La prière

[…] ; que ton Eglise sache faire valoir son existence, qu'elle soit libérée de toute réaction romanisante et de tout américanisme pétulant, libérée de la crainte et de la pusillanimité, de l'esprit d'orgueil, de « blague ». Que nous cessions de feuilleter seulement la Bible au lieu de la lire. Que nous modérions un peu notre manie de citer la Bible au lieu de vivre avec elle et de la laisser parler. Que nous priions pour que la Bible ne cesse pas de nous intéresser. Que la Bible ne commence pas à nous faire bâiller et que, dans toutes ses parties, ta parole ne devienne pas dans nos cerveaux et dans nos bouches une affaire ennuyeuse, qu'elle ne devienne pas mauvais sermon, mauvais catéchisme, mauvaise théologie. Tout cela est très simple, mais aussi très nécessaire.

Quelle honte que notre ingratitude, que notre injustice sociales ! Quelle stupidité que dans cette humanité entourée de tes dons, enflée de richesses, il y ait encore des gens qui crèvent de faim !

Heureusement, dans le Royaume de Dieu, il n'y aura plus besoin d'Église, car Jésus-Christ aura achevé ce qu'il a commencé.

Ce n'est pas un mérite, un effort moral ou une sorte de vertu de savoir pardonner. Ils sont agaçants, ces gens au sourire perpétuel, qui vous courent après pour vous pardonner !

II se peut que nous soyons des sans-Dieu, mais Dieu n'est pas sans les hommes.