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Ce roman écrit par Hervé Bazin en 1994, rappelle étrangement la pandémie actuelle.

Dans ce court roman, il nous raconte comment une "sur-grippe" tueuse fond sur le monde et sème la mort sur son passage.

Le Docteur Alleaume est un grand biologiste. Il travaille dans un Centre Européen de virologie et a découvert un vaccin qui pourrait combattre les sur-grippes. Ses recherches ont été arrêtées car jugées trop dangereuses.

Alleaume vit avec sa fille Bérengère, son oncle Jé qui l'a élevé et Nadège, sa femme.

Une épidémie de grippe se déclare à Bombay et se propage très rapidement dans le monde.

Alleaume, dans son laboratoire ultrasécurisé, injecte son vaccin et le virus sur des souris, aidé par quelques collègues.

Le Dr Martin, son second et meilleur élément, dont il n'a plus de nouvelles depuis qu'il a pris une année sabbatique, lui manque...

Hervé Bazin s'interroge sur les manipulations génétiques, l'utilisation des animaux de laboratoire, le danger de la recherche, les conséquences économiques de la sur-grippe, les choix appliqués pour déterminer les bénéficiaires des vaccins, la concurrence entre les laboratoires de recherche...

C'est bien écrit et prenant, plus axé sur le Dr Alleaume et ses questionnements que sur la pandémie elle-même, à la fois inquiétant, mais aussi rassurant puisque des vaccins ont été mis au point...
Lien : http://www.unebonnenouvellep..
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Une fois n'est pas coutume, j'ai fureté dans ma bibliothèque, à la recherche non pas d'un thème, d'une envie, mais bien d'une couleur de couverture : bleue.
Absurde ? Non, pas quand on connaît les challenges de lectures Babelio !

La sélection fut longue et je décidai de m'arrêter sur un roman presque oublié au fin fonds de ma PAL, une petite pépite qui n'attendait que d'être lue : le neuvième jour d'Hervé Bazin. J'étais alors bien curieuse de découvrir l'auteur de Vipère au poing, connu comme « un romancier de la famille », dans un tout nouveau registre : l'anticipation...

Eric Alleaume n'est pas astronome, malgré la passion qu'il voue depuis son plus jeune âge au système céleste, mais bien biologiste au Centre Européen de virologie, le « sève » comme ils disent. Un soir, il est appelé d'urgence par son supérieur car une pandémie de grippe, dite « surgrippe » se propage à grande vitesse depuis Bombay, et au-delà des frontières de l'Inde. Lui et son équipe de renom vont devoir s'atteler à trouver, le plus rapidement possible, un vaccin efficace pour lutter contre ce fléau inédit.

Quelle claque ! Hervé Bazin se révèle être un véritable visionnaire tellement ce roman paru en 1994 paraît être le récit de ce que nous avons vécu il y a peu. le chapitre XXIII notamment est incroyable, qui décrit l'engouement pour les maisons de campagne et l'exode vers le rural, les méthodes d'enseignement révisées et adaptées aux circonstances, les petits commerçants redécouverts aux dépens des grandes surfaces, alors que les agences de voyages, les théâtres et les cinémas crient famine… et que dire de l'apparition de la « nasette », made in china …
Au travers des interrogations existentielles du docteur Alleaume, c'est l'expression des questionnements de l'auteur lui-même qui transparaissent, sur les manipulations génétiques opérées par l'homme sur ses semblables et la nature toute entière. Au-delà des dangers de la recherche, il s'interroge sur la gestion d'une telle épidémie, et de ses conséquences économiques. Tout était donc écrit…

De son écriture fine et ciselée, de son intelligence éclairée, Hervé Bazin m'a conquise…
C'est mon bouquiniste préféré qui va se frotter les mains !
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A la lecture de cette fiction à sa sortie : effet d'étouffement dans l'intimité des non-dits qui finalement explosent à la tête du monde. On aurait dit un film de fiction des plus noirs. Cela ne ressemble pas au parcours du coronavirus, mais l'angoisse y est la même. Ce n'est pas vipères au poing, c'est froideur et cynisme à l'âme. le héros perd les siens et la planète se sent mal... Une histoire de Pandémie contée par Cassandre, un Hervé Bazin fort bien renseigné sur le futur. Morale de l'histoire : l'avidité alliée à la non responsabilité = la nature compte les points qui sont des morts...
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Troisième livre que je lis de Hervé Bazin. Histoire d'actualité, en regardant deux dizaines d'années dans le passé on se souviendra des crises de la peste porcine, la grippe H1n1,la grippe aviaire ,et j'en passe.
La surgrippe dans le roman apparait soudain, créant une pandémie. Des centres de recherche, partout, cherchent d'arrache-pied à créer un vaccin pour endiguer le mal. Suspense et histoire bien mise en scène.
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« de lui, de moi, le plus mortel est-il celui qu'on pense ? » (12)

Pour moi, née en 1974, Hervé Bazin était un auteur d'un autre temps. Je me rends compte avec stupéfaction que ce roman est paru en 1994 et que lui-même n'est mort qu'en 1996.

Ça parle de comète, ça tombe bien, Rosetta est d'actualité. Ça parle d'épidémie, Ebola grimace en écho. C'est un livre curieux, sobre dans le dramatique. On retrouve la langue bien particulière de l'auteur, râpeuse et fine et à la fois, ces phrases elliptiques qu'il faut parfois lire deux fois.

Ce polar biologique est trop orienté, trop intentionnel – dénoncer les risques liés aux manipulations sur le vivant – pour me plaire vraiment, mais il se lit simplement et avec un certain plaisir.
Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Le neuvième jour est le dernier roman d'Hervé BAZIN disparu en 1996. Président de l'académie Goncourt, et célèbre depuis la parution de Vipère au poing dans lequel il décrit de multiples facettes de la vie des familles bourgeoises avec des tempéraments monstrueux, l'auteur s'attache, ici, à mettre l'accent sur les dangers de la recherche et les risques de la génétique. En effet, sapiens ne se prendrait-il pas pour Dieu ? « Seigneur ! Tu as créé le monde en six jours ... le huitième, tu as chassé l'homme du paradis terrestre pour le punir d'avoir touché aux fruits de l'arbre de la Connaissance. Mais le neuvième jour, mis en goût, le sapiens s'est donné les moyens de détruire ou de transformer, tout seul, la création. Et il fait ce qu'il peut sans savoir forcément ce qu'il fait. »

Le neuvième jour paru en 1994 fait écho à notre époque qui vit sous la pandémie du Covid-19, un nouveau virus de la grippe apparu en Chine fin 2019. 26 ans plus tôt, la « surgrippe » appelée ainsi dans le roman, éclos à Bombay, en Inde et se répand à une vitesse fulgurante à travers le monde. On ne compte plus les morts, les foyers épidémiques. Les écoles sont fermées, les peuples confinés. La crise économique est là, comme les révoltes du peuple, affamé, paniqué, criant au droit à la vie. Les journalistes accentuent cette peur à coup de scoops, d'informations et de désinformations, d'émissions scientifiques appelant les recherchistes comme le professeur ALLEAUME, virologue, personnage principal du roman à parler, à raconter les avancées de la science (recherche, test, vaccin, génétique, manipulation). Chacun a son idée, chacun a ses prétentions. Les laboratoires scientifiques sont concurrents les uns des autres, des rivalités s'installent au prix des bénéfices. Hervé Bazin critique notre société : chacune des grappes la constituant dans un contexte particulier.

Et, l'humain en tant qu'individu dans tout ça ? Comment survivre à cette pandémie ? Comment vivre avec les sacrifices consentis bon gré, mal gré ? La science trouvera la réponse grâce à sapiens. Mais, sapiens a-t-il compris où se trouve sa place ? A-t-il compris qui est l'ennemi ? Où est la rédemption ?

Lien : https://www.grasset.fr/livre..
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Le Neuvième Jour traite de l'apparition d'une épidémie de grippe à Bombay qui se propage rapidement à l'ensemble de la planète. Toute similarité avec des évènements actuels sont fortuits!
Le narrateur, un biologiste, est mis à contribution pour produire un vaccin.
On le suit dans ses peurs, son ressenti, ses questionnements.

Honnêtement, au début du livre, j'ai trouvé le style un peu pompeux, mais au fil des pages, je me suis laissée prendre par l'histoire, et j'ai parcouru cet ouvrage très rapidement.
Ca m'a donné envie de poursuivre dans l'oeuvre d'Hervé Bazin, avec notamment Vipère au poing que je n'ai pas encore pu lire.
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Relecture de ce roman plus que prémonitoire d'Hervé Bazin paru il y a 27 ans et tellement en résonance avec ce que nous vivons depuis un an. Bazin imaginait une épidémie mondiale de sur-grippe tandis qu'un brillant médecin-chercheur se voyait bloqué dans ses recherches sur un vaccin contre le virus de la grippe dite espagnole de 1918 par les instances administratives pour des raisons de sécurité. Oeuvre de fiction d'une incroyable clairvoyance pour le grand amoureux de la nature que fut cet écrivain.
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L'histoire nous rapproche de ce que nous vivons en ce moment avec la pandémie et j'ai souhaité le lire pour cela. Mais je me suis vite lassée et j'ai eu envie de le terminer rapidement car je n'ai pas retrouvé le Bazin des romans que j'ai apprécié dans ma jeunesse.
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