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3,7

sur 473 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je me suis offert cet opus alléchée par les nombreux prix que ce livre a glané.
Peu de surprises, après moult manipulations, contrôles, main mises et autres, le monde est plutôt pourri. De virus, de contaminants, de maladies, de cochonnerie, de politique (qui reste très "mafio-classique"). On y suit divers personnages qui habitent dans un pays d'Asie et essaient chacun à leur manière et selon leurs moyens à survivre.
Si j'aime bien les romans d'anticipation, j'ai énormément eu de mal à rentrer dans celui-ci. Pendant le premier tiers du livre je me suis battue avec les termes (questcequecaveutdiredeja, c'estquelpersoça?) et l'histoire commençant à toute allure, je tournais les pages assez indifférente à ce qui se tramait sous mes yeux. Et puis le rythme s'accélère et on reste accroché, en haleine, surtout pour savoir comment, avec leurs magouilles, kamma, contradictions, soucis, tout le monde va s'en sortir.
Cependant c'est ce rythme seul qui m'a tenue jusqu'à la dernière page, l'histoire, tous ces êtres qui (sur)vivent de débris et bricoles m'ont laissé de marbre, un peu comme si j'avais ouvert un volet sur un futur possible, regardé les habitants au dehors et refermé la fenêtre pour aller voir ailleurs. Une histoire oubliable.
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Dans un monde presque apocalyptique, et surtout post-pétrole, Paolo Bacigalupi nous décrit un monde impitoyable, où les hommes comptent peu, ouvert à toutes les magouilles et les malversations autour de la maîtrise de l'énergie. Étonnamment, nous ne sommes pas ici du point de vue américain mais en Thaïlande ! Un royaume que les grandes puissances soupçonnent de produire une nouvelle source d'énergie. le Ministère de l'Environnement est surpuissant, alors que celui du Commerce est anémique : symbole de ce monde atrophié.

Au coeur de tout ça, un automate, ou plutôt une fille automate qui a échoué ici illégalement, importée du Japon, et qui va cristalliser certains intérêts, tout en servant de catalyseur à l'action principale. Un robot qui, contrairement à certains humains, a des sentiments, et même des rêves. Un Nouveau Peuple qui s'est adapté à ce nouveau monde, auquel les humains s'accrochent sans évoluer.

Ce texte est un roman extrêmement ambitieux : sur près de 600 pages, l'auteur nous dresse le panorama d'un monde complètement bouleversé, dans lequel le lecteur est presque sans repères. Par ailleurs, le choix semble avoir été fait de ne rien expliquer, mais simplement de le mettre en face des faits et de cette nouvelle réalité. J'admets que j'ai été assez déboussolée, moi qui critiquait pourtant certains textes de science-fiction pour ados où tout était trop posément expliqué. Ici, je me suis épuisée à comprendre les nouveaux mécanismes, les nouveaux enjeux et les luttes de pouvoir. Et je ne suis pas sûre d'avoir tout bien compris, ce en quoi le vocabulaire ne m'a pas du tout aidé : entre termes anglais non traduits, mots chinois et créations de l'auteur, on en perd son latin … : yellow cards, yang guizi, compagnies caloriques, mahout, etc.

Cependant, si je ne suis pas vraiment entrée dans cet univers, je reconnais ses qualités, et même ses traits de génie, même dans certains détails (la création folle des cheshires, sortis tout droit du monde de Lewis Caroll, et trop bien réussis, au point qu'on ne les contrôle plus !)

Bref, un roman complexe, dont je ne sais trop quoi dire mais qui vaut le détour pour les fans de science-fiction.
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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Bon, avec Sur la route, c'est une des lectures qui m'a pris le plus de temps, en comptant sur un an. Au minimum, deux semaines pour arriver au bout. C'est vous dire à quel point c'est long. J'ai eu le temps de lire sept livres entre, et je m'ennuyais tellement que j'en fus réduit au stade de un chapitre par jour (et je ne sais vraiment pas comment font les gens pour lire à ce rythme ! C'est d'un fatiguant !). Alors, allons-y pour une chronique qui sera, je vous avertis, assassine.

Pour commencer en douceur, allons-y par les bons points. Parce qu'il y en a. D'abord, l'action se situe dans un pays asiatique, la Thaïlande, et dans pas mal d'années (au moins une bonne centaine). C'est une anticipation sympathique, donc. Et c'est vrai qu'on est dépaysé. Ensuite, il y a une pléiade de bonnes idées dans le roman. Et puis, il faut avouer que les différents points de vue sont sympathiques, même si ce n'est pas du tout bien exploité, à mon goût. Enfin … Euh, j'aime bien l'idée des cheshirs. le reste … Même niveau politique ça reste faible même si c'est sympathique de ne pas faire du manichéen primaire.

Passons au reste : critique assassine. Désolé aux fans, mais je dois bien dire que c'est un livre qui ne mérite pas ses prix selon moi. Les raisons, les voila.
Déjà, et c'est une constatation générale, le roman est long. Mais long ! Et poussif … En fait, il faut 400 pages (oui, je les ai comptés) avant qu'il ne se passe quelque chose. Au début, ce sont 400 pages qui nous font naviguer entre les différents protagonistes et qui ne font que mettre en place la situation. Et quand 2/3 du roman passent sans faire avancer le schmilblick, je suis désolé, ça me fait chier.
Ensuite, les personnages sont sympathiques pour certains d'entre eux, mais je dois dire que la moitié me semblent totalement inintéressant. Quand il leur arrivait des crasses, je m'en foutais. Ils seraient morts au milieu, je m'en serais désintéressé. Même Emiko, la fille automate qui est intéressante sous certain aspect, ne m'a pas du tout intéressé. Lorsqu'enfin elle prend de l'épaisseur, c'est à la fin. Je pensais qu'on aurait le droit à du développement, et non. Elle disparaît quasiment et on la retrouve un peu à la fin. Point.
Ensuite, le fait qu'on se promène entre point de vue sans qu'il n'y ai de grand changement. Certes, chacun a sa façon de voir les choses, mais rien de plus ne change. Pas d'autre style, d'autre façon d'être … C'est plat en fait.
Enfin, pour faire court, la fin. L'auteur nous pond enfin quelque chose de rythmé vers la fin, ça s'accélère et … Rien. Rien !!! Il nous fait une fin puis un twist finale et conclut en … 6 pages. Merde, le roman fait 600 pages de mise en situation, il aurait pu nous faire une vingtaine de pages pour un final correct ! Et c'est trop brutal, rien n'est résolu. Une fin ouverte, oui, une fin bâclée, non. Surtout quand c'est aussi long à venir. La seule idée que j'ai eue à la fin : Ok, tout ça pour ça. J'ai vraiment eu la sensation de ne pas avoir retiré la moindre chose de ma lecture.

Certes, il y a des pistes intéressantes sur les automates et la haine qu'ils déclenchent chez les humains, mais c'est largement en dessous de ce que pondent des auteurs comme Asimov dans ses récits sur les robots. Je lis des critiques qui parlent d'ambiance, mais lisez Enigma, l'auteur vous pose une ambiance en deux phrases. Là il vous met 400 pages à poser la situation et l'ambiance du monde. Par rapport à d'autres romans de science-fiction que j'ai lu, il perd trop de temps à tout expliquer. Il faut faire plus finement ! Ça ne vaut pas ce que j'ai lu avec Frank Herbert ou Philipe K. Dick. Sans parler du fait que ce n'est pas prenant. Je n'étais pas dedans, ça traînait, je n'avançais pas !

En résumé, pour moi, un livre poussif et lent, qui ne mérite pas son statut. Ce n'est pas prenant et les bonnes idées sont trop diluées dans la masse des détails qui vous encombrent. La fin est bâclée pour moi, et les sujets sont traités de manière superficielle. L'idée des gènes et de la trans-génétique est intéressante, mais mal exploité. le roman est long, les personnages inintéressants. En plus, je n'ai pas réussi à rentrer dans l'ambiance. Voir dans le livre en général. Passez votre chemin, pour moi ce n'est tout simplement pas un bon livre de science-fiction.
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Ce fut une corvée de finir ce pavé bourré de références obscures, de vocabulaire thaï non traduit et inexpliqué. Ces références pénibles concernent, entre autres, des personnages soi-disant célèbres, ou bien des lieux dont nous ne sauront jamais quoique ce soit, ni des uns ni des autres. Un thème excellent mais réduit à l'état d'un brouillon confus et ennuyeux qui se rapproche effectivement, comme s'en vantent les éditeurs, en plus sinistre et moins burlesque, du Desolation road de Ian McDonald que je n'avais pas réussi à finir. J'aurais du en tenir compte et passer mon chemin.
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Voilà un livre dont j'attendais beaucoup, trop surement... Auréolé de nombreux prix, il fait l'unanimité et pourtant je n'ai pas accroché. Très difficile d'approche, il faut se plonger dans ce monde post apocalyptique où l'énergie est rare, où la géopolitique est complexe, où tout est génétiquement modifié. Je n'ai pas été happé par ces histoires sombres, violentes...
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Après la crise énergétique de la fin du XXI siècle, la calorie devient le bien le plus recherché.Anderson part à la recherche de denrées rares...il rencontre Emiko, la fille automate, qui est un être artificiel sans âme que son maître et inventeur japonais a abandonné sur place dans les bas-fonds de Bangkok.
La multiplicité des personnages et l'enchevêtrement des situations rendent difficiles le suivi de l'intrigue mais je dois avouer que c'était pour moi une première lecture de roman de SF...je reconnais à l'auteur une imagination très fertile, un vrai sens des dialogues et une inventivité remarquable ce qui devrait satisfaire les amateurs de ce genre dont je ne ferai pas encore partie même après cette lecture.
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Le sujet est bien choisie. Ce roman d'anticipation a beaucoup trop de racines réels pour ne pas avoir un côté effrayant. L'univers du futur comme je le redoute mais un livre pas dénué d'intérêt pour autant.
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Plutôt déçu dans l'ensemble malgré un pitch attirant, qui se trouve être faux.
Je m'explique.
On a un titre, une couverture et un résumé.
Cependant, l'intérieur du livre se concentre avant tout sur les mésaventures politiques du pays et de sa police.
La fille automate n'y tient qu'un tout petit rôle, et son existence est secondaire.
L'histoire, et les idées de l'auteur sont bonnes, mais je pensais acheter un livre qui racontait la (sur)vie d'une fille automate. Hors ce n'est pas le cas.
Dommage.
Le 2ème point qui m'a énormément bloqué est l'utilisation systématique de termes thaïlandais. L'histoire se passant la-bas, ca semblait une bonne idée, cependant, à aucun moment nous avons droit à des explications. On se retrouve donc avec des personnages qui wai devant un phraseung, sur leur chemin pour aller manger des ngaw tout évitant des cheshires
Voila voila, incompréhensibles, et quasiment jamais expliqué..
A recommander donc aux afficionados de polars policiers/politiques.
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du mal à finir
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