Il n’y a rien de plus écœurant que la panique d’un matamore réduit à l’impuissance. C’est le visage désossé, c’est la grimace du despote qui feint de ne pas comprendre pourquoi, c’est le dégueulis nauséabond et la terreur du bourreau livré à ses victimes. C’est la bête bornée qui, prise au piège, cherche lâchement à se faire passer pour innocente. Un relent de merde. Un spectacle que je ne conseillerais pas à mon pire ennemi.
Le travail est une déchéance, une répugnante invention pour aliéner les hommes. Cette phrase, je l’ai entendu répéter jusqu’à la nausée par tous les révolutionnaires fils à papa et par un philosophe qui trimait comme un forçat pour se frayer un chemin à coups de théories soporifiques. Se mettre à travailler, c’est une dure décision à prendre, une expérience qu’il faut faire au moins une fois dans sa vie.
Les gens ont voté à droite dans l’espoir que les choses allaient changer mais c’est exactement pareil qu’avant, les Arabes et les Noirs nous enlèvent le pain de la bouche et vendent de la drogue à la sortie de nos écoles.
Le travail c’est le meilleur antidote contre les idées noires. Les problèmes ne ressurgissent qu’après, quand il n’y a plus rien à faire. On se sent alors comme un type qui vient de sortir de prison et ne sait que faire d’une liberté tant désirée.
Ces gens, il faudrait les éliminer à la naissance. À quoi ça sert de les mettre en prison ? De toute façon les juges les libèrent tout de suite et ils recommencent à empoisonner le monde.
"Arte Reportage" diffuse samedi 16 mai un sujet sur Cesare Battisti, "Brésil : le cas Battisti".
Un reportage qui fait le point sur la situation de l'Italien, anciennement
réfugié en France, et toujours en attente du statut de réfugié
politique au Brésil. Source : www.rue89.com