Insiders Genesis, tome 3 : Miami's fever

Après l'échec de sa mission lors du tome précédent, Isabel Mendoza n'est pas punie par le sénateur narcotrafiquant Raul Torquemada. Il lui en confie même une autre : superviser l'achat de drogue par un petit trafiquant m'a-t-vu cubain à Miami. Evidemment, tout ne va pas se dérouler comme prévu ! Il faut bien remplir les quarante-huit pages de l'album !
Parallèlement, grâce à des épisodes de flash-back, on suit l'enfance d'Isabel dans les bas-fonds colombiens. Une période mouvementée et ultra-violente qui nous explique le caractère affirmé de l'héroïne...

Retour à un épisode assez basique. de la violence enrobée de violence avec de la violence par-dessus. Pour le moment, cette préquelle est d'une qualité nettement inférieure à la série-mère. Surtout que Bartoll embrouille un peu plus ses lecteurs en racontant l'histoire de son héroïne sur deux niveaux de passé : d'une part, sa petite enfance narrée dans des flash-backs, des souvenirs ou des cauchemars, et, d'autre part, son "présent", c'est-à-dire le début des années 1990 où elle devient peu à peu la meilleure des sicarios du cartel de Torquemada.

Après un tome 2 de grande tenue, ce troisième tome d'Insiders Genesis repart dans l'action non stop, sans trop s'encombrer de psychologie.
Bartoll nous rejoue Scarface, avec Najah chargée de surveiller la distribution de la cocaïne colombienne en Floride, auprès d'un apprenti caïd local d'origine cubaine à l'ego surdimensionné. Évidemment, comme il empiète sur le business de truands déjà présents, tout cela va se régler à coup de pistolets automatiques, mitrailleuses et autres… tronçonneuses.
La main de Brahy ne tremble pas lorsqu'il met en images le scénario pétaradant de Bartoll, mais l'ensemble n'est pas le meilleur tome de la série.