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Christophe Rosson (Traducteur)
EAN : 9782841567751
202 pages
Editions du Rouergue (29/08/2006)
3.78/5   27 notes
Résumé :

La vie liquide est la vie prise dans le flux incessant de la mobilité et de la vitesse. Elle est le triomphe du consumérisme. Tout, y compris l'homme, devient objet de consommation, avec une date de péremption au-delà de laquelle il devient jetable.

Analysant les changements qui affectent l'individu, les nouveaux modes de la célébrité, les transformations de la culture ou encore la promotion de la sécurité comme valeur, l'auteur décrit ain... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
L'auteur décrit une société postmoderne asservie à la psychologie du marché et dominé par la recherche d'un
bien-être éphémère et transitoire, dans ce système économique et sociale les biens de consommation représentent
les valeurs et le choix de l'individualisme est basé sur le conformisme.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Dans les manœuvres de l’élite savante hétérogène (globale), l’« hybridation » est un substitut aux anciennes stratégies d’« assimilation » — ajusté aux nouvelles circonstances de l’époque post-hiérarchie, moderne liquide. Elle s’accompagne, par achat forfaitaire, du « multiculturalisme » — déclaration de l’équivalence des cultures, postulat de leur égalité, autant que stratégie d’« assimilation » accompagnée d’une vision de l’évolution culturelle et d’une hiérarchie des cultures. La modernité liquide est « liquide » en ceci qu’elle est également post-hiérarchique. Les ordres authentiques ou postulés de supériorité/infériorité, autrefois censés avoir été structurés clairement par la logique irréfutable du progrès, sont aujourd’hui érodés et fondus — alors que les nouveaux sont trop fluides et éphémères pour se solidifier en une forme reconnaissable et la conserver assez longtemps pour être adoptés comme cadres de référence pour la composition de l’identité. En conséquence, l’« identité » est devenue quelque chose que l’on s’attribue tout seul, le résultat d’efforts confiés aux individus : résultat il est vrai temporaire, doté d’une espérance de vie indéfinie mais sans doute brève.
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Si la société de consommation tient à ne jamais se retrouver à court de consommateurs, l’anxiété en question — en violation flagrante des promesses explicites et véhémentes du marché — doit toutefois être constamment renforcée et stimulée. Les marchés de la consommation se nourrissent de l’anxiété des consommateurs potentiels qu’ils suscitent eux-mêmes et s’évertuent à intensifier.

Nous l’avons déjà vu, contrairement à la promesse déclarée (et largement crue) de la publicité, le consumérisme ne concerne pas la satisfaction des désirs mais l’excitation du désir de toujours plus de désirs — de préférence, le genre de désirs qui ne peuvent en principe être assouvis.
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La route menant à l’identité est un combat de harcèlement ainsi qu’une interminable lutte entre le désir de liberté et le besoin de sécurité, hantée par la peur de la solitude et la terreur de l’handicap.
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La modernité liquide, la vie en miettes, la vie dans le déplacement.
>Sciences sociales : généralités>Interaction sociale>Relations Individu/Société (34)
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