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Citations sur La Cousine Bette (106)

Il lui passait dans la cervelle une de ces idées qu'y envoie le cœur quand il est incendié par la jalousie.
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La moitié de la société passe sa vie à observer l'autre.
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quiconque eût vu cet intérieur de famille aurait eu de la peine à croire que le père était aux abois, la mère au désespoir, le fils au dernier degré de l'inquiétude sur l'avenir de son père, et la fille à voler un amoureux à sa cousine.
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Un boutiquier qui achète une femme pour se venger d'un homme est au-dessous, dans mon estime, de celui qui l'achète par amour. Vous n'étiez pas épris de moi, vous avez vu en moi la maîtresse de monsieur Hulot, et vous m'avez acquise comme on achète un pistolet pour tuer son adversaire. J'avais faim, j'ai consenti!
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Mais apprenez, sainte et digne femme, que les maris, une fois gris, racontent bien des choses de leurs épouses chez leurs maîtresses qui en rient, comme des crevées.
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Si vous aviez eu, voyez-vous, un peu de notre chique, vous l’auriez empêché de courailler; car vous auriez été ce que nous savons être : toutes les femmes pour un homme. Le gouvernement devrait créer une école de gymnastique pour les honnêtes femmes ! Mais les gouvernements sont si bégueules !... ils sont menés par les hommes que nous menons ! Moi, je plains les peuples !...
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Votre fille est une de ces beautés effrayantes pour les maris ; c’est comme un cheval de luxe qui exige trop de soins coûteux pour avoir beaucoup d'acquéreurs.
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A la manière seulement dont le capitaine accepta les services du cocher pour descendre du milord, on eut reconnu le quinquagénaire. Il y a des gestes dont la franche lourdeur a toute l'indiscrétion d’un acte de naissance.
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- Eh bien, monsieur, vous vouliez prêter à cette vieille horreur les deux cent mille francs de mon hôtel ? En voilà un crime de lèse-louloute !
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[...] ... En examinant les fenêtres de sa nouvelle belle, [Hulot a déjà aperçu Mme Marneffe mais sans lui parler] le baron aperçut le mari qui, tout en brossant sa redingote lui-même, faisait évidemment le guet et semblait attendre quelqu'un sur la place. Craignant d'être aperçu puis reconnu plus tard, l'amoureux baron tourna le dos à la rue du Doyenné, mais en se mettant de trois-quarts afin de pouvoir y donner un coup d'oeil de temps en temps. Ce mouvement le fit rencontrer presque face à face avec madame Marneffe qui, venant des quais, doublait le promontoire des maisons pour retourner chez elle. Valérie éprouva comme une commotion en recevant le regard étonné du baron, et elle y répondit par une oeillade de prude.

- "Jolie femme !"s'écria le baron, "et pour qui l'on ferait bien des folies !

- Eh ! monsieur !" répondit-elle en se retournant comme une femme qui prend un parti violent. "Vous êtes bien monsieur le baron Hulot, n'est-ce pas ?"

Le baron, de plus en plus stupéfait, fit un geste d'affirmation.

- "Eh ! bien, puisque le hasard a marié deux fois nos yeux, et que j'ai le bonheur de vous avoir intrigué ou intéressé, je vous dirai qu'au lieu de faire des folies, vous devriez bien faire justice ... Le sort de mon mari dépend de vous.

- Comment l'entendez-vous ?" demanda galamment le baron.

- "C'est un employé de votre direction, à la Guerre, division de monsieur Lebrun, bureau de monsieur Coquet," répondit-elle en souriant.

" - Je me sens disposé, madame ... madame ?

- Madame Marneffe.

- Ma petite madame Marneffe, à faire des injustices pour vos beaux yeux ... J'ai dans votre maison une cousine, et j'irai la voir un de ces jours, le plus tôt possible, venez m'y présenter votre requête.

- Excusez mon audace, monsieur le baron ; mais vous comprendrez comment j'ai pu oser parler ainsi, je suis sans protection.

- Ah ! ah !

- Oh ! monsieur, vous vous méprenez," fit-elle en baissant les yeux.

Le baron crut que le soleil venait de disparaître.

' - Je suis au désespoir mais je suis une honnête femme," reprit-elle. "J'ai perdu, il y a six mois, mon seul protecteur, le maréchal Montcornet.

- Ah ! vous êtes sa fille.

- Oui, monsieur, mais il ne m'a jamais reconnue.

- Afin de pouvoir vous laisser une partie de sa fortune.

- Il ne m'a rien laissé, monsieur, car on n'a pas trouvé de testament.

- Oh ! pauvre petite, le maréchal a été surpris par l'apoplexie ... Allons, espérez, madame, on doit quelque chose à la fille de l'un des chevaliers Bayard de l'Empire."

Madame Marneffe salua gracieusement et fut aussi fière de son succès que le baron l'était du sien.

- "D'où diable vient-elle si matin ?" se demanda-t-il en analysant le mouvement onduleux de la robe auquel elle imprimait une grâce peut-être exagérée. "Elle a la figure trop fatiguée pour revenir du bain, et son mari l'attend. C'est inexplicable et cela donne beaucoup à penser. ... [...]
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