Filles uniques, tome 4 : Apolline

Voici mon retour de lecture sur Apolline, quatrième tome de la série Filles Uniques.
Ces Filles Uniques, ce sont : Apolline, Chélonia, Paloma, Céleste et Sierra. Scolarisées dans le même établissement, elles ont un point commun : elles sont isolées, mises à l'écart par les autres, parfois harcelées.
Elles se sont regroupées, sont devenues amies, et forment désormais le "club des mal-barrées".
Petite précision : cette série se suit, un tome est consacré à chaque jeune fille et il est donc préférable de les lire dans l'ordre pour bien comprendre :)
Tome 1 : Paloma
Tome 2 : Céleste
Tome 3 : Sierra
Tome 4 : Apolline.
Dans ce quatrième tome, Apolline est donc le personnage central même si nous suivons toujours ses amies en parallèle.
Apolline, c'est la bonne copine. Ou plutôt, la bonne poire.
L'adolescente se met constamment au service des autres, pour se faire oublier, pour ne pas déranger. Elle soutient les autres, telle une béquille.. mais ne connait que rejet et solitude depuis toute petite.
Si elle fait partie du « club des mal-barrées », ce n'est pas pour autant que ses amies font réellement attention à elle.
Quand à ses parents.. No comment !
Le désarroi d'Apolline est tel que l'issue de son mal-être semble de plus en plus précise..
Si personne n'ouvre les yeux.. comment donc la vie de cette jeune fille va se terminer ??
Filles Uniques est une série qui me captive depuis le début.
Nous avons là cinq filles à la personnalité et à la sensibilité différente. Elles ont autant de points commun que de différences ; ce qui fait le charme de cette série :)
J'avais un peu peur que ça s'essouffle avec ce quatrième tome mais en fait, pas du tout !
Apolline est une magnifique bande dessinée, très touchante.
Nous avons au coeur de cet ouvrage une jeune fille qui se sent de trop. Elle est amie avec les quatre autres mais pourtant, elle ne se sent pas à sa place, elle est vite oubliée.
Elle se sent mal à l'aise dans notre société, dans sa famille (il faut dire que ses parents sont.. étranges..) et même, donc, avec ses amies.
J'ai trouvé ça hyper touchant et ça m'a mis mal à l'aise. Il est facile de s'identifier à elle car on s'est tous senti de trop un jour ou l'autre.
Des questions se posent et je me suis vraiment demandé où l'auteur allait nous emmener ! Apolline allait t'elle faire des bêtises ? Ou ses amies se poseraient des questions au bon moment ? Difficile de savoir si l'amitié sera plus forte que le mal-être d'Apolline..
J'ai été stupéfaite par le dénouement et j'ai vraiment hâte que le tome cinq sorte, il faut que je sache comment l'aventure de nos cinq amies va finir !
J'ai adoré cette BD et je suis toujours aussi fan des illustrations ainsi que de la colorisation, qui est parfaite.
Apolline est vraiment un excellent tome quatre, que j'ai adoré et note évidemment cinq étoiles :)

J'ai sollicité le service de presse numérique de #Fillesuniques via #NetGalleyFrance auprès des éditions DARGAUD (que je remercie) sans savoir qu'il s'agissait d'un Tome 4... Je suis donc incapable de donner un avis intéressant sur l'histoire au sein de la série... En revanche, j'ai bien aimé la BD en tant qu'histoire séparée et cela m'a donné très envie de lire rapidement les autres tomes pour approfondir les histoires de Paloma, Céleste et Sierra.

Ce quatrième tome est consacré à Apolline, qui manque cruellement de confiance en elle, au point de s'oublier... Victime de moquerie de la part des élèves lorsqu'elle était petite, elle n'a pas pu trouver le réconfort nécessaire auprès de ses parents, beaucoup trop exigeants avec elle. Heureusement qu'à présent, Paloma, Céleste, Chélonia et Sierra, la soutiennent et l'encouragent à être elle-même.

J'ai beaucoup apprécié les thèmes abordés de façon intelligente et intéressante : bienveillance, confiance en soi, sororité, entraide... L'histoire est compréhensible indépendamment des trois premiers tomes mais j'ai bien senti qu'il me manquait des informations pour bien comprendre les caractères des autres filles.
Les belles illustrations m'ont fait penser aux dessins un brin asiatiques (mais pas dans l'esprit manga). le trait est fin, les dessins sont modernes, plutôt doux et dans tes tons relativement neutres. La colorisation est astucieusement utilisée pour changer de lieu ou d'époque. L'édition numérique est de qualité mais j'ai parfois éprouvé des difficultés à lire quelques bulles et à faire le lien avec le dessin de la vignette. Cela ne m'a pas empêchée de profiter pleinement de cet album très intéressant et parfaitement illustré !

#Fillesuniques #NetGalleyFrance

Ce quatrième tome s'intéresse cette fois à Apolline. C'est un personnage extrêmement touchant, délaissé par ses parents, pour ne pas dire dévalorisée par eux, jamais à la hauteur. de quoi faire perdre à la jeune fille toute confiance en elle.
Je trouve cette série toujours aussi intéressante, chaque tome brossant le portrait d'une des adolescentes du club des mal-barrées. Leur amitié se renforce à chaque fois un peu plus. L'intrigue est ici plus légère que dans les opus précédents, le récit fournissant de nombreux flashbacks pour nous présenter Apolline et sa relation délétère avec ses parents. Comme quoi il ne suffit pas d'avoir de l'argent pour faire de bons parents.
Côté dessins, les graphismes sont à nouveau portés par Camille Méhu, qui donne une identité visuelle particulière à la série. J'aime bien ses dessins, les changements de couleurs pour marquer les changements d'époque. Une valeur sure de la série.
Mais surtout, ce tome se finit sur un twist surprenant qui donne vraiment envie de découvrir la suite. Vivement le prochain.

"Filles Uniques" est toujours aussi puissant et à mettre dans un maximum de mains. Cette fois-ci, nous allons nous concentrer sur Apolline, en même temps nous n'oublions pas les autres.
La solidarité de ces filles fait chaud au coeur, elles nous permettent d'exploiter un large panel de différences et de situations familiales. Dans ce tome, nous allons apprendre, réapprendrai,
remettre en avant l'importance de s'aimer soi-même, de se respecter, de dire ce qu'on a sur le coeur, ce qui nous plaît ou non.
Le passé d'Apolline nous apparaît sous fond bleu, et elle est monstrueusement touchante. Cette phrase qui revient comme un leitmotiv plusieurs fois déchire le coeur : "Quand je dérangerai, vous le direz, hein ? Je m'en irai. J'ai l'habitude". Tout est un crève-coeur là dedans, ces mots, cette façon dont ça se répète et encore plus le fait de s' être habitué.
La situation avec ces parents est très complexe, ce sont des intellectuels, contrairement à leur fille, ils n'ont pas du tout les mêmes centres d'intérêt, et ça a l'air très difficile pour les deux parties. Mais à part les gens mesquins qui insultent, harcèlent, certains en ont-ils vraiment conscience ? Car notre groupe de jeunes femmes au départ ne fait pas tellement mieux.
Apolline, c'est la bonne copine, serviable, toujours prête à aider, sauf qu'on se rend très vite compte que c'est toujours elle, qu'elle ne pense pas à elle, à aussi s'amuser, elle a le droit
d'exister et c'est comme si elle l'avait oublié, comme si c'était sa façon d'être aimée, utile, que d'être serviable. Et encore, elle a fait une rencontre dans son passé qui lui a permis de se
trouver une certaine place. Mais ces mots cinglants, cette place qu'elle ne semble pas avoir, ce mot hippopotame, le regard déçu de ses parents, les reproches, ça a fait très mal et laisse des traces. Il faudra quelqu'un qui comprenne, qui soit rejetée différemment, pour mettre des mots là dessus.
La prise de conscience de son groupe d'amies et leurs agissements nous mettent du baume au coeur.
La fin lance une révélation. Il nous jette une bombe à la figure, puis à la prochaine.
Au passage, les deux premiers tomes sont disponibles dans l'abonnement.

Apolline est une adolescente mal dans sa peau. Elle craint toujours de déranger, et elle semble avoir du mal à composer au quotidien avec son homosexualité. Pourtant elle a un groupe de copines, mais, même avec elles, elle ne se sent pas à sa place. La pensée qui revient tout le temps ? "Quand je dérangerai, vous me me direz, hein ? Je m'en irai. J'ai l'habitude.". Au fil du récit, qui raconte un quotidien tout à fait ordinaire d'une jeune lycéenne, elle nous donne accès à des scènes de son enfance qui la montrent déjà en décalage avec les autres. Son prénom d'abord, qui lui vaut des moqueries parce que détourné et moqué. Son rapport avec ses parents, des personnes visiblement toxiques qui la dénigrent sans cesse, sans forcément percevoir combien ils sont en train de la démolir de l'intérieur. Ces passages de flashback sont identifiés par un fond bleu qui permet de marquer facilement d'une temporalité à une autre et aiguillent la lecture. En tout cas elle développe une peur viscérale de l'abandon et cherche la validation de son existence même dans le regard des autres, tout en craignant sans cesse de déranger. Jusqu'au jour où sa bande de copines s'en rend compte et fait le nécessaire, par des mots et des gestes, pour lui faire prendre conscience qu'elle est aimée et lui redonner petit à petit confiance en elle. Un très beau récit de sororité tel qu'on aimerait en lire davantage !

Je ne connaissais pas cette série de BD, mais la lecture de ce tome m'incite à lire les autres, que je recommande chaudement pour des élèves du second degré, en particulier de lycée.

Je remercie #Netgalley et les éditions Dargaud pour ce service presse.