ce qui n'est pas le cas. de plus son destin apparait assez basique. Elle ne cherche pas à se transcender. Elle veut juste retrouver des créatures comme elle. Donc celle qui à mes yeux devait porter le roman a bien peu d'ambitions.

Alors La Fille automate est un roman qui m'a à moitié déçu et à moitié satisfait. La description de ce futur est marquante mais les personnages ne permettent pas de faire passer rapidement la lecture de plus de six cents longues pages.
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Un livre qui m'a donné bien du fil à retordre ! L'univers est complexe et inventif, mais on peine à s'y sentir à l'aise. On se retrouve plongé-e dedans sans introduction, préavis ni aucune forme d'explication. On tâtonne, on comprend petit à petit au détour des conversations entre les personnages, des non-dits et des petites choses qui sont là parce que c'est comme ça, sans être jamais explicitées. La plupart des personnages sont très peu attachants, pour ne pas dire antipathiques. Au final, si l'on éprouve de la satisfaction à comprendre ce qui se déroule, le manque d'attachement aux personnages et la difficulté à s'imprégner de l'univers rend la lecture fastidieuse.
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Ces dernières années, la SF a pris de plus en plus de place sur ce blog (et c'est tant mieux). A présent, je me dirige spontanément vers le rayon des littératures de l'imaginaire lorsque je rentre en librairie, et j'essaie de lire au maximum les ouvrages primés car je sais que contrairement aux prix type Nobel ou Goncourt, j'ai de grandes chances d'apprécier ma lecture. Je ne pouvais donc pas passer à côté de ce roman qui a remporté - excusez-moi du peu - 7 prix, et pas des moindres !

Je ressors de cette lecture contentée, mais pas forcément enchantée. Que l'on soit bien clair : La fille automate est de la bonne, de la très bonne SF même. Je tire mon chapeau à Paolo Bacigalupi qui a su construire une anticipation sophistiquée et opulente, incroyablement réaliste, qui tient parfaitement debout (jusqu'à en faire froid dans le dos). Mais j'ai eu franchement du mal à accrocher à l'ambiance...

Dès le début, le lecteur est plongé dans un monde assez déstabilisant : ce qu'il a connu n'est plus, mais ce qu'il a sous les yeux n'est pas si éloigné de notre réalité. Anderson Lake est un blanc, un farang venu travailler à Bangkok, seule cité d'Asie qui n'a pas été engloutie par la brusque montée des océans et où le commerce, légal ou non, est encore florissant. Officiellement, il reprend une usine qui tente tant bien que mal de produire des piles énergétiques à base d'une solution d'algues. Oubliés, charbon et électricité : le gaz et les joules produites par l'effort humain ou animal sont les seules énergies encore exploitées. Officieusement pourtant, Anderson Lake a une mission bien plus importante : découvrir d'où viennent tous ces mystérieux fruits et légumes qui inondent les marchés de la ville... L'auteur dresse en effet un monde où les maladies se sont adaptées plus rapidement que les OGM ; résultat, la quasi-totalité des pays du monde, dépendants de souches modifiées, ne peut assumer son autonomie alimentaire et doit se contenter de céréales toujours plus artificielles pour survivre.

Flippant, n'est-ce pas ? Cette main-mise mondiale sur les semences, ça vous rappellerait pas quelque chose ? Je vais le dire tout de suite : j'ai été scotchée par le réalisme et la justesse des pistes que Paolo Bacigalupi explore. Ce scénario catastrophe ne paraît pas tant éloigné... Ultra-poussée, la fiction l'est dans ses moindres détails. Les personnages, aux liens complexes et pas toujours évidents au premier abord, mais dont chaque actes même le plus insignifiant, provoque de grandes conséquences et modifie le quotidien des autres ; la ville de Bangkok, véritable cité-état, régie par une politique sophistiquée et aux problématiques sociales et économiques multiples et délicates ; la lutte de pouvoir entre grandes firmes agro-alimentaires... tout est minutieusement construit, et le travail est titanesque.

Voilà pour les éloges (et il y en a !). Pourquoi alors cette appréciation globale un peu tiède ? Tout simplement car j'ai eu du mal à m'immerger complètement dans le récit, notamment dans cette ambiance cosmopolite très particulière. La culture asiatique, à laquelle je suis, je dois l'avouer, assez hermétique, est omniprésente, et s'enrichit de nombreuses croyances et religions hétéroclites. Prenez toute l'Asie, secouez-là un bon coup, et vous voilà plongés dans cette nouvelle Bangkok où tentent de cohabiter tant bien que mal Thaïlandais, Malaisien, Chinois, Japonais... C'est à en perdre son latin ! D'autant que de nombreux termes ne sont pas traduits, et cela m'a parfois posé de réels problèmes de compréhension. Finalement, j'ai vraiment eu l'impression d'être moi-même une farang, complètement dépassée et perdue par cet ailleurs trop étrange... Je vous conseille pourtant sans retenue de lire ce grand récit de SF, intelligent et bien mené, crédible de bout en bout.
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On a du mal à entrer dans cette histoire du fait que rien n'est présenté au départ, et qu'il y a des mots étrangers que l'on ne comprend pas tout de suite.
Et pourtant, on s'accroche à ces personnages, à cette histoire pour découvrir plus en détail de quoi il en retourne. Les personnages justement, sont hauts en couleurs, attachants et intéressants à leur manière, tous très différents.

La fille automate, c'est l'histoire d'un déclin : celui d'une société, d'un système et de ses protagonistes. Peu importe ce qui arrivera par la suite, aujourd'hui, au moment présent, les uns et les autres tentent de survivre dans ce monde pourtant étouffant, et de se diriger vers un avenir meilleur... s'il existe.
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Je découvre l'oeuvre de Paolo Bacigalupi avec La fille automate, une lecture loin, très loin de ce que j'imaginais. Je vous parle aujourd'hui d'un roman de science-fiction qui pousse loin la réflexion sur l'avenir de l'humanité.

Emiko est une automate : objet de luxe dans son pays d'origine, le Japon, elle est devenue une esclave sexuelle au royaume thaï, où elle est considérée comme une infamie. Elle croise le chemin d'Anderson Lake, représentant d'une des plus grosses entreprises caloriques mondiales.

Je pensais l'histoire centrée exclusivement sur Emiko, mais ce n'est pas le cas ; d'ailleurs elle n'apparaît qu'au bout d'une cinquantaine de pages. Mais le point de vue alterne entre plusieurs personnages, aux origines et aux intérêts très différents. Ils sont remarquables de complexité : d'Anderson Lake à Kanya, du thaï au farang, ils sont tous en demi teinte, ni blancs ni noirs, luttant avant tout pour leur propre survie. On s'attache à Emiko, et on se révolte contre les traitements dégradants qu'elle subit dans des scènes crues.

Les premières pages ont été proches du calvaire, tellement elles étaient ardues à comprendre. L'auteur décrit avec une précision folle un univers très (trop ?) complexe, où s'affrontent entreprises agroalimentaires américaines et gouvernements thaïs, où les manipulations génétiques échappent à tout contrôle, où les catastrophes écologiques et les maladies menacent les Etats. Et le tout est terriblement crédible. le vocabulaire thaï utilisé ne rend pas la compréhension facile, on s'y familiarise doucement.

Même si en version poche ce roman compte tout de même 600 et quelques pages, j'aurais apprécié en savoir plus sur le devenir d'Emiko, ou du moins une fin différente, plus détaillée.

Pour conclure, "La fille automate" est très loin de ce que j'imaginais : mais le résultat final est assez impressionnant. Peu de dystopies décrivent des mondes post-apocalyptiques ainsi, avec de tels enjeux autour des ressources alimentaires.
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Dans un futur écologiquement dévasté, la Thaïlande et ses habitants luttent pour leur survie, contre leurs ennemis extérieurs et intérieurs... Au milieu de cette bataille, Emiko, l'automate japonaise, va s'éveiller...

Ce roman très noir a été difficile à apprécier au début : de nombreux personnages (aux personnalités difficiles à cernées et aux noms asiatiques), l'état des lieux écologique n'est distillé que par petites touches.

Cela laisse parfois un sentiment de brouillon. Mais finalement, on "recolle les morceaux", on comprend comment tout cela fonctionne et quelles sont les forces qui s'affrontent. Et c'est alors qu'on prend plaisir à la lecture.

Sur un fond de SF écolo, voici donc un thriller plutôt efficace dans lequel les gentils ne sont pas toujours ceux qu'on croit...
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Beaucoup d'ambition, beaucoup d'idées mais aussi beaucoup trop de fils à tirer, de personnages, de situations et sans doute d'incompréhensions de ma part : le bouquin m'est tombé des mains à la page 150. Je le reprendrai quand le temps et l'envie me le permettront, carnet de notes à la main. En attendant je passe à autre chose.
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La Fille Automate de Paolo Bacigalupi. (Genre : Science-fiction).

Editions : J'ai Lu
Prix : 8€ (Partenariat)
Année de parution française : 2013
Année de parution originale : 2009
Titre version originale : The Windup Girl.

.Résumé : Dans un futur proche où le tarissement des énergies fossiles a radicalement modifié la géopolitique mondiale, la maîtrise de la bio-ingénierie est devenue le nerf d'une guerre industrielle sans merci. Anderson Lake travaille à Bangkok pour le compte d'un géant américain de l'agroalimentaire. Il arpente les marchés à la recherche de souches locales au coeur de bien des enjeux. Son chemin croise celui d'Emiko, la fille automate, une créature étrange et belle, créée de toutes pièces pour satisfaire les caprices décadents des puissants qui la possèdent, mais désormais sans plus d'attaches.

.Mon avis : La Fille Automate est un roman paradoxal pour moi. le résumé m'avait intrigué et la couverture en a fait de même. Une couverture simple mais très jolie, avec ce visage un peu bionique. Visage qui fait réfléchir tout comme l'univers de ce roman. Mais c'est un univers aussi compliqué, que l'auteur a voulu nous faire partager. Comme le dit la 4ème de couverture, « il maîtrise son sujet ».

.Même si l'auteur maîtrise son sujet, nous en temps que lecteur on y est projeté, mais sans vraiment le comprendre. Pour ma part même, si j'ai fini le livre je n'ai encore pas tout compris de cet univers déstabilisant. Univers futuriste où l'auteur insère des mots de japonais, sans mettre de petites notes pour savoir ce qu'ils signifient. Et j'ai trouvé cela dommage, parce que je pense qu'aucun des lecteurs ne connait la langue japonaise. Ce que je regrette aussi c'est qu'il n'y ait pas eu, plus d'explications sur ce qui s'était passé avant qu'on en arrive là. Comment cet univers s'est créé, comment les hommes ont vécu la transformation…

.L'autre point gênant selon moi, c'est qu'il y a trop de personnages et je n'ai pas réussi à les identifier tous un par un. Certains sont à peine cités et les plus importants m'ont apparu distants comme s'ils ne voulaient pas qu'on les connaisse davantage au fil de la lecture. Après je pense que l'écriture à la 3ème personne en est pour quelque chose. Mais personnellement quand je n'accroche pas avec les personnages, j'ai du mal à me replonger dans ma lecture et ce fut le cas. J'avais des appréhensions vraiment. Seuls deux personnages m'ont convaincu, Emiko et Anderson, qui sont les personnages principaux. Chacun aspire à un but et c'est à travers ces buts que l'auteur nous embarque.

.Une fois les 200 pages passées, j'ai réussi à plus rentrer dans l'histoire et à comprendre un peu le système de cet univers. Mais 200 pages c'est long, pour que l'histoire commence. Je sais qu'il faut mettre à plat l'intrigue et nous projeter dans l'histoire pour construire les bases, mais on a le temps de s'ennuyer. Si je n'avais pas persévérer j'aurai surement abandonné ma lecture. Trop de descriptions dans les 200 premières pages et pas assez de dialogue pour connaitre les personnages.

.Mais bizarrement, une fois les 200 pages passées, ma lecture a coulé comme de l'eau de source et j'ai réussi à comprendre les intentions de chacun. le récit se fait plus rythmé et les descriptions douteuses se font plus rares, de telle sorte qu'on a envie de se replonger dans le roman. L'écriture de Paolo Bacigalupi m'a fasciné. Il a un style particulier qui nous permet de tourner les pages à une vitesse phénoménale. Il utilise des mots simples et même si ses phrases sont parfois longues, cela ne m'a pas dérangé.

.Mais même si l'univers est complexe, on est obligé de se poser des questions sur le devenir de notre monde à nous. L'auteur nous invite dans un monde futuriste qui pourrait bien être le nôtre dans un siècle peut être. Des filles automates cohabiteraient alors avec des hommes normaux… Il y a de quoi être perplexe, mais on ne sait pas de quoi demain sera fait. Si vous êtes adeptes de science-fiction je vous le recommande sans problème !

Lien : http://enjoybooksaddict.blog..
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