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Hamish Macbeth tome 9 sur 22
EAN : 9782226444622
252 pages
Albin Michel (30/06/2021)
3.8/5   156 notes
Résumé :
Bonne et mauvaise pioche pour Hamish Macbeth.
La bonne : il est promu. La mauvaise : son nouvel adjoint est un crétin.
Dommage, car notre fin limier va avoir besoin de soutien. À peine débarqué dans leur affreux van à Lochdubh, Sean et Cheryl, un couple de routards un peu fêlé, inquiète la population du village. Et pour cause : du jour au lendemain, les sermons du prêtre deviennent apocalyptiques ; le cabinet du médecin est dévalisé ; l’argent disparaî... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai besoin de ma dose quotidienne de lecture, mais parfois on est plongé dans les affres de la vie quotidienne. Et au niveau du boulot je ne touche plus terre, dons la légèreté s'impose.
Et rien de tel que les roman de MC Beaton.

Un policier fort sympathique, où l'on retrouve un Hamish a son plus haut niveau. Dans le tome précédent il m'avait un peu agacée et avait perdu ma sympathie, qu'il a retrouvé ici..
Quelques passages loufoques, mais c'est la marque de fabrique de l'auteur.

Un roman qui se tient bien, avec une trame intéressante. L'auteur a réussi à mettre tous les petits plus qui faisaient l'intérêt de cette série dans ce tome.

Une lecture légère et plaisir.
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Neuvième tome des aventures du policier écossais Hamish Macbeth, et certainement un des meilleurs et des plus piquant !
Toutes les "cases" qui font le succès de la série sont cochées, avec un petit plus, Hamish et Priscilla arrivent enfin à concrétiser ! Si, Si... mais je fais confiance à l'auteur pour nous pondre dans les épisodes futurs , des fâcheries, des bouderies, des incompréhensions, avec M.C. Beaton , rien n'est acquis...
Dans le paisible village de Lochdubh, rien ne va plus : un couple de marginaux a débarqué dans un van et campe dans le pré au-dessus du presbytère, avec la bénédiction du pasteur et de sa femme énamourée. Il faut dire que l' homme est splendide et ne tarde pas à mettre en émoi, toute la gente féminine du village. Et très vite, ces dames dépérissent, et transportent leur malaise de rues en rues. Hamish en est persuadé : c'est la faute du beau gosse ! D'autant plus que des petits vols sont commis, et qui accuser à part les SDF ? d'autant que Hamish connaît parfaitement ses voisins, aucun n 'est capable de telles actions.
Il y a du rythme, il y a de l'humour, il y a de l'amour dans l'air, il y a de vieilles rombières, il y a de la campagne, il y a du dépaysement, des " Aye" écossais et il y a de l'action. On ne s'ennuie pas une seconde dans cet épisode. Que demander de plus ?
Que ça continue !
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Voici le tome 9 des aventures d'Hamish MacBeth. Il est court (236 pages) et je l'ai lu en deux heures, à peu près (oui, lire un livre presque d'une traite ne m'arrive quasiment jamais). Ce n'est pas que le livre était particulièrement prenant, c'est plutôt que j'avais hâte de voir comment tout allait se terminer, et si la recette déjà utilisée dans les tomes précédents allait à nouveau être utilisée.
La nouveauté, c'est qu'Hamish a été promu au rang de sergent. La mauvaise nouvelle est qu'il est totalement imbuvable avec Willie, son subordonnée. Il faut attendre la moitié du livre, au moins, pour qu'il se dise « je ne suis pas très gentil avec lui » et qu'il se décide à lui parler avec gentillesse. Willie n'est pas un bon flic ? Il ne serait pas le premier, j'ai quelques noms en tête dans cette série. Il passe beaucoup de temps à tenter de séduire la belle Lucia ? Il faut dire aussi qu'Hamish ne se comporte pas toujours comme le sergent qu'il devrait être vis à vis de son subordonné.

Comme souvent, dans les aventures d'Hamish Macbeth (cela fonctionne aussi pour les enquêtes d'Agatha Raisin), le problème ne vient pas du village en lui-même, mais de deux étrangers qui viennent s'installer dans le village. Sean et Cheryl sont des voyageurs, c'est à dire des personnes qui ont adopté le mode de vie des Roms sans en être eux-mêmes. Ils recueillent en général la sympathie des villages qu'ils traversent. Seulement voilà : ils sont bien décidés à rester un certain temps, et Cheryl a un vocabulaire des plus fleuris, à croire même qu'elle ne peut s'exprimer sans dire de jurons. Peu à peu, la vie des villageois s'en trouve bouleversée. le pasteur attire du monde par ses sermons – si ses paroissiens savaient quel dilemme est le sien. Angela, qui a repris ses études, ne va pas fort. Même les soeurs Jessie et Nessie veulent quitter le village ! Hamish y voit l'influence empoisonné de Sean, qui est même comparé au démon qui hantait les contes écossais d'autrefois.
Et si le problème était autre ? Oui, bien sûr, en tant que lectrice extérieure à ce petit monde étouffant du village, je vois avant tout trois femmes qui se sentent très seules, trois femmes qui ne peuvent se confier à personne et qui ne se confient même pas, ou si peu, entre elles, comme si seul leur statut – femme de pasteur, femme de médecin, vieilles filles, membres honorables d'une association locale – comptait. Elles sont également prisonnières financièrement – faire compte commun est peut-être très bien, si ce n'est qu'elles ne peuvent disposer d'aucune somme d'argent sans que leur mari ne soit au courant. Il est des personnes qui trouvent cela merveilleux. Pour ma part, je trouve surtout que ce n'est pas pratique du tout !

De l'autre côté, nous trouvons Lucia, nouvellement arrivée dans le village. Elle travaille dans le restaurant de son oncle, et elle n'est autorisée à sortir avec un jeune homme qu'à des conditions d'une sévérité drastique, digne de ce que l'on attend d'une toute jeune adolescente, non d'une femme adulte. J'ajoute cependant qu'elle en joue également – arguer de la sévérité de son oncle est pratique pour repousser un prétendant trop entreprenant. Elle et ses mains rougies à force de frotter le sol, à force de nettoyer, sait ce qu'elle veut dans la vie, un homme qui ne l'épousera pas parce qu'elle sera une femme de ménage gratuite. Force est de constater que c'est ainsi que la plupart des hommes qu'elle rencontre considèrent les femmes ainsi et ne voient pas du tout où est le problème. En 2021, certains ne le voient toujours pas, et trouvent « normal » que la femme fasse tout. Lucia trouvera-t-elle la perle rare ? Elle congédie en tout cas sans soucis tous les autres.
Oui, l'enquête sera résolue – forcément. Mais, à y regarder de plus près, la vie dans le petit village n'est pas si paisible que cela. Hamish est sollicité très souvent pour des problèmes parfois très graves, comme lorsqu'il doit secourir Roderick, petit garçon en péril. Hamish découvre aussi que le monde a évolué, et qu'un cabaret transformiste peut ouvrir dans une ville, non loin, sans que les habitants en soient choqué. Ils lui font même plutôt bon accueil. Hamish évoque aussi les personnes qui vivent grâce à l'aide social, et qui sont plutôt bien acceptés, finalement – sauf à se faire remarquer par des dépenses disproportionnées.
Les enquêtes d'Hamish Macbeth sont avant tout le récit de ce qui peut se passer dans un petit village qui semble presque coupé du monde, en tout cas coupé de la modernité.


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Jamais tranquille à Lochduhb. Promu sergent, voilà qu'Hamish Macbeth se coltine un agent empoté. Un Monsieur propre pas très calé en expression. Et pour couronner le tout, le village est pris d'assaut par un romanichel en roulotte louche et désagréable.
Seul Hamish le prend en grippe jusqu'au jour où Sean est retrouvé assassiné dans son camping-car.

Quel plaisir de retrouver Hamish. Alors qu'il avait toujours freiné des quatre fers pour prendre du grade, celui de sergent lui va bien. Toujours plein d'humour, il paraît cela dit plus engagé dans son métier. Tout se passe bien avec la hiérarchie de Strathbane quand l'inspecteur-chef Blair est absent.
L'enquête est drôlement bien menée même si le lecteur est bien plus rapide que Hamish pour comprendre de quoi il retourne.
Il n'y a pas qu'à moi que le grade plait. Miss Priscilla est aimable, souriante et avenante. Ce qui devait arriver arriva ! 8l était temps. Mais ne crions pas victoire ce n'est pas gagné pour autant.
Un printemps pas si paisible en Ecosse et un bon moment de lecture.
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La poussière de la dernière tragédie est retombée…. Et Macbeth a été promu. Il est maintenant Sergent, et Willie, jeune policier, devient son acolyte. La cohabitation n'est pas évidente. Willie est un maniaque du ménage, et mis à part son investissement dans cette tâche, il est aussi fainéant que Macbeth. Bref, tout roule !! Sauf que deux voyageurs viennent troubler la paix relative du petit village. Sean, qui a un casier criminel, semble semer des grands doutes dans plusieurs esprits. Mais voilà qu'il est retrouvé mort dans son camping-car. Au fil de l'enquête, Macbeth voit bien que plusieurs villageois avaient des raisons de s'en prendre à lui. Une autre enquête rondement menée par Macbeth qui m'est toujours aussi sympathique. J'adore cette ambiance des Highlands passant chaque fois un très bon moment de lecture. Une série chouchou.
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Il sortit de la caravane(...). Son état de fatigue et de découragement lui fit soudain mieux comprendre pourquoi ces déplaisants personnages refusaient la société et ses contraintes. Pas de responsabilités, pas de loyer, pas de travail mis à part un concert de temps en temps, si on pouvait appeler cela du travail. pas de drogues dures, mais de l'alcool, de la colle, du haschich quand l'occasion se présentait. Ils s'entraidaient, peignaient leurs vies de couleurs héroïques, et parvenaient à convaincre certaines personnes qu'ils menaient une existence romantique. Ils se moquaient bien que d'autres doivent travailler pour financer leurs prestations sociales. Ils ne se demandaient ni comment les routes qu'ils utilisaient étaient construites et entretenues, ni qui nettoyaient après leur passage. C'étaient d'éternels adolescents bien décidés à ne jamais devenir adultes, qui considéraient la société comme un parent indulgent dont le rôle était de pourvoir à leurs besoins.
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Attendez, je vais regarder le programme dans le journal, (...)
Bon, ça y est, j'y suis. BBC1 : " Où va l'Angleterre ? Mary Pipps, membre de l'ancien parti communiste, parle de l'avenir de l'Europe ". Bon, autre chose. BBC2 : " La destruction de la forêt amazonienne au Brésil ". Encore ! Vous savez quel est le pire fléau qui s'abat sur la forêt amazonienne au Brésil, Hamish ? Les équipes de télévision qui la piétinent pour rapporter des images. Voyons les chaînes locales. Grampian : " Le révérend Mackintosh de l'église presbytérienne libre de Strathbane nous parle du sida en Afrique". Il ne reste plus que Channel Four... Voyons... Ah ! " Tout ce qu'il faut savoir sur la guerre du Golfe ", une rediffusion de l'année dernière. Quelque chose vous tente, Hamish ?
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- C’est interdit de se garer là, annonça Hamish, saisi d’une aversion aussi soudaine que violente pour ce personnage de pourtant belle allure.
- Je suis un Voyageur, expliqua l’homme avec un accent snob. Sean Gourlay, pour vous servir.
Le visage d’Hamish se durcit. Cette appellation de « Voyageur » le mettait hors de lui. Sean aurait été qualifié de hippie quelques années plus tôt, et de beatnik dans un passé plus lointain. Il appartenait à la redoutable confrérie des itinérants qui envahissaient de beaux endroits tels que Stonehenge dans leurs poubelles roulantes en y apportant leur crasse, leurs drogues et leurs chiens. Pour certaines âmes charitables qui n’avaient jamais eu de brebis égorgées par les chiens ou de terres transformées en cloaque, ces nomades bénéficiaient de l’image romantique des Roms, dont ils empruntaient le mode de vie. Ils vivaient d’allocations et se déplaçaient d’un campement à l’autre mais sans chercher à travailler, et s’ils avaient choisi le nom de Voyageurs, ou parfois de Nouveaux Voyageurs, ce n’était pas pour rien : ils revendiquaient le droit de stationnement accordé aux gens du voyage depuis des siècles. Hamish n’avait rien contre les Roms et les connaissait bien. Il avait en revanche beaucoup moins de sympathie pour leurs imitateurs.
- Vous n’êtes pas un gitan, protesta Hamish, et vous ne bénéficiez de ce fait d’aucun droit de stationnement particulier. Vous vous trouvez sur une propriété privée.
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Ce matin, au petit déjeuner, Willie s'est mis à hurler : "Une mouche, une mouche !". Il s'est emparé d'une bombe insecticide, et il en a aspergé toute la cuisine et mon assiette. Si on me faisait une prise de sang, on trouverait trois quarts d'insecticide et un quart de désinfectant.
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- Est-ce que Mr Ferrari m'en a voulu d'être allá vous raconter ca ? demanda Willie avec angoisse.

- Pas du tout. Tant que vous négligerez votre boulot de flic pour travailler gratuitement pour lui, il ne vous en voudra de rien.

- Je ne néglige pas grand-chose : il ne se passe jamais rien à Lochdubh, grommela Willie, boudeur.

- Rien... sauf des meurtres...
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