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3,32

sur 228 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est un livre dérangeant, intime, habité par la douleur, l'idée de la mort, de la foi chrétienne, de la liberté, de l'innocence et de l'adolescence....
Emmaüs raconte l'histoire fiévreuse et tragique de quatre garçons ordinaires, catholiques fervents de la bourgeoisie italienne des années 70,jeunes hommes de dix sept ans: Luca, le Saint, Bobby et le narrateur.
Musiciens et pieux, ils animent les offices à l'église et passent une partie de leur temps à assister des personnes âgées à l'hospice.
"Nous sommes pleins de mots dont on ne nous a pas appris la signification et l'un deux est le mot douleur. Un autre est le mot Mort."
"Le marécage dans lequel nous avons grandi, c'est un milieu absurde, fait de douleur réprimée et de censures quotidiennes".
Ils vont se laisser happer par la beauté sulfureuse d'une jeune aristocrate nommée Andre,qui affole tous les jeunes du coin avec son prénom masculin,ils sont tous quatre amoureux d'elle sans trop se l'avouer, elle est peu farouche avec les hommes, belle ,riche, terriblement vivante et libre, mais aussi fascinée par la mort......elle met le feu en se refusant à eux, elle les fascine, elle les inquiète.....
Les quatre adolescents la voient surgir dans leur vie très pieuse, telle une improbable apparition et leur monde de certitudes ne tardera pas à se lézarder...
La vie de ces 4 garçons va changer jusqu'à un point insoupçonné que je ne peux révéler.
Ces garçons prennent tout de façon sérieuse et profonde.
Cela vient de leur sentiment religieux qu'ils vivent avec une grande intensité.....ils n'ont pas la légèreté pour faire ce qui est naturel à ce moment là: Grandir et abandonner l'enfance. Leur foi est quelque chose d'énorme.
Ces garçons vivent des moments très douloureux où ils découvrent aussi des choses très belles !
Quand on demande au narrateur :"Pour qui vous prenez - vous bon Dieu? "Il répond: Nous avons dix huit ans et nous sommes tout".
Quand bien même il applique l'éducation qu'il a reçue " qui considère la vie comme une noble obligation dont il faut s'acquitter avec dignité et intégrité".
C'est le roman du passage à l'âge adulte, un ouvrage étincelant, sur la puissance de la vie, le fardeau du passé et sur les choix possibles ou pas qu'offre l'existence à l'aube de l'âge adulte, ce bijou littéraire superbement écrit, vif, sensuel et sulfureux, juste, mystique,pose beaucoup de questions :
Qu'en est - t-il de la fragilité et de l'insouciance de ces années là ou l'on bascule de la jeunesse à l'âge adulte?
Le passage de l'innocence à l'expérience est t- il toujours aussi tragique?
Que faire de nos rêves ?
Que faire de nos désirs?
Que faire du besoin de vérité?
Roman d'apprentissage, réflexion subtile, riche sur l'idéal et le réel, serait- ce une partie de la jeunesse d'Alessandro Barrico?
On peut se poser la question légitimement tellement il habite son sujet, à chaque page?
A chaque ligne?

Mais ce n'est que mon avis.
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Nous sommes en Italie dans les années 70. Quatre garçons de 18 ans inséparables : le narrateur, Bobby, Luca et le Saint. Ils ont la même éducation, les mêmes aspirations. Ils sont issus de familles qui ont des valeurs, des familles religieuses. Ils ont reçu une éducation rigide marquée par les préceptes de la religion catholique et en sont heureux. Ils ne connaissent rien d'autre. le dimanche, ils jouent en quatuor à la messe, pendant leur temps libre, ils aident à l'hôpital social, changeant les poches urinaires des malades. Dans leur petit monde clos, il n'y a pas de place pour le drame, le drame est affaire de riches.

"Nous avons des destins mesurés, qui semblent répondre à un mystérieux précepte d'économie domestique. Ainsi exclus du tragique, nous héritons de la bagatelle du drame - en même temps que de l'or pur de l'imagination."

Enfermés dans leur monde clos, protégés, comme dans un cocon, ils ne sont pas préparés à vivre le drame. le drame que nous sentons venir dès le début du roman. Ce drame qui va être occasionné par l'irruption du monde extérieure dans leur monde à eux.


"Dans l'attirail de normalité réglementaire il faut prendre en compte le fait, incontournable, que nous somme catholiques - croyants et catholiques. En réalité, elle est là l'anormalité, l'aberration qui vient renverser le théorème de notre simplicité. On croit, et il ne semble pas y avoir d'autre possibilité . Néanmoins, on croit avec férocité, et avidité, non dans une foi tranquille, mais dans une passion incontrôlée, comme un besoin physique, une nécessité. C'est le germe de quelque folie - l'ombre évidente d'un orage à l'horizon."

le drame qui va bouleverser la vie des quatre jeunes gens a la beauté fatale d'une jeune fille Andrea que tout le monde appelle Andre, un prénom masculin bien en accord avec sa personnalité libre. Andre est belle, magnétique. Elle vient d'un autre monde, elle est issue d'une famille riche, de ces familles que nos quatre garçons observent de loin. Des familles qui ont le temps pour le drame, qui ne vivent pas selon les principes de la religion, qui n'ont pas de cadre.

Andre est une fille libre, perdue, qui passe son temps avec des hommes plus âgés qu'elle dans les cafés, qui se donne entièrement. Nos quatre jeunes sont subjugués par elle, vont tomber amoureux d'elle. le groupe n'y résiste pas. Elle va remettre en question leur valeurs, tout ce en quoi ils ont toujours cru. Des aspirations communes du groupe, de ce NOUS qui les unissait, il ne subsistera plus rien, on passe au JE des individus.

Dans ce roman c'est du passage à l'âge adulte dont il est question. le drame c'est la perte de l'innocence dû au frottement des convictions qui nous ont été inculquées à la vie réelle. Un roman dans lequel j'ai eu beaucoup de mal à rentrer et qui me laisse un sentiment mitigé. J'ai été séduit par la plume de Baricco, mais je n'ai pas été transporté par l'histoire.
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Quatre garçons, une fille. Tout les sépare.

Eux sont jeunes, fervents catholiques, respectueux des habitudes et des horaires. Ils passent leur temps libre à l'hôpital à s'occuper des vieux (ils les surnomment les larves). Ils font partie d'un groupe musical qui sert la messe tous les dimanches. Chez eux, la douleur est tue et la mort non exprimée. le sexe est un péché. Ils ont reçu une éducation "mesurée". . Même la main baladeuse du prêtre, lors des séances de cinémas paroissiaux, fait partie du "cours normal des choses".

Elle, elle est de l'autre bord. Elle est riche. Elle est belle. Elle est maigre. Elle donne son corps à qui le veut bien. C'est sa façon à elle d'exprimer son mal être. Dans ce monde là, ils "ont une certaine expérience du destin tragique". Ils se suicident si la souffrance est trop grande. Ils s'expriment. Ils s'exhibent.

Devant tant de beauté, d'élégance, de grâce et de liberté, les quatre garçons sont éblouis et vont tous tomber amoureux d'elle.
Et cet amour va bousculer leurs convictions, leur faire perdre leurs illusions et leur foi. Ils vont connaître des destins tragiques.

J'ai aimé ? Je n'ai pas aimé ?
Difficile de trancher. Au début, j'ai cru qu'il s'agissait d'un roman sur le fanatisme religieux. Mais c'est beaucoup mieux que cela. Pour moi c'est un roman sur les valeurs personnelles.
Et puis, j'ai été touchée. Touchée d'abord par l'écriture (merci à la traductrice) protectrice envers ces quatre garçons. Touchée aussi par les développements proposés : jeunesse, amitié, souffrance, foi.
Alors qu'est-ce qui n'est pas passé ? J'ai décroché. J'ai décroché vers la fin, quand tout est accompli et que le narrateur essaie de remonter le fil de sa mémoire pour trouver la faille avant la chute. Peut-être parce que là, il perd sa pureté, sa naïveté, sa singularité...
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Emmaüs/Alessandro Baricco
« Elle n'appartient à personne, Andre, mais nous savons, en même temps, qu'elle appartient à tout le monde. »
C'est ainsi que quatre garçons dont le narrateur, voient la sulfureuse créature qu'est Andre, personnage principal de ce roman. Jeune beauté fatale, libre et sensuelle, symbolisant le péché, elle va fasciner et tourmenter les quatre adolescents de dix-huit ans. Quatre garçons qui ont été élevés dans la religion catholique. Pratiquants et liés par une indéfectible amitié et qui ont monté un groupe de musique pour jouer lors de la messe dominicale. Ils apportent également leur aide bénévole aux malades d'un hospice.
« Nous avons une confiance aveugle en nos parents, ce que nous voyons à la maison est le juste et sage cours des choses, le protocole de ce que nous considérons comme une santé mentale. Nous adorons nos parents pour cette raison. »
Pour eux, chaque homme porte en lui l'espoir d'un sens plus élevé et plus noble des choses et l'espérance devient certitude dans la pleine lumière de la révélation.
La rencontre entre chaque garçon et Andre va donner vie à une histoire très différente pour chacun. Chaque rencontre va agir comme un révélateur pour chacun d'entre eux.
Dans un style simple et réaliste, bien maîtrisé et efficace, Baricco sait mettre en lumière le besoin d'absolu et de vérité de ces garçons qui peu à peu vont voir leurs certitudes être ébranlées et leur innocence abolie par des drames. La bonne éducation chrétienne qui les habite ne sera un rempart à l'adversité qu'un temps.
Ce récit intimiste est partiellement autobiographique ; avec la foi chrétienne en toile de fond, mais aussi la douleur et la mort, il évoque les tourments et les fièvres de l'adolescence.
Un assez bon roman, mais comme d'autres lecteurs, j'ai eu du mal à entrer dans cette histoire d'apprentissage de la vie pour quatre garçons malgré les qualités du style de Alessandro Baricco. J'avais préféré « Soie ».
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Barrico ? Non... pas possible.

Difficile de reconnaitre le style de l'auteur italien dans ce roman très cru, très dur, et pourtant, si, c'est bien lui quelque part.

Des jeunes de quinze ans, cathos, très pratiquants, un désire rentrer dans les ordres, tous aident les déshérités à l'hôpital et jouent de la musique à la messe. Une fille, Andre, libertine, perdue, fascinante et une terrible attraction qui va perdre les garçons, s'ils n'étaient pas déjà perdus.

Le roman entre questionnement de la foi, torture mentale, critique d'une société est brutal et subtil. Difficile d'en sortir indemne, mais pas aisé à lire.
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Ouvert aux contenus des religions, cherchant petit à petit à en savoir plus, je ne dédaigne pas la littérature des religions et à ce titre, je croyais que ce livre pouvait m'être utile vu le titre qui fait référence à l'Evangile selon l'apôtre Luc qui décrit les disciples d'Emmaüs rencontrant Jésus après sa résurrection. Ceux-ci mirent beaucoup de temps à le reconnaître. Il n'en est rien, je me suis magistralement trompé. En fait, l'auteur sous le personnage dénommé narrateur relate une de ses expériences de jeunesse où lui et ses amis ayant reçu une éducation catholique stricte se laissent séduire et embobiner par une jeune fille riche de 17 ans,, belle au point de séduire tous les garçons. Les amis du narrateur : Bobby, Luca et celui prénommé le Saint, chantent et jouent d'un instrument à l'église le dimanche. Ils vont également changer les poches d'urine de patients hospitalisés. Bobby est ami de la jeune fille qui a un prénom de garçon : André. Il entraine ses amis à loger chez la jeune fille, une maison à la campagne. Après cette étape de l'histoire il y a un suicide et un travesti tué.

Le texte n'est pas du tout fluide. le style d'écriture n'est pas toujours simple à suivre. Pour comprendre, et cela en vaut la peine, il faut avoir la volonté d'aller jusqu'au bout de l'histoire.

En début de livre, le Saint certes animé de bonnes intentions va jusqu'à rencontrer la mère d'André pour lui dire avec assurance qu'elle devrait inviter sa fille à se confesser en guise de rédemption. Cette vision des choses m'a dérangé. Il est à noter cependant ― et heureusement ― que cette façon d'agir est inimaginable à l'heure actuelle au sein de l'Eglise catholique romaine.

Bonne découverte à la lecture de ce livre !

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N°934– Juillet 2015

EMMAÜS - Alessandro Baricco- Gallimard.
Traduit de l'italien par Lise Caillat.

Dans ce roman sans doute plus que dans les nombreux autres qu'il a écrits, Alessandro Baricco s'implique personnellement. Comme les garçons dont il parle, lui aussi jouait de la guitare à la messe dominicale même s'il est maintenant devenu athée, lui aussi avait cette action humanitaire auprès des malades, mais, selon son propre aveu, il était un jeune homme beaucoup plus introverti que les quatre dont parle son ouvrage et il ne faut pas prendre ici la notion d'autobiographie au pied de la lettre. C'est en effet leur histoire que conte ce roman, celle de quatre garçons, dont l'un envisage de devenir prêtre, de la bourgeoisie turinoise catholique qui vont être fascinés, comme une apparition, par la beauté intemporelle d'une jeune fille, prénommée « Andre », aristocrate, libre et même libertine, adepte des frasques sexuels et qui offrait largement ses faveurs les plus débridées aux hommes. Leurs convictions religieuses, leurs pratiques pieuses, ne vont pas tarder à être remises en question d'autant que, hypnotisée par la mort, la jeune fille mettra fin à ses jours pendant cette adolescence houleuse. Cela sera, à leurs yeux, une sorte d'involontaire rite de passage vers l'âge adulte, une occasion unique de sortir de cette période protégée, pleine d'illusions sur la religion et sur la vie. Pour autant, cet abandon de la foi et de l'enfance, pour violente qu'il soit, leur fait découvrir des choses d'une grande beauté, une sorte de message à peine voilé pour nous montrer que les choses ne sont pas aussi manichéennes qu'elles peuvent paraître. Être adolescent et croyant correspond à une période fascinante et c'est sans doute un privilège que de la vivre (il m'est possible personnellement d'attester cela) pour autant toute remise en question est salutaire, même si elle peut correspondre à un abandon définitif de la foi et une possible vie sans Dieu. A cette période naissent souvent les vocations les plus altruistes voire les plus folles, témoin cette volonté affichée d'arracher Andre à sa perversité en proposant à sa mère la contribution de certains de ces garçons... avec l'aide de Dieu et de la foi. Dans ce parcours, on abandonne un peu de cette hypocrisie, de ce culte du secret qui sont l'apanage de la condition humaine, on peut aussi perdre ses illusions et sa foi religieuse à moins qu'elles en s'affermissent définitivement. On y gagne peut-être une autre notion des choses, une perception de la vie plus terre à terre, moins poétique, avec la violence, le vice, la maladie, la drogue, le suicide, le meurtre. C'est vrai aussi que chacun d'entre nous a bien dû avoir son enfance illuminée par un être, fille ou garçon, qui nous a émerveillé au point d'être pour nous un modèle inconsciemment inconditionnel. Andre fut ainsi pour tous ceux qui la côtoyaient. Si tous les quatre en sont amoureux, elle fut pour deux d'entre eux le symbole de l'amour, l'initiation à l'acte sexuel, avec pour résultat une paternité future non désirée, culpabilisante, problématique et bien trop précoce. Elle était à la fois l'image du péché et sa sanction. Il n'y a pas de date précise dans ce roman, peut-être parce que l'auteur, né en 1958, veut garder de sa jeunesse une vision mythique après qu'elle fut sans doute mystique.
Le style de Baricco, sans doute servi par une traduction fidèle, est précis, réaliste, attachant et sincère dans l'analyse qu'il fait de l'âme adolescente et de son parcours vers la réalité avec ses vices et ses déviances qui accompagnent et entraînent la perte de la foi qui agissait jusque là comme une sorte d'anesthésie. Cela a sans doute été son parcours personnel et ce roman est en cela à la fois sincère et respectable. C'est en effet plus facile de prêcher doctement des certitudes venues d'ailleurs qu'on peut parfaitement faire semblant d'adopter, c'est en revanche plus difficile de remettre en question une foi inculquée pendant toute l'enfance à grands coups de messes et de séances de catéchisme. Ce parcours laisse toujours des traces, il est pavé de certitudes abandonnées, de croyances définitivement délaissées, avec un arrière-goût de mystification passée et des bourrages de crâne avortés dans un but souvent bien étranger à cette religion que des prêtres qui en valent pas mieux que nous mettent en avant. Ils se disent investis de fonctions et de connaissances divines et se proclament représentants sur terre d'un dieu lointain et à qui le dogme et la doctrine prêtent, en fonction des circonstances et de l'histoire, des visages différents et auxquels il faut absolument faire acte d'obéissance servile. Si on en bénéficie pas naturellement du don de Dieu qu'est la foi, on est instamment prié de croire et de proclamer cette croyance jusque et y compris si elle n'est que de façade.
Le titre fait référence à l'Évangile qui relate cet épisode où les disciples qui ne reconnurent que tardivement le Christ qui, après sa résurrection, chemina avec eux tout en parlant des récents événements de sa passion et de sa mort sur la croix. On donne à cela l'interprétation que l'on veut, entre la vulnérabilité de la foi humaine, le doute qui la fragilise et ce don surnaturel qu'elle représente pour certains d'entre nous pris au hasard et qui décident d'y consacrer leur vie. A lire certaines pages de ce livre, je n'ai pas toujours eu l'impression de parcourir un roman mais quelque chose qui ressemble à une mise au point personnelle de l'auteur par rapport à la religion, à son enfance, une sorte de page qui s'est tournée dans la douleur, peut-être un peu malgré lui.
Hervé GAUTIER – Juillet 2015 - http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Le narrateur, Luca, le " Saint" et Bobby...quatre adolescents empreints de religiosité catholique dans une ville italienne où l'on respecte les rituels et les convenances. L'amitié qui lie ces quatre adolescents va être bouleversée par leur rencontre avec Andre, une jeune adolescente issue d'une famille aisée. Une belle écriture et des réflexions intéressantes sur les conséquences psychologiques malheureuses d'une ligne de conduite influencée par une éducation et des dogmes catholiques assénés sans recul. le poids des non-dits, la culpabilité inhérente à une éducation religieuse où l'on bannit le corps, la reproduction des névroses familiales...Mais il n'y a pas que ça et c'est tout aussi troublant. Ce livre n'est pas un pamphet contre la croyance, loin de là. La vérité est plus singulière et se trouve profondément en chacun de nous, à condition de suirvre son propre chemin.
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L'histoire se situe en Italie dans les années 1970.Quatre jeunes garçons très profondément catholiques et musiciens passent leur temps libre à aider les patients d'un hospice jusqu'au jour où Andrea arrive et tous quatre vont tomber sous le charme de cette jeune fille belle , riche mais jouant avec la mort . Ces jeunes gens choisiront des voix différentes et souvent dramatique.
Beau roman initiatique.


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Le sort de quatre garçons et d'une fille raconté par l'un d'eux. Quelques beaux paragraphes, de belles phrases, de belles idées mais, somme toute, un roman flou et décevant de la part de ce grand écrivain.
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