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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai été surprise au départ, de trouver une suite de phrases, sans forcément de lien entre elles. Une succession de réflexions voire d'aphorismes, nés du confinement.
C'est très personnel et intime, et pourtant j'y ai vu comme une portée universelle. Et pourtant je suis loin d'être comme Beigbeder, d'avoir une vie similaire ou de penser comme lui. Mais j'ai été touchée par ses mots. J'ai particulièrement apprécié la construction de son texte. Il y a comme une sorte de fil rouge avec la construction de la digue de Bartherotte au cap Feret, fil rouge qui finit par densifier le texte, jusqu'à une forme finale plus classique.
Je l'ai vraiment lu comme une sorte de journal post confinement, un retour en réflexion sur la vie, sur l'amour, sur l'écriture.
Un moment intime et intelligent, universel et sans prétention, public et pédant aussi. Un texte équilibriste et réussi pour ma part.
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Frédéric Beigbeder fait partie de ces personnalités publiques qui divisent. En effet, sa manière d'être et ses prises de position radicales ont pu donner des boutons à certains. A une époque, sa surmédiatisation a même fait oublier qu'avant ça, il était d'abord un écrivain, et pas des moindres. D'ailleurs, ce nouveau récit est annoncé comme la suite d'« Un roman français » qui lui avait valu le Prix Renaudot en 2009.

Aujourd'hui, l'auteur vit retirer du monde des stars. Il a fui la tempête parisienne pour s'isoler dans la quiétude du Sud-ouest. Il a pris un peu de recul et regarde cette époque avec sagesse. Au détour des pages, il revient sur son enfance, ses parents, ses années d'excès, sa relation avec Laura Smet. On prend du plaisir à croiser des personnages connus qu'il nous présente dans des situations incongrues. Arrivé à l'âge mûr, il se livre et nous donne aussi sa vision de la société présente et à venir.

Sur la forme, il a décidé d'être original, en séparant chaque phrase de deux interlignes. Cette mise en scène donne à chacune d'entre elles une existence propre, en dehors de la masse. On peut ainsi hacher sa lecture pour admirer la force d'une formule.

Sa plume parfois acérée, parfois poétique est toujours au rendez-vous mais est maintenant au service de sa rédemption. Il reconnaît ses erreurs et nous gratifie de passages émouvants et mélancoliques. On découvre alors une bienveillance qui lui va bien. Mais rassurez-vous, il a gardé tout de même sa verve et son impertinence légendaires, qui donne le sourire et de l'énergie au texte.

« Un barrage contre l'Atlantique » se déguste avec délectation. Par petites bribes, il dévoile une nouvelle facette du personnage Beigbeder et confirme le talent de ce grand écrivain qui dérange. Si vous n'êtes pas fan, ce roman peut vous réconcilier !
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Frédéric Beigbeider signe un livre à la structure bien particulière sur la vie en général et la sienne plus précisément avec, comme ambition, de trouver la phrase ultime rien que ça...
Il se remémore et partage avec ses lecteurs les faits marquants de sa vie : les relations extra conjugales de ses parents, son idylle avec Laura Smet, ses excès en tout genre, sa paternité ainsi que sa réflexion sur le monde actuel et tout ce qui est en train de tomber sur l'humanité.
Un roman qui sonne presque comme un récit, rempli de sincérité
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Après un roman français en 2009, le tome 2 voit le jour au Cap Ferret « grâce » à la pandémie où le monde se fermait à Frédéric Beigbeder et à tant d'autres.

J'aime les écrivains qui prennent des risques.

J'aime ceux qui déconstruisent.

J'aime ceux qui ont de l'autodérision et une lucidité à toute épreuve sur ceux qu'ils sont.

Alors oui, Frédéric Beigbeder ne plaît pas à tout le monde et tant mieux, que de tristesse qu'un auteur puisse ne générer qu'admiration tel un dictateur coréen.

N'est-ce pas la preuve de notre diversité et de nos richesses culturelles.

J'aime Frédéric Beigbeder et j'aime aussi les auteurs confidentiels.

J'aime sa façon de parler de ses livres et sa carapace qui me fait penser à la mienne ne pouvant être brisée que par certains proches.

J'aime sa façon de dire le monde, de révéler à tous sa nature par l'écrit.

J'aime qu'il soit un écorché littéraire tout en respectant ses pairs.

J'aime sa tendresse sur les femmes qu'il a aimées.

J'aime sa faculté à tirer du « juste » dans chaque fait anodin.

Il est bien l'un des plus grands talents pour écrire sur des détails éveillant nos sens.

Avec un barrage contre l'Atlantique il déconstruit le roman, pourrait-on dire il l'anéantît.

« Nous devons réinventer notre façon d'écrire pour éviter que la littérature disparaisse au XXI ème siècle ».

Seule la phrase compte, dénuée de surplus.

Vous comprenez à présent pourquoi je saute une ligne à chaque fois, le talent en moins.

Le roman est ainsi écrit avec des blancs entre chaque phrase, des blancs qui diminuent au fil du récit, « les blancs qui entourent les phrases leur donnent une majesté comme un cadre autour d'un tableau » pour retrouver peu à peu l'idée de roman.

Dès le début, Frédéric Beigbeder prend à parti son lecteur et joue avec lui, tel un toréador dans l'arène il vous devance.

« La littérature est un corps à corps entre deux cerveaux »

J'ai aimé ses contradictions et son absence de prise au sérieux.

J'aime que cette chronique soit inutile car il fait les questions et les réponses dans ce roman.

J'aime que la mémoire soit une « promesse fragile ».

J'ai surtout beaucoup aimé avoir une tendinite à force de souligner plusieurs phrases par page voire toute la page.

J'ai aimé son amour pour ses parents qui pourtant, ne l'ont pas forcément épargné mais ont réussi leur divorce.

J'ai aimé la pudeur qu'il a avec son père atteint de Parkinson.

J'ai googlé Olivia Berghauer, elle va bien.

Les Pezz et les mentos sont encore dans mon tiroir.

Je n'ai connu que quelques slows comme vous Frédéric mais j'y ai ressenti exactement les mêmes sensations.

Comment est-il possible que nous soyons aussi similaires dans nos sens ?

Cette émotion collective est surprenante, nous pensions être les seuls à avoir connu certaines situations et pourtant nous étions bien plus nombreux.

Présomptueux que nous sommes.

J'ai eu envie de vous partager chaque phrase ou presque car elles sont quasiment des aphorismes.

« Depuis Victor Hugo, toute personne qui écrit devant l'océan est ridicule ».

«  Mes ennemis rêvent de votre dépravation alors qu'en réalité vous ramassez toute la journée des figurines en plastique de Zorro, avant de caresser un lapin noir dont c'est le nom »

J'ai aimé sa paternité et son coeur qui saigne en voyant sa fille partir alors qu'il espérait une grève des cheminots.

J'ai aimé ses pères de substitution comme Benoit Bartherotte, le « collectionneur de ciels » qui se bat pour que sa digue continue de résister.

J'ai aimé sa protection de la nature sans condamner le dandysme, avec toutes ses facettes parfois contradictoires mais pour le moins attachantes, que vivent « les aigles dans l'écume ».

« L'auteur tente de survivre, le lecteur de ne pas s'emmerder »

J'ai aimé sa manière de parler de l'ennui, notion devenue péjorative et ingrate en 2022 alors qu'elle est une vertu.

J'ai aimé sa désobéissance et sa manière d'être un enfant dans un corps adulte.

Je me suis souvenu de la manière dont il parle du rapport à la sexualité dans son enfance et des prédateurs dans nos vies auxquels nous avons échappé par prudence de nos parents.

J'ai aimé Mademoiselle Beucler qui lui a enseigné un poème de Baudelaire sur l'inceste et le féminicide en comparant aux insultes qu'elle aurait reçues aujourd'hui.

J'ai aimé sa manière de condamner les réseaux sociaux et la technologie qui éloignent les Hommes et de s'y tenir.

J'ai aimé sa relation avec Laura Smet et sa condamnation personnelle en transformant « l'or en boue », oui, j'aime quand on a autant de lucidité sur ses propres actes et autant de clairvoyance sur son rapport aux autres.

J'ai aimé le voir se comparer à Sim en discothèque ou se cacher dans un placard pour… non cela doit rester dans ce livre mais c'est croustillant.

Et puis il y a cette dernière phrase, celle pour laquelle le roman est écrit, celle qui définit tout et qui fera pleurer certains d'entre vous.

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J'ai commencé à lire Frederic Beigbeder il y a longtemps. Nous avons presque le même âge. J'ai des amis qui l'aime, et des amis qui ne l'aime pas, surtout, apparemment, à cause de sa politique. Les divisions sont un peu comme avec Houellebecq. Premier chapitre d'Un Barrage Contre l'Atlantique j'étais prêt à donner 3 étoiles. Début 2e, j'ai ajoute une étoile, et avant la fin du 2e chapitre, j'avais décidé que ce récit mérite 5. Écrit pendant la fermeture du monde pendant covid, Beigbeder parle très franchement de sa vie, raconter au Cap Ferrat, chez un copain, qui passe son temps à lutter contre l'océan. Pour moi, Beigbeder représente le grand flou entre la gauche et la droite - ni l'un ni l'autre n'existe, mais le mur de séparation se renforce, malheureusement. Vive les opinons qui puissent vivre en paix et ensemble !
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Frédéric Beigbeder érige Un Barrage contre l'Atlantique - ou plutôt c'est Benoît Bartherotte qui le fait, avec sa digue pour sauver la pointe du Cap-Ferret - comme une réponse à Un Barrage contre le Pacifique de Marguerite Duras, roman qui m'avait marquée. Après Un Roman français, j'étais curieuse de découvrir cet opus que l'auteur annonce comme une suite.
Pour aimer ce livre, il faut aimer les mots. Aimer peser le poids de chaque phrase, que l'auteur détache, isole, s'essayant à un nouvel exercice de style réussi.
Le devenir de notre planète, celui de la littérature, la difficulté à faire ressurgir ses souvenirs d'enfance, ses premiers émois amoureux, sa liaison sulfureuse avec Laura Smet jalonnent ce deuxième volet autobiographique de l'auteur. Les souvenirs, parfois vagues réminiscences, apparaissent comme des flashs, peinture d'une époque révolue, par bribes qui m'ont rappelé le "Je me souviens" de Pérec.
L'auteur trouve refuge dans la maison de Benoît Bartherotte, au Cap Ferret, pour une introspection loin des siens. On ressent le plaisir de l'écriture et le regard désabusé de l'écrivain cinquantenaire sur notre société et notre planète.
J'ai aimé la mise en page de ce livre, le détachement de chaque phrase, qui donne à chacune un poids et invite souvent à la réflexion. Coup de coeur particulier pour la description du Cap-Ferret aux couleurs chatoyantes de l'automne dans la dernière partie du roman : sublime !
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SUBMERGEE
Je suis à la pointe du Cap Ferret. La digue Bartherotte est là à ma gauche. L'océan est calme pour le moment.
J'ouvre le livre- Bernanos, Glück, Barrie m'invitent et l'atlantique commence alors tout juste à me caresser les pieds. La sensation est agréable et je pressens qu'elle va grandir.

Livre premier- première phrase- je souris et j'apprécie cette légère pointe de provocation. Ce n'est que l'apéritif sur le sable à peine mouillé.
La suite je la vis comme une heureuse déferlante qui m'envahit et fait s'éveiller mes envies d'une littérature qui bouscule les codes et s'interroge sur elle-même. Je déguste chaque formule, je souligne énormément (jamais trop) et les blancs entre chaque phrase font sens intensément en moi.
Je comprends alors que Beigbeder à 55 ans veut ranger la chambre de ses souvenirs, ils sont épars voire en bordel et la déconstruction du roman traditionnel est le support idéal pour y remettre de l'ordre. « Mes souvenirs sont stroboscopiques ».
Je vais d'émerveillement en révélation, c'est brillant - Beigbeder est là et me montre une autre voie narrative. Je souris (encore), je souligne (toujours) et je me nourris.
Devant moi les vagues grossissent et me bousculent toujours un peu plus. Alors je continue car « de phrase en phrase, nous voyageons ensemble », et franchement voyager avec Beigbeder au Cap Ferret à discuter littérature et remonter le temps, ça ne se refuse pas.
Je fais quelques pas dans l'écume de l'océan. C'est toujours aussi agréable et surtout vivifiant.
« le dealer de phrases » est efficace et les doses fournies sont de plus en plus enivrantes. Je me laisse surprendre par les mots sans attendre. Je connaissais quelque audiophile de talent (poke Philip Roth), je trouve ici un « phraséophile » de génie.

Livre deux- on range l'apéritif. Je goûte à d'autres mets d'autant plus succulents. C'est l'heure de l'enfance et les vagues s'agitent. On parle d'adolescence, d'amour, de sexe, de téléphone à fil, de quart d'heure américain, de mentos, de liberté, de pantalon en velours et de roudoudous à sucer.
J'ai parfois l'impression de relire Pérec et ses « je me souviens » transposés à une autre époque. C'est bon et mon coeur chavire au même rythme que les vagues me bousculent et me déséquilibrent.

Livres trois et quatre- Les lignes se resserrent et l'océan m'étreint de plus en plus fort. Je ne peux résister. J'ai confiance. « Existe-t-il une phrase qui m'empêchera de mourir ? »- cette quête de l'absolu m'engage vers ce barrage contre l'atlantique. L'amour, les disputes, les déchirements, la vie, Baudelaire, le show biz, les dérives, le chaos, Peter Pan et toujours la liberté mais aussi la fraternité.
Et le temps passe et l'océan monte toujours plus. Je regarde vers la plage car l'ambiance est à la nostalgie- mais je reviens bien vite pour me laisser submerger encore un peu par les mots de l'amoureux de l'amour, le ramasseur de playmobil ,qui à travers les yeux de ceux qui y jouent retourne volontiers dans sa propre enfance pour mieux résister à ce fichu temps qui file trop vite.

En refermant le livre ma digue a évidemment lâché mais l'océan s'est retiré. Tout est calme à nouveau et les yeux rougis, le coeur et la tête renversés, je regarde à ma gauche le barrage de Bartherotte, toujours là malgré les tempêtes. Je suis à la pointe du Cap Ferret et tout va bien.

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C'est un livre marqué par la sincérité .


" Combien d'années de féminisme faudra-t-il encore attendre pour qu'enfin les femmes se décident à aborder les hommes ? " Rien que pour lire cette phrase et d'autres du même acabit, il faut lire ce livre qui n'est ni un roman ni un essai ni un témoignage ni une autofiction ni un récit mais peut-être tout cela à la fois !

C'est un livre marqué par la sincérité, une envie de témoigner, d'être vrai, de dire vrai, dans son époque
comme dans une autre noyée dans le passé, l'enfance, la jeunesse. Attention, la première partie du livre "Phrases " risque de vous surprendre mais Frédéric est un écrivain.

C'est le deuxième tome d' "Un roman français", c'est aussi une réflexion plus aboutie, Frédéric Beigbeder a mûri, a vieilli, il est malade aussi mais il se soigne , je n'en dirai pas plus mais sa femme Lara, ses enfants Chloé, Oona, Léonard sont là pour l'accompagner sur le dernier lacet de la route. Il n'est plus l'histrion du passé, le cabotin des 20 dernières années, il est enfin lui-même.

#UnbarragecontrelAtlantique #NetGalleyFrance
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Ce roman a été écrit pendant la période de confinement. Frédéric Beigbeder est isolé dans une cabane au Cap Ferret afin d'écrire. Il se sent seul loin de sa femme. Son objectif est d'écrire une ligne par jour. Il est parti du constat que les jeunes, comme sa fille Chloë, ne lisent pas ses romans. Ce n'est pas qu'ils ne lisent pas mais en tout cas pas des textes longs. Il a donc mis de l'espace entre chaque phrase, comme un écrin, pour les mettre en valeur et vaincre Twitter. C'est vrai que cette aération est agréable pour les yeux. Il lance donc avec humour une nouvelle façon d'écrire pour les jeunes générations qui a fonctionné avec sa fille. Voici donc une expérience à tenter : espacer les phrases des classiques !
Il y a de belles phrases auxquelles on ne peut rester insensible. Et puis il y a les souvenirs d'enfance, le divorce de ses parents. A 55 ans, Frédéric Beigbeder fait le bilan de sa vie, et c'est émouvant. Ce livre est d'ailleurs présenté comme la suite d'« Un roman français », paru en 2009 et pour lequel il a reçu le prix Renaudot. Je vous rassure de suite, ces deux livres peuvent se lire indépendamment.
Certes il digresse mais il y a un fil conducteur qui est Benoît Bartherotte et son éternel labeur, élever une digue pour empêcher la disparition de son terrain sous les flots, d'où le titre emprunté à Marguerite Duras.
« Bartherotte a bâti une digue pour sauvegarder l'extrémité sud de la presqu'île de Lège-Cap-Ferret, en Gironde. »
Vous retrouverez aussi ses frasques. J'avoue n'être pas au courant ni intéressée par la vie des « people » et du coup de voir apparaître des noms comme celui de Laura Smet me laisse quelque peu perplexe. Je crois que je préfèrerais que les noms soient changés. C'est un roman autobiographique et Frédéric Beigbeder se livre toujours dans ses romans. Après tout pourquoi pas, il dit d'ailleurs avoir fait lire son manuscrit aux personnes concernées avant de le remettre à son éditeur. Et puis il dit que les gens imaginent des vies trépidantes aux écrivains alors que sa vie actuelle est rythmée par le ramassage des jouets de ses enfants dans le salon.
Frédéric Beigbeder nous offre un roman intime et sincère sur le temps qui passe, sur l'importance de la famille. Il observe ses bons et ses mauvais souvenirs, s'attarde sur ceux qui l'émeuvent le plus et affronte ses émotions qu'il fuyait auparavant.
J'ai eu le bonheur d'assister à un VLEEL mémorable que vous pouvez voir en replay sur la chaîne Youtube. Vous verrez notamment un invité surprise faire ses confessions à Frédéric Beigbeder, un beau moment d'amitié.
Replay : https://youtu.be/brLxdfacAnA
Lien : https://joellebooks.fr/2022/..
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Quel plaisir de retrouver l'écriture à la fois désabusée et enthousiaste de F.B. Dans ce roman, il nous entraine au gré de ses souvenirs d'enfance, d'adolescence, de ses amours connues ou non. Et, bien que je n'ai pas eu sa vie, je peux m'y reconnaitre sans problème. Il se battait à coup de marrons et en mettait plein ses poches, moi aussi… tiens, je me demande, est-ce qu'il jouait à faire peur aux autres en attrapant des bourdons ? Ses premières amours, ses premières expériences sexuelles quand on est ado et qu'on ne sait pas comment faire. Les regrets aussi. Sa vision de noceur, sa vision de parent. le monde tel qu'il était lorsque nous avons grandi dans les années 70, le monde tel qu'il est devenu. Ce livre se lit très facilement et m'a permis beaucoup de voyages vers mon passé. Merci Frédéric.
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