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sur 230 notes
Apprendre à apprécier chaque étape de préparation, chaque bouchée .. éveiller nos sens à la délicate magie de la cuisine. Sentir l'odeur de chaque aliment, entendre le frétillement d'une cuisson, être chaviré par une texture onctueuse, observer la palette des couleurs dans l'assiette, percevoir sur nos papilles un accord parfait et être ému par la subtilité du parfum des saveurs … Voilà ce que suggère l'École de cuisine de Lillian … prendre le temps.

Chaque chapitre raconte la vie d'un des participants et la raison pour laquelle il ou elle fait le choix de s'inscrire à cette École des saveurs … Un roman culinaire qui procure un grand plaisir et qui éveille en nous le désir de cuisiner … Savoureux !
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Jolie fable culinaire qui donne envie de se mettre derrière ses fourneaux. Nous rentrons dans l'intimité de plusieurs personnages. Carl et Helen m'ont ébloui par leur maturité. Nous souhaitons accompagner Chloé afin qu'elle s'épanouisse davantage.
Petit roman à lire pour se faire du bien.
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La nourriture, source de vie, d'éveil, de plaisir, de sensualité, est au centre de ce roman, que j'ai lu il y a déjà quelques années. Je n'ai pas oublié ce livre, et je le conseille régulièrement. Je me suis reconnue dans ce livre qui met en avant les sens: " Les parfums des ingrédients en train de chauffer se répandirent dans la pièce, s'infiltrèrent dans sa peau, des odeurs à la fois douces et surprenantes. Lorsqu'elle porta son verre à ses lèvres, le vin blanc effaça les autres sensations sous une vague fraiche, pour les laisser ensuite remonter de plus belle".

Le roman s'ouvre sur Lilian, une fillette livrée très tôt à elle-même en cuisine. Sa mère surmonte la séparation de son couple en se plongeant dans les livres. Lire pour oublier, pour se protéger, pour meubler sa vie, pour se reconstruire une histoire. Une vie de fiction. Sa fille prend le pari: "je vais la guérir grâce à ma cuisine" annonça Liliane. "Si je la libère de l'emprise des livres, je cuisinerai le restant de ma vie. Si je n'y arrive pas, j'abandonnerai pour toujours". Je vous laisse découvrir l'ingrédient qui joue le rôle du prince charmant: il réveille la mère de Lilian, et lui fait prendre conscience que des années ont passé, que sa fille à grandit.

Lilian, adulte ouvre un restaurant. le jour de fermeture, le lundi, elle donne des cours de cuisine à des volontaires. Elle est très attentive à ses élèves, observe leur relation à la cuisine, aux aliments. Elle les éveille.
Les chapitres se succèdent, présentant les élèves cuisiniers à tour de rôle. Nous découvrons leur vie (de famille, ou professionnelle), leur rapport aux autres, et à la cuisine.
Les liens se créent, on apprend à se connaitre, on revit. Notre rapport à la cuisine semble nous déshabiller. Je me dit à cette lecture que je n'oserai plus goûter en cuisine ou déguster en public de peur que quelqu'un ne dévoile qui je suis à la manière dont je mange, savoure, respire ou touche la nourriture!

Comme le dit l'auteur elle-même dans la première de ses remerciements, "ce livre est un cadeau". et pour moi, c'en est-un qu'Erica Bauermeister fait à tous ses lecteurs. Un régal.
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J'ai connu ce livre par une enseignante de français qui va étudier cette histoire avec ses élèves de cap.
Le thème de la cuisine y est décrit de manière merveilleuse et idyllique.Plus que l'art culinaire, la cuisine devient une expression de soi, de ses émotions. Les allitérations permettent au lecteur de vivre les bruits de la cuisine et les couleurs. Les nombreuses comparaisons donnent une dynamique au récit.
Outre le thème de la cuisine ce roman développe d'autres thèmes comme l'ouverture d'esprit, la confiance en soi, l'amitié... C'est une lecture plaisante qui peut s'adresser aux adultes autant qu'aux adolescents.
La femme tient une place importante dans le roman autant dans sa condition sociale que conjugale. Les femmes de ce roman sont fortes et émancipées et se soutiennent face à l'adversité de la vie. L'effet roman choral permet de découvrir chaque personnage dans sa vie privée, son histoire et son rôle dans le cours de cuisine Chez Lillian.
Je conseille vivement ce roman. Je suis impatiente de lire le suivant.
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Dans ce roman assez léger, une jeune femme organise des cours de cuisine et fait découvrir à ses élèves des saveurs mais leur redonne surtout le goût de vivre.
Chaque chapitre nous présente un des élèves et nous apprenons ainsi un peu de chacun d'entre eux à mesure qu'eux-même apprennent à mélanger des textures, des odeurs et des sensations gustatives.

Ces quelques pages embaument comme un plat de pâtes à la tomate et aux herbes italiennes, les personnages nous touchent comme le souvenir d'un excellent repas pris avec des amis...
J'ai cependant été un peu déçue par ce livre qui avait du potentiel mais qui reste un peu à la surface des choses, les personnages sont légèrement esquissés mais jamais approfondis. On fait la connaissance sommaire d'un certain nombre d'entre eux mais dès qu'on commence à s'attacher à l'un d'entre eux, l'auteur l'abandonne pour passer au suivant.
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Lili donne des cours de cuisine dans une petite ville américaine. Elle observe ses clients, les réunit autour d'un bon repas et de sa préparation. Les trajectoires, petits bonheurs et grandes douleurs de tous nous sont contés dans une langue savoureuse et imagée.
ce roman est une petite merveille qui fait vivre de multiples sensations.
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Premier roman d'Erica Bauermeister qui a longtemps enseigné la littérature à Washington, L'école des saveurs est un récit plein d'espoir et de tendresse. Une cuisine raffinée comme baume sur le coeur.

L'école des saveurs

Le prologue nous dévoile la vocation de Lillian, persuadée qu'elle pourrait aider sa mère, par le biais de la cuisine, à émerger d'une dépression qui prend la forme d'une passion dévorante, presque maladive pour la lecture ! Pour Lillian en effet, chaque recette répond à un besoin affectif bien précis. « A douze ans, Lillian avait acquis la conviction qu'un vrai cuisinier, un cuisinier qui sait lire les coeurs et les épices, pouvait prévoir les réactions avant la première bouchée et influencer ainsi le déroulement d'un repas ou d'une soirée » (p. 19). Devenue adulte, elle dirige un restaurant à succès et un lundi par mois, donne des cours. Mais cette école des saveurs s'avère bien plus qu'un atelier de cuisine…

C'est un joli roman, à lire dans les moments de doute ou de fatigue pour se remonter le moral. Ou tout simplement par gourmandise ! « Quand Lillian passa [le zeste d'orange] contre sa râpe fine, il tomba en légers nuages sur le plan de travail avec des crissements âpres, exhalant une odeur d'arrière-boutique pleine de chocolat noir et de vieilles lettres d'amour, de fond de tiroir, de feuilles mortes, d'amandes, de sucre et de cannelle. » p. 33

J'ai adoré les descriptions de recettes, pleines de poésie ; les ingrédients sont comme les éléments d'un paysage et leur alchimie, un tableau : « du saumon, épais, ferme sous ses dents, et en-dessous une plage de haricots blancs parfaitement lisses » (p. 187). « Ajoute l'anis. Une si petite quantité d'épice moulue, dans le sachet que lui avait donné Abuelita. Qui reposait là, tranquille et discrète, couleur de sable mouillé. Lillian défit le lien du sachet et des volutes de réglisse et d'or chaud montèrent à ses narines en dansant, apportant avec elle des kilomètres de déserts lointains, un ciel sombre et sans étoiles, une nostalgie que Lillian sentit au fond de ses yeux et au bout de ses doigts. » (p. 33)

Mais la fraîcheur et l'écriture délicate du prologue cèdent peu à peu le pas à quelque chose de plus conventionnel : un roman choral un peu trop bref où on ne fait qu'effleurer la vie des protagonistes. Je sors un peu frustrée de cette lecture donc : j'aurais préféré partager plus longtemps le quotidien des personnages et surtout, voir plus d'interactions s'opérer entre eux au fil des cours de cuisine… Mais c'est juste un bémol : c'est tout de même une très belle lecture estivale… qui donne envie de se remettre aux fourneaux !
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La couverture gourmande et prometteuse de "L'Ecole des Saveurs" m'a attirée, un petit bouquin-plaisir c'est toujours bon à prendre. Et puis l'argument m'a immédiatement fait penser au livre "Le Chocolat" de Joanne Harris, ou comment une jolie cuisinière/pâtissière va redonner goût à la vie et guérir bien des maux grâce à des leçons de cuisine. D'agréable lecture, comme toujours lorsque tous les sens sont sollicités, mais rien d'autre à signaler malgré une construction fluide : un cours = un chapitre = un élève = une histoire ; finalement je ne suis jamais arrivée à m'intéresser complètement aux personnages, il m'a manqué un tout petit quelque chose pour vraiment apprécier. A noter que le Livre de Poche a eu la jolie idée de créer un mini site autour des recettes concoctées au fil des pages.
Lien : http://anyuka.canalblog.com/..
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Les histoires sont intéressante mais si je n'ai pas trop apprécié c'est surtout parce que ce n'est pas mon style de lecture, trop de contemplation même si les personnages sont intéressants. J'ai eu faim tout le temps et ça me met de mauvais poil la faim.
Donc beaucoup de contemplation, en revanche pas de détails inutiles et ça c'est bon, je ne lis pas un livre de cuisine mais sur la cuisine, grosse différence à mes yeux.
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Si mes souvenirs sont bons, ce livre a reçu un trèsbon accueil de la presse et d'internet (blogs amateurs). Un de mes collègues l'a lu et m'en a dit grand bien, donc je n'ai pu que me laisser tenter. On pourrait considérer ce livre comme un recueil de nouvelles avec un fil conducteur. Ce fil conducteur, c'est Lillian et son restaurant, plus particulièrement ses cours de cuisine qu'elle anime chaque premier lundi du mois. Un chapitre (une nouvelle ?) raconte une partie de la vie ainsi que les ateliers de cuisine d'un participant différent à chaque fois. On les voit tels qu'ils sont dans la "vraie vie", hors du cours de cuisine, mais aussi pendant le cours. J'ai beaucoup aimé certains chapitres, moins d'autres, mais mon sentiment général par rapport à ce livre est positif.

A lire si l'on a besoin d'une elcture rafraichissante sans prise de tête !
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