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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Énième tentative pour ce témoignage de bougres malmenés dans cette guerre atroce, la première guerre mondiale. Malheureusement, je passe à côté malgré mon insistance pour cette oeuvre. le choix de l'auteur de nous transmettre son vécu avec le parler patoisant ou argotique des hommes qui l'entourent m'est difficile. La lecture n'est pas fluide à mon goût. Les ouvrages de M. Genevoix, Dorgelès, Giono, Cendrars me conviennent mieux. Je ne mets pas en cause la qualité artistique, je suis hermétique au style. Il faut savoir qu'à l'origine chaque chapitre paraissait dans un journal comme un épisode documentaire. Est-ce le choix d'édition originel qui constitue un format indigeste pour moi ?
Je ne crois pas. Mille excuses Monsieur Barbusse, J'aurai tant voulu...
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J'ai lu un article de Pierre Foglia, dans le journal La presse (Montréal), qui parlait de la littérature de guerre et, plus particulièrement, de « Au revoir là-haut » de Pierre Lemaitre. Il soulignait que ce livre n'était pas le premier livre intéressant sur le conflit 14-18 et il mentionnait, en autre, le feu d'Henri Barbusse publié en 1916. En faisant une recherche sur internet j'ai trouvé L'enfer (1908) et le feu en version numérique.

Pour le feu, comme pour L'enfer, les premiers chapitres ont des structures relativement similaires et m'ont laissés assez indifférent.

Dans le feu, les 19 premiers chapitres relatent la vie de tous les jours dans les tranchés. Barbusse échange avec les autres soldats sur les conditions de vie dans ces tranchés, leur vie avant cette guerre, leur femme, les enfants, l'amour de deux d'entre eux avec une femme et, enfin, ce qui pourrait être éventuellement leur futur. de plus, il faut être très attentif afin de bien comprendre les propos des compagnons d'infortune de l'auteur car il a respecté le langage parlé par ses camarades.

Cependant, plusieurs phrases percutantes des chapitres 20, 21 et 23 m'ont particulièrement touchés. Par exemple, dans le chapitre 20, je n'ai jamais lu la description d'une attaque décrite avec autant de justesse et d'intensité ; c'est comme si nous étions en mesure de regarder, en temps réel, les différents éléments de ce carnage. L'intensité de certains passages me rappelle « La vie d'un homme inconnu » d' Andreï Makine. Après chaque livre, sur la guerre 14-18, la deuxième guerre mondiale, la guerre du Vietnam, je me demande toujours comment ces hommes ont pu continuer à vivre. le chapitre 21, le poste de secours, me rappelle The Tunnels of Cu Chi sur la guerre du Vietnam. Ce sont des extraits du chapitre 20 que j'ai mis dans citation.
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Si les scènes et l'ambiance sordide des tranchées sont très bien retranscrits, l'usage du vieux français, de l'argot et de l'argot militaire datant de 1940 rendent la lecture de l'ouvrage difficile.

Je pense que cet ouvrage a vieilli, et qu'il faudrait un dictionnaire sous la main pour comprendre tous les dialogues et les situations.
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Un récit poignant mais pas pathos sur la vie des poilus pendant la première guerre.
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Pourtant très volontaire pour entamer la lecture de ce prix Goncourt j'ai peiné à le terminer. Je n'ai pas apprécié les dialogues entre poilus qui oscillent entre argot de l'epoque et patois locaux .C'est la volonté de l'auteur explicitée dans le chapitre XIII « les gros mots ».
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Roman de guerre autobiographique de Henri Barbusse, engagé volontaire en 1914. Durant les vingt-deux mois qu'il passe en première ligne, le narrateur fait part, à travers son récit, de la peur et de l'horreur vécues au quotidien et décrit la vie des soldats dans les tranchées : les habitudes, la sape, le Feu...
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La guerre de 14-18, vue par un poilu. Texte autobiographique.
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De tous les livres sur la première guerre mondiale, "le feu" est celui que j'aime le moins et paradoxalement c'est peut-être le mieux écrit. Mais peut-être est-ce ses qualités littéraires qui le rendent peu émouvant. le livre est trop disparate: c'est une suite d'épisodes qui dénature un peu le propos. Ce qui est le plus gênant est cet aspect journalistique qui fait que l'on oscille entre témoignage in situ et une forme de détachement qui nuit à l'ouvrage. Je préfère 100 fois Dorgelès, Remarque ou même Jünger sur ce même thème. le sommet des livres de guerre restant pour moi "le sergent dans la neige" de rigoni stern, mais l'on ne parle pas de la même guerre! Cela reste néanmoins indéniablement un bon livre
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