Le blog de Nina, tome 1

Le fiston continue son rythme effrené en terme de chroniques pour son grand prix des jeunes lecteurs d'une revue célèbre pour la jeunesse :

Et après la Miss Potemky, il semble avoir une affection particulière pour les jeunes héroïnes puisqu'il s'est ammouraché de la jeune Nina et de son blog...blog, un mot qu'il connait depuis qu'il est tout petit, allez donc savoir pourquoi...

Pour ma seconde chronique, je continue avec les albums plutôt de filles car cette fois si, je vais vous parler de l'album « le blog de Nina ».

Quand j'ai vu la couverture de cet album, j'ai vraiment eu très envie de le lire, la couverture me plaisait et les blogs ce sont quelque chose qui me parle bien je connais des personnes qui en tiennent un.

de plus, quand je lisais la bd, les dessins m'ont totalement emporté dans l'histoire, parce qu'ils sont magnifique. : les décors, les personnages, et les couleurs , tout est beau dans cet album !

Je trouve le scénario intéressant, très captivant, et facile à comprendre. Les dialogues entres les personnages, sont très marrants, notamment tout ce qui est tiré du blog. de toute façon, plus généralement j'adore l'idée de suivre le blog de Nina., je me suis dit en le lisant qu'elle arrivait à rendre sa vie quotidienne palpitante !!!

Pour lire la fin de cette enthousiasmante BD, je ne me suis pas du tout forcé ! J'été tellement emballé par ma lecture, que je le lisais à n'importe quel moment de ma journée. Quant aux personnages, je les ai trouvé très attachants et même adorables pour certains, surtout Nina et Rafael.

Je me suis beaucoup attaché aux personnages : quand Nina avait des problèmes, je vibrais totalement pour elle.


Mais ce que j'ai préféré par dessus tout c'est l'histoire d'amour entre Rafael et notre petite héroïne, parce que tout ce qui concerne les sentiments me touchent.

Cette histoire est riche en émotion, débordante en amitié, et le tout est ponctué d'une belle touche d'humour.

Un vrai régal ! Mais par contre, je conseille d'éloigner cette bd des fans de « Fast and Furious » et plutôt la réserver aux jeunes filles qui veut découvrir la vie d'une jeune fille qui pourrait leur ressembler.

Bon vous l'avez compris, je trouve que c'est vraiment une bd exceptionnelle, et forcément elle fera partie de mes coups de coeur de la sélection..
Lucas, 10 ans
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Ah là là, c'est tellement chouette d'avoir 10 ans !
C'est un âge merveilleux car on commence à être autonome mais on n'est pas encore pris dans les tourments de l'adolescence.
Nina, 10 ans, donc, a déménagé à la campagne car ses parents, des Parisiens bobo débordés, aspirent à une vie plus calme. Au début Nina s'ennuie à mourir dans ce petit patelin pluvieux où elle ne connait personne. Heureusement elle garde contact avec ses amis de Paris grâce à son blog. Mais dès la rentrée scolaire elle se fait des amis, avec qui elle découvre le charme de la campagne, les balades à vélo, les baignades dans la rivière et bien sûr...les premiers émois amoureux avec le beau Rafaël.
Je suis totalement tombée sous le charme de cette BD qui sent bon le chocolat chaud et l'herbe verte, dans la lignée des Carnets de Cerise (mais moins profond et moins émouvant). J'adore les dessins, simples et efficaces, gais et colorés qui me rappellent ceux des Astrapi de mon enfance. J'ai notamment beaucoup aimé le soin particulier porté à la lumière qui filtre à travers les feuilles des arbres ou les rideaux des fenêtres et qui créent une atmosphère douce et chaleureuse.
Oui, évidemment, on peut regretter l'absence totale de mixité sociale ou l'absence de mise en garde concernant les blogs et les réseaux sociaux. Mais ici le blog n'est pas le sujet, il est un procédé narratif qui permet à Nina de rester en contact avec ses amis de Paris tout en intégrant ses nouveaux amis de la campagne. Tout le monde peut réagir à ses publication et ainsi faire connaissance. C'est plutôt bien vu.
Et puis parfois on a envie de calme, de bons sentiments, d'enfants qui sont gentils, qui ont du vocabulaire, qui n'ont pas d'autres problèmes que des chagrins d'amour ou d'amitié, oui, j'avoue !
Une BD qui a été pour moi une petite madeleine, qui m'a fait sourire et m'a attendrie et parfois ça fait du bien !!

Les auteurs nous présentent une petite vie d'ado à hauteur de pré-ado.

Et cela ne manque pas d'humour et d'une forme sans doute, à mon sens, de justesse.

Nina, comme elle dit, broie du vert.


Elle le dit sur un blog qu'elle vient d'ouvrir pour rester connecter au monde.

La pauvre enfant a du laisser derrière elle ses meilleurs copains, les macarons et Paris Plage avec son déménagement.

Mais où se trouve cet enfer du bout du monde où on l'envoie?

A la campagne.


Nous comprenons évidement que ses amis Cléo, Léonie, Valentin et Jade lui manque surtout, pour jouer et leur faire des confidences.

Donc, hop!

Connexion, écriture et lecture pour survivre à cette robinsonnade tout en vert et en moutons.

Il est vrai qu'un mouton n'a pas beaucoup de conversation.


Les pages de web s'ouvrent sur les planches de BD, apportant de la diversité visuelle.

Une esthétique un peu à la mode d'aujourd'hui (voir "les carnets de cerise" d'Aurélie Neyret et Joris Chamblain), que l'on retrouve aussi dans les romans ados d'ailleurs, reflet culturel des pratiques de ces jeunes générations avec qui les auteurs tentent de communiquer pour transmettre leurs histoires.

C'est l'ère du journal intime 2.0. et des réseaux sociaux avec les copains.

Bonjour Nina.


Le virus, ici, a été transmis par papa et maman, l'un est programmateur, l'autre infographiste et les tablettes sont les bienvenues à table.


Grâce au personnage de Nina, nous cernons bien la différence entre un blog et un journal intime.

Le journal intime, c'est celui qui se trouve caché sous le lit, le blog, c'est celui que tout le monde peut lire.

Ainsi, si Charlotte, une nouvelle future amie, s'est excusée de ne pas être allé plus tôt vers elle à la rentrée après avoir lu son blog, Ambre caractérisée de chipie, semble aussi avoir lu la fameuse page d'état d'âme.

C'est assez bien vu, jusque dans l'interprétation des tons parfois trompeurs des messages par réseaux sociaux ou l'absence de message.

Nina n'aura pas beaucoup à attendre pour se lier d'amitié finalement, le déménagement est un passage et les petits moments de spleen aussi, on se le souhaite.

Les autres ont aussi leur passage, c'est ainsi que les deux groupes se lient par blog interposés, anciens amis de Nina et nouveaux et chacun se livre.


Il y a pas mal de bons moments entre les baignades et les chocolats chauds.

Et puis, il y a Rafaël. Et ça a l'air de bien se passer...

C'est coloré, tendre et les auteurs trouvent de bonnes accroches, simples mais suffisantes pour s'attacher aux personnages et aux situations.


Une BD sur l'amitié, le changement, les amours, les malentendus et les confidences.

La bibliothèque de notre patelin est assez spartiate : beaucoup d'étagères à moitié vides, quand tu cherches un titre en particulier, il faut souvent attendre un long moment avant qu'il soit disponible (pour le prendre très très vite mon preciiiiiiiieuuuuuuux).
Et donc.
Mon Faune voulait découvrir cette série depuis l'été dernier, aussi, quand j'ai vu les deux premiers tomes mardi dernier, j'ai fait mon Gollum et j'en ai profité pour le lire après elle.

On suit une petite fille de 10 ans qui quitte la capitale pour la campagne et ouvre un blog pour rester en contact avec ses amis. C'est bien fait le mélange internet et planches de la vraie vie, ça parle d'amitiés, de premières amours et nouveaux horizons.
Factuellement c'est un peu hors monde pour mon faune qui n'a pas de compte sur un réseau social ni même d'appareil à elle pour surfer. D'façon me direz vous, les blogs c'plus vraiment d'actualité.
Mais on peut parler ensemble de tout ça. Ce qu'on peut faire sur le net quand on ne cherche pas un truc sur Wikipedia ni consulter les devoirs laissés par le maître, et c'est bien aussi me dis-je de commencer l'initiation comme ça.

La lecture de cette bande dessinée m'a laissée dubitative. Je ne suis pas une spécialiste de la littérature jeunesse, ni le coeur de cible de cet album ( Ma préadolescence est un très lointain souvenir). Je vais débuter par ce qui m'a séduite : les couleurs et le graphisme. La couverture donne le ton : Nina, l'héroïne, est allongée sur son lit, l'ordinateur à portée de main. Sa couette et ses oreillers définissent un univers pepsy et enfantin, de même que ses vêtements. Cet univers va être présent tout au long de l'histoire. Nina entre en CM2 dans un petit village, elle va nouer peu à peu des relations avec les autres élèves et découvrir son nouvel environnement. Les couleurs souvent toniques, parfois tendres, sont celles qui sont en vogue actuellement. Elles contribuent à l'aspect contemporain de cette bande dessinée.
Le graphisme, réaliste pour les descriptions, plus archétypal pour les personnages, est plaisant. Il privilégie, lui aussi, la volonté d'ancrer le récit à notre époque.

L'histoire en elle-même est assez classique. Nina, une jeune Parisienne, a déménagé à la campagne et se languit de ses amis. C'est la fin du mois d'août, elle appréhende la rentrée et décide de créer un blog pour décrire ses états d'âme et garder le contact avec sa bande de copains, restée dans la capitale. Elle ne confie pas son mal-être à ses parents, sa mère, infographiste, est toujours le nez collé sur sa tablette et son père, programmateur, ne sort que très rarement de son bureau. Enfant de geeks, Nina reproduit le modèle et, apparemment sans en avertir sa famille, ouvre cet espace de discussion sur Internet alors qu'elle n'a que 10 ans. Certes, il n'y a aucun dérapage. Nina réussit grâce à ce blog à mieux connaître ses camarades de classe, à les réconcilier avec Quentin, un "ancien" de l'école primaire que son passage en Sixième a éloigné d'eux, à se détacher en douceur de sa vie d'avant pour mieux accepter les charmes de la campagne.
Je trouve cette présentation d'un blog un peu idyllique. A aucun moment, il n'y a une réflexion sur le fait qu'elle s'épanche sur un "domaine public", ni sur l'omniprésence des écrans dans cette famille. Je pense que cette omniprésence est une réalité de notre époque, mais j'aurais aimé qu'elle soit présentée de manière un peu plus critique.

Les péripéties sont assez prévisibles, les clichés campagne/ville nombreux, mais la lecture est agréable. Certaines planches ont beaucoup de charme et ont éveillé chez l'adulte que je suis la nostalgie de cette année de CM2, où se mêlent dans la tête des enfants le désir de profiter encore de leur statut de "petits" et l'envie de devenir des " grands".


Une lecture en demi-teintes