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EAN : 9791030704846
496 pages
Au Diable Vauvert (07/10/2021)
3.67/5   95 notes
Résumé :
La guerre de l’or bleu fait rage autour du fleuve Colorado. Détective, assassin et espion, Angel Velasquez coupe l’eau pour la Direction du Sud Nevada qui assure la survie de Las Vegas. Lorsque remonte à la surface la rumeur d’une nouvelle source, Angel gagne la ville dévastée de Phoenix avec une journaliste endurcie et une jeune migrante texane….

Quand l’eau est plus précieuse que l’or, une seule vérité régit le désert : un homme doit saigner pour qu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
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Nous sommes dans un futur proche, et la vie a bien changé dans le sud-ouest américain…et pas dans le bon sens. Oh, ce n'est pas tant du fait qu'il est plus précieux de posséder des yuans que des dollars, maintenant que la Chine est devenue le nouvel eldorado. Non, le problème, c'est la raréfaction de l'eau, sous l'effet de cette sécheresse qui la rend plus précieuse que l'or ou le pétrole. D'ailleurs les texans ne sont rien moins que des réfugiés dans des Etats voisins pas nécessairement mieux lotis, et qui ont érigé des frontières, dans une Amérique au bord de l'implosion où l'Etat fédéral manque de moyens pour maintenir l'unité. En tout cas, les inégalités règnent plus que jamais. Car si la plupart des gens en sont réduits à traîner la savate, en se prostituant bien souvent, pour arriver à se payer une bouteille d'eau, et pour payer leur loyer à des racketteurs, les affaires d'une certaine Catherine Case prospèrent. A force de racheter les puits et réserves d'eau des fermiers, elle s'est accaparée l'essentiel de l'eau restant disponible pour édifier à Phoenix, Arizona, une sorte de Ville-bulle, sous cloche, dotée de tout un éco-système de plantes, de cascades d'eau, et toutes commodités pour permettre à des gens fortunés de vivre dans le confort dans ce monde en perdition. Et pas question de laisser entrer n'importe qui dans cette « arcologie ». Hors de cette bulle, Phoenix se meurt, c'est une ville fantôme, desséchée et abandonnée, comme la plupart de ses voisines. A côté, Vegas repliée sur elle-même continue d'amuser une poignée de riches selon le même système d'arcologie. Les chinois ont l'expertise pour construire ces villes-monde sur le sol américain. C'est la guerre entre les équipes de water knifes de Catherine Case, et d'autres groupes qui cherchent à survivre ou faire des affaires et trafics, dans une atmosphère sectaire où pour s'éclater encore un peu il faut se procurer du bubble, la dernière drogue en vogue. Sauf qu'elle peut conduire à des orgies finissant trop souvent dans un bain de sang. Car si les personnages qui défilent sous nos yeux travaillent pour des organisations qui se livrent à cette guerre de l'eau, chacun doit se méfier de son collègue et ami, tellement la tentation est forte de faire du fric à titre personnel…La violence est partout, l'hémoglobine omniprésente. On ne peut faire confiance en personne, si l'on veut avoir une chance de vivre encore un peu.

Water knife fait froid dans le dos parce qu'il est plus que plausible. On est là autant dans une intrigue de thriller voire de polar que dans la science-fiction. L'auteur nous maintient en haleine, il y a du suspense, du rythme, et les personnages sont nuancés dans leur personnalité, tant Angel le water knife à peau tannée, que la journaliste qui voudrait bien comprendre comment on a fait la peau dans d'atroces tortures à son ami avocat Jamie Sanderson qui prétendait que les droits sur l'eau du fleuve Colorado appartiennent aux Indiens. On pourrait les trouver assez sympathiques, ainsi que d'autres que l'on croise, pas forcément pour longtemps, car rien n'assure qu'ils ne seront pas flingués quelques pages plus tard, tellement ça dézingue sans pitié.

Paolo Bacigalupi signait là un livre coup de poing, en 2015, qui laissait augurer le pire…Depuis, ce pire s'avance de plus en plus sûrement dans cette partie de l'Amérique, en proie aux incendies incessants pour cause de sécheresse devenue quasi-permanente, où les gigantesques exploitations agricoles sont bien décidées à pomper jusqu'à la dernière goutte d'eau douce, et où les affaires des armuriers se portent à merveille...A quand une civil war ?

Un grand merci à babelio et aux éditions Au Diable Vauvert pour cet envoi de qualité dans le cadre du Masse critique consacré aux littératures de l'imaginaire.
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Dans un futur proche, aux Etats-Unis, l'eau est devenue aussi précieuse que de l'or. Angel travaille pour la Direction du Sud et Catherine Case qui est à sa tête. Lucy Monroe, elle, est une journaliste qui vient de perdre son ami, James Sanderson qui a été assassiné d'une façon plus qu'horrible. Et Maria, une jeune fille texane un peu paumée qui survit tant bien que mal.
En essayant de savoir qui a tué son ami, Lucy se retrouve sur le chemin d'Angel qui lui cherche à savoir ce qui est arrivé à son collègue. Maria se retrouve par hasard mêlée à cette embrouille. J'ai mis du temps à accrocher à cette histoire de droits d'eau mais petit à petit, l'intrigue devient de plus en plus prenante, nos héros se croisent et le mystère des fameux papiers prend de l'ampleur. Un peu trop de violence à mon goût, . le langage utilisé par Paolo Bacigalupi est très dur, il montre ce monde apocalyptique qui peine à survivre à certains endroits. Passé les premières pages, ce thriller se lit vite et bien et il a l'avantage de nous faire réfléchir sur notre responsabilité sur les ressources de notre planète.
Merci à Masse Critique et aux éditions J'ai Lu pour cette lecture.
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Pas de place ici pour la bonté, la gentillesse, la générosité. Pas de place non plus pour les chevaliers servants, les redresseurs de torts, les lanceurs d'alerte. Ici est le règne de l'injustice, de la violence et de l'horreur. Deux solutions pour survivre, faire profil bas, ou faire partie des vainqueurs.

Oh qu'il m'a énervé ce roman. Des poncifs, des poncifs, et encore des poncifs.
Pour faire simple,
Trois personnages : Lucy Monroe, une fouille-merde de journaliste, Angel, un 007 un peu spécial, un peu barbouze, Maria, l'ado orpheline et réfugiée climatique. Soit, l'idéaliste, le méchant gentil tout plein et la pov'tiote. Un chapitre chacun et on alterne jusque tout ce petit monde se rencontre.

Des tempêtes de sable, des riches qui se murent derrière des "dômes", des trafiquants de tous poils et des pauvres hères.
Des méchants-méchants mais cons comme des balais : des fouilles pour récupérer un papier qui doit valoir des milliard de dollars mais on n'oublie de regarder sous le matelas. Il est vraiment con ce Régis !
L'intrigue sur les droits sur l'eau est vite comprise, même par les moins finauds tel que moi.
Des tortures à une p'tite dame et la voilà qui se relève comme si de rien était.
J'me prends plein de balles dans la gueule mais moi j'suis pas une chiffe molle de lavette, même pas mal !
Ça flingue de partout, tout le monde meurt, sauf qui ? Allez, un petit effort d'imagination.
Un moment, j'ai même retourné mon epub dans tous les sens pour voir si ce n'était pas de la, mauvaise, littérature jeunesse.
Ajouter une pincée, légère, de sexe, de sang et de violence pour choquer le chaland.
Et voilà un thriller efficace certes, mais qui ne casse pas trois pattes à un canard.

Plus fâcheux à mon avis : L'auteur a décider d'éviter le manichéisme et de dire que nous sommes tous coupables de la situation, les gentils et les méchants. C'est son choix. Mais de fait, on reste sur un certain fatalisme : à leur place, vous n'agiriez pas différemment, si je ne me comporte pas comme eux, ils le feront tout de même. Et je pense que même si individuellement nous avons tous un rôle à jouer face à la catastrophe écologique qui s'annonce, il y en a qui sont plus responsables que d'autres.

Comme le fait dire l'auteur par un de ses personnages, Water knife est une "Pornographie du désastre typique" "Du matériel de masturbation pour les voyeurs.". Dans son entretien sur France Culture, l'auteur disait des romans environnementaux, féministes qu'ils étaient trop péremptoires, didactiques. Ici, il est vrai que le thriller marque le pas, mais en alignant tellement les poncifs que j'ai trouvé que cela dessert le propos.
Reste une critique de l'individualisme et du délitement étatique...

Pour ma part, je vous conseille de lire la nouvelle le chasseur de tamaris du même auteur (dans le recueil La fille-flûte). En 20 pages, vous avez tout l'arrière plan écologique de Water Knife. Pas de sexe, pas de torture, mais quelle violence !
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Dans un futur proche, Phoenix, en Arizona, est exsangue depuis qu'elle n'est plus alimentée par l'eau du Colorado. Une entreprise de distribution de la précieuse ressource a décidé de privilégier Végas et la Californie. Phoenix se meurt et la population survit avec difficulté dans un environnement qui se désertifie, les gangs font régner la violence et le meurtre... seuls les "arcologies", ces constructions ultra-modernes, auto-suffisantes, construites par les chinois apportent confort et sécurité aux plus riches.
Des bruits courent pourtant que Phoenix pourrait de nouveau avoir accès à l'eau...

L'auteur par l'entremise de cette fiction nous prévient de la chute prochaine de l'Amérique suite à l'utilisation inconséquente de ses richesses naturelles, de la rapacité de son système capitaliste, de sa violence intrinsèque et auto-destructrice...
Techno-thriller efficace qui donne à réfléchir sur l'évolution de nos sociétés... je vais continuer à suivre Bacigalupi malgré sa fâcheuse complaisance à décrire des scènes d'une extrême violence...

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L'Histoire de l'humanité a débuté avec la guerre du feu. Elle risque fort de se finir avec la guerre de l'eau.

Water knife est le genre de roman d'anticipation tout à la fois enthousiasmant et flippant. Enthousiasmant parce que c'est Paolo Bacigalupi qui est aux manettes, soit l'un des auteurs les plus doués de sa génération en matière de SF humaniste. Flippant parce que ce qu'il décrit nous attend sans doute au tournant (et le virage se rapproche rapidement). Comme le dit l'un des personnages, en début de récit : « On savait bien qu'on allait droit dans le mur, et on est restés pour regarder. Il devrait y avoir un prix pour ce genre de stupidités ».

Dans un futur tellement proche, l'eau, l'or bleu, a remplacé l'or noir comme valeur qui attise toutes les convoitises. Au point que l'Amérique s'est décomposée en États désunis qui se font la guerre autant juridiquement qu'à coups de flingues (les Water knifes sont une milice qui prend part à cette guérilla entre villes, dont certaines se retrouvent totalement asséchées).

Les histoires de Paolo Bacigalupi ont toutes des points en commun. Un coté visionnaire, une préoccupation pour les aspects environnementaux et un humanisme marqué. C'est le cas une fois de plus avec Water Knife.

Même si je n'ai pas été aussi subjugué que par la lecture de son chef-d'oeuvre qu'est La fille automate, et malgré un démarrage un peu lent, ce roman est une fois de plus une belle réussite, qui est autant un objet de réflexion qu'un thriller tendu et violent.

La violence y est traduite par les actions de ces « coupeurs » d'eau dans un monde qui s'assèche à vitesse grand V, et par le sort des millions de personnes transformées en crèves-la-soif. Rien d'autre que des réfugiés climatiques de l'ancienne plus grande puissance du monde, et qui donnent corps d'une autre manière à ce que peuvent vivre des millions d'hommes de nos jours, dans la vraie vie.

La dureté aussi, à travers le gouffre qui s'est encore agrandi entre les quelques privilégiés enfermés dans leurs tours autosuffisantes, et la masse de la population qui meurt à petite eau.

Comme à son habitude, Paolo Bacigalupi fait montre d'une précieuse intelligence et n'est pas le genre à mettre de l'eau dans son vin. Son thriller est tour à tour survitaminé ou intimiste, brutal ou touchant. le difficile destin croisé des personnages, loin de tout manichéisme, ne laisse pas de marbre, avec leur soif éperdue de vivre malgré la souffrance et leur perte des valeurs.

L'auteur américain, avec son éblouissante écriture, est vraiment devenu un incontournable du genre. Sa narration est parfois exigeante et demande qu'on s'y immerge complètement pour vraiment en profiter comme il se doit. Mais quand on y est plongé, c'est un roman difficile à lâcher.

Pas la peine de se dire qu'avant ce terrible futur, de l'eau va passer sous les ponts. Il n'y en a plus… Avec Water Knife, Paolo Bacigalupi propose un thriller prenant, tout en apportant de l'eau au moulin à ce dérèglement climatique déjà bien enclenché.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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critiques presse (1)
Syfantasy
19 janvier 2022
Ce thriller écologique fera réfléchir sur le futur qui nous attend et ravira les fans de romans d’anticipation mais également de polars. Sans vrai repère temporel, il est difficile de situer dans le temps cette histoire, mais une chose est sure, cet avenir est surement plus proche de nous que l'on le voudrait.
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Les présentateurs météo disaient qu'on allait peut-être vers un record en matière de tempêtes de poussière. On en avait déjà enregistré soixante-cinq et d'autres se préparaient à éclater.
Y avait-il une limite au nombre de tempêtes ?
Les météorologues parlaient toujours de records ─ et de records battus ─ comme s'il existait un schéma qu'ils pouvaient discerner. Les présentateurs utilisaient le terme de sécheresse, mais sécheresse sous-entendait que la sécheresse pouvait prendre fin, que ce n'était qu'un événement, pas un statu quo.
Peut-être ces termes étaient-ils destinés à une unique et continuelle catastrophe ─ une brume permanente de sable et de fumée et de sécheresse ─, peut-être les seuls records battus concernaient-ils les jours où on pouvait apercevoir le soleil.
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- La croyance. (Il renifla) Je pourrais embrasser un millier de croix. Putain de croyance. (Il reprit amer.) La croyance, c'est pour Dieu. Pour l'amour. Pour la confiance. Je crois que je peux te faire confiance. Je crois que tu m'aimes. (Il leva les sourcils.) Je crois que Dieu nous regarde et se marre.
(Jamie)
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Vous avez passé un accord avec la Californie et on ne m’a rien dit ? Ils sont propriétaires de votre eau et je n’ai pas été prévenu ? Parce que, de mon point de vue, vous pompez grâce à des droits de pacotille que vous avez achetés en seconde main à un fermier du Colorado occidental et vous n’avez plus une seule carte en main. Cette eau aurait dû nous revenir depuis longtemps. C’est écrit sur les papiers que je viens de vous donner.
Yu lui décocha un regard maussade.
— Allez, Yu, reprit Angel avec légèreté en lui donnant une petite claque sur l’épaule. Ne faites pas cette tête. Nous connaissons tous les deux les règles depuis assez longtemps pour savoir quand on a perdu. La Loi du Fleuve dit que les droits plus anciens gagnent le jackpot. Les plus récents ? (Angel haussa les épaules.) Pas grand-chose.
— Quelle patte avez-vous graissée ? demanda Yu. Stevens ? Arroyo ?
— Ça a de l’importance ?
— C’est la vie de cent mille personnes !
— Ils n’auraient pas dû parier sur d’aussi mauvais chevaux alors, commenta Gupta depuis l’autre côté de la salle de contrôle où elle vérifiait les moniteurs de pompage.
Angel cacha un sourire satisfait tandis que Yu se tournait vers la jeune femme d’un air méchant.
— La soldate a raison, Yu. Vous avez votre notification. Nous vous offrons vingt-cinq minutes supplémentaires pour sortir. Après cela, je vais lâcher mes Hades et mes Hellfire. Vous feriez mieux de vous tirer avant le feu d’artifice..
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On ne juge pas les gens, parce qu’ils craquent sous la pression, on les juge pour ces quelques fois où ils ont la chance de pouvoir choisir.
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- Tu crois que j'ai envie de bosser pour un autre bureau juridique de défense de l'eau ? Je vais pas rester un gratte-papier toute ma vie.
- Tu n'as pas vraiment le choix. Il n'y a pas grande monde pour t'offrir un billet de sortie pour l'Arizona.
- Tu sais, Lucy, parfois je pense que tu es la personne la plus intelligente que je connaisse et, soudain, tu dis quelque chose comme ça et je me rends compte à quel point tu es conne. Tu penses petit.
- T'ai-je déjà complimenté sur tes qualités sociales ? demanda Lucy.
- Non.
- Bien. ça aurait été un mensonge.
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