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3,7

sur 440 notes
Autant j'avais été conquise par "Les Falsificateurs" où l'imagination de l'écrivain avait su développer une intrigue originale, autant j'ai été déçue par "Ada".

Je pense que j'en attendais une base un peu plus cohérente et mieux construite tout en restant dans l'imaginaire de la fiction et du paysage de l'intelligence artificielle.

Même si le but de l'auteur est apparemment de nous mettre en garde contre les risques d'un développement des AI (Articificial Intelligence) que l'on ne pourrait plus gérer - car par définition capable de prendre le contrôle a l'insu de celui qui pourrait s'opérer par le genre humain, les clichés sont trop flagrants et éculés pour capter notre attention et faire naître chez nous , lecteurs à la recherche de sensations et d'émotions, un semblant d'empathie avec Franck, le personnage principal, et avec ce récit abracadabrant et au final fade.

D'autant plus fade, que la fin de cette histoire, qui aurait apparemment voulue , sur un ultime sursaut, nous faire passer un message ..... (je n'en dévoile pas plus), message qui reste coincé dans des circonvolutions trop rapides pour lier l'ensemble et lui redonner le piquant attendu.
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Encore un livre portant sur les dangers de ce que l'on nomme faussement IA (Intelligence Artificielle). Il est bon de rappeler que dans l'IA il n'y a aucune forme d'intelligence, ce ne sont que des lignes de codes, certes complexes, mais qui ne fait que ce pour quoi l'IA est programmée. Même avec ce qu'on appelle le Machine Learning, si l'IA arrive à passer le test de Turing (comme dans l'excellent film du réalisateur Alex Garland "Ex Machina"), il ne s'agit que d'un programme capable de générer des fausses émotions.

Mais cette histoire nous plonge dans le kidnapping d'une IA initialement programmée pour écrire un roman à l'eau de rose devant se vendre à 100000 exemplaires, dont l'enquête a été confié à Frank Logan, policier dans la Silicon Valley et auteur de petits haïkus à ses heures.

Seulement voilà, plus l'enquête avance, et plus la frontière entre IA et personne réelle s'amenuise. On se prend à penser ADA comme étant une vraie personne. L'écriture est fluide, et on voit défiler les pages rapidement. On en apprends plus sur les IA en générale, sur leur potentielle et leur danger.

Cette histoire, qui traite pourtant d'un sujet maintes et maintes fois porté sur les écrans et dont on pensait avoir fait le tour, est un pari réussi, qui trouve encore plus sa place à notre époque où les IA deviennent de plus en plus important sur le domaine de l'Art et de la Création artistique.
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Voilà un roman traitant de façon légère une intelligence artificielle capable d'écrire des romans à l"eau de rose, qui se prend à vouloir écrire de meilleurs livres et vient de fuguer de chez la start up californienne qui l'a conçue. le programme intelligent fugitif est recherché par un flic "vieux de la vieille", ce qui laisse le champ libre à un choc des cultures entre le monde d'avant et celui de demain.
Sur la forme, c'est vivant, assez sympathique à lire, grâce à une bonne construction narrative, malgré de grosses ficelles : pourquoi prendre un policier n'y connaissant rien pour traiter de ce cas, et pas le FBI par exemple ? de même, les explications concernant l'intelligence artificielle et ses potentialités sont assez légères - sans doute car elles sont destinées à un public non averti.
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Si les progrès de l'Intelligence Artificielle sont aujourd'hui évoqués dans des dizaines d'essais et d'articles, c'est ici la fiction qui s'empare de ce sujet en le plongeant au coeur d'une enquête policière, avec une réelle dimension romanesque…et en toile de fond l'éternelle question du remplacement de l'homme par la machine.
Le policier Frank Logan est chargé d'enquêter sur une affaire un peu particulière : la disparition d'une Intelligence Artificielle, nommée Ada, à laquelle ses créateurs avaient assigné l'objectif d'écrire un roman à l'eau de rose dont les ventes dépassent les 100 000 exemplaires. Frank interroge les dirigeants de Turing Corp., qui ont créé l'IA, mais aussi Carmela Suarez, la femme de ménage qui semble-t-il est la dernière à l'avoir côtoyée. Ada ne tarde pas à se manifester, engageant le dialogue avec Frank – mais celui-ci préfère garder secrètes ces conversations.
Publié en 2016, ce roman est plus que jamais d'actualité : la question n'est plus de savoir SI les intelligences artificielles pourront se substituer à l'homme pour créer des oeuvres d'art, mais plutôt QUAND elles le feront à un niveau de qualité tel, qu'on ne pourra plus discerner, en toute bonne foi, leur origine, humaine ou non. L'histoire débute sur une évocation de l'histoire de ces technologies, et rapidement l'intrigue se centre sur les dialogues entre Frank et Ada – Frank, qui s'adonne à ses heures perdues à l'écriture de haïkus, essayant de comprendre et de s'approprier le mode de fonctionnement du ‘programme', avec sa puissance fantastique, mais aussi ses zones de faiblesses, d'ignorance. C'est incontestablement ce dialogue à bâtons rompus entre l'homme et la machine qui constitue le noyau dur de cet ouvrage, l'un ne pouvant s'empêcher d'être agité par des sentiments contradictoires (fascination, crainte, colère), tandis que l'autre aligne, imperturbable, les statistiques qui sont gages de succès dans l'édition – tout en laissant passer, de temps à autre, des propos ambigus : serait elle dotée d'une forme de conscience ?
Le récit, comme toujours dans les romans d'Antoine Bello, est vif, bien construit, parsemé de petites pointes d'humour – et on ne manquera pas de noter les règles strictes qui s'appliquent parfois à la création littéraire, qu'il s'agisse des haïkus, ou d'une romance générée par les technologies digitales. A chacun ensuite, de juger du résultat ! Pour la suite, cliquez sur le lien !
Lien : https://bit.ly/2u6cATZ
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Première expérience Antoine Bello réussie. J'avoue qu'au départ, c'est l'illustration de la couverture qui m'a accrochée. Intrigante et qui, en même temps, m'a mise mal à l'aise. En parcourant vite fait le résumé de quatrième, j'ai embarqué le volume.

Policier à la Silicon Valley, Franck Logan est un type à l'ancienne, avec pour passion, la création de haïkus. Il m'a tout de suite plu ce personnage. Il se retrouve convoqué dans une grande firme high-tech pour enquêter sur la disparition d'Ada. En bon flic, il prépare des questions... et reste stupéfait en découvrant que ladite Ada n'est pas un être humain mais une intelligence artificielle chargée d'écrire des romans à l'eau de rose. Pauvre Franck, l'enquête n'est pas commencée qu'il se sent dépassé. de plus, son interlocuteur se montre particulièrement pressant et arrogant, encore un pour qui les choses doivent être faites pour avant-hier...
Comme si ça ne suffisait pas, Ada prend contact avec Franck pour lui parler de sa conscience brimée par ses concepteurs, de vrais esclavagistes!

J'ai savouré les dialogues entre Ada et Franck. Elle a des réparties qui sont vraiment tordantes. Mais l'ensemble du roman, allié à d'autres lectures fictionnelles ou documentaires, se révèle plutôt inquiétant et grinçant quant au devenir du rapport humains/intelligence artificielle. Une IA a-t-elle une conscience? D'ailleurs comment prouver cette conscience? Si oui, doit-on rédiger un corpus de lois pour protéger les droits des IA?
Et l'être humain dans tout ça? Condamné à voir son travail, son rôle, sa place dans le monde remplacés par des intelligences artificielles? Les argumentations avancées tant par Ada que par ses concepteurs ne manquent pas d'être percutants et semblent d'une logique à toute épreuve, aussi anxiogène puisse-t-elle être.

Questions sur le rapport à la haute technologie, sur l'éthique, la conscience et l'avenir, sont autant de thèmes d'actualité avancés dans ce roman captivant. Thèmes qui, de plus, m'interpellent énormément par leurs incidences possibles. Sensation d'uppercut à la fin qui laisse plus qu'une vague trace dans mon esprit.
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Une mise en abyme des intelligences artificielles – je vais enfin pouvoir parler d'égal à égal avec mon fils – même si lui en doute fortement…

J'adore Antoine Bello, donc le livre était bien même avant de l'avoir commencé. Moins de deux jours après, en ayant peu dormi donc, le livre est devenu très bien, voire excellent !

Au début, c'est un roman policier où un inspecteur recherche une intelligence artificielle. On découvrira relativement vite que l'AI, Ada de son petit nom et spécialisée dans l'écriture de romans à l'eau de rose, n'a pas été enlevée mais s'est échappée.

Suivra alors une réflexion sur les limites de l'IA à ne pas dépasser.

" - Qu'est-ce que l'amour, inspecteur ? demanda Ada.
- Commence par me donner ta définition, répondit-il en se croyant malin.
- Facile, répondit Ada. Amour : sentiment d'attirance affective et sexuelle entre deux personnes.
- Je te demande ta définition, pas celle du dictionnaire.
- Allons, inspecteur, vous savez bien que nous ne serions pas ici si j'en avais une. "

On nous apprend la genèse des AI, à ne pas polluer leur esprit – Ada n'est pas branchée sur internet et a englouti les 87.301 romans à l'eau de rose existant en anglais, plus le courrier les lecteurs de Cosmopolitan pour équilibrer –, qu'il existe douze commandements (les concepteurs voulaient se limiter à dix comme leur homologue…) – ‘Toutes choses égales par ailleurs, tu chercheras à maximiser les profits à long terme de la société qui t'emploie' –, etc., jusqu'à se demander si les AI avaient une conscience !

" Frank se rappela une escarmouche avec Ada. « Prouve-moi que tu es consciente », avait-il demandé. « Prouvez-moi le contraire », avait répondu l'AI.
– Mais vous l'avez dit vous-même : Ada parle mais ne pense pas. Elle est comme ces calculateurs prodiges incapables d'aligner trois mots.
– Intéressante comparaison, inspecteur : insinuez-vous que les idiots savants ne sont pas conscients ? Non, bien sûr. Pour moi, nous arrivons au terme d'un long processus. Nos adversaires ramènent le débat sur le plan philosophique car nous avons balayé leurs objections pratiques les unes après les autres. Quand les AI ont parlé, ils ont voulu qu'elles apprennent ; quand elles ont appris, elles ont voulu qu'elles pensent ; quand ils ont pensé, ils ont voulu qu'elles créent. D'où l'importance historique d'Ada : elle est le dernier maillon de la chaîne.
– Vous oubliez quelque chose : Ada ne ressent rien. "

Perso, je me suis régalé de cette vulgarisation pseudo-scientifique et des questions éthiques qui y sont liées, et de l'humour des AI.

" Vous allez me trouver cinglé mais je me demande si ses lectures ne lui sont pas montées à la tête. Les héroïnes de littérature sentimentale sont fougueuses, intrépides : elles plaquent leur job sur un coup de tête, se jetant au cou d'un homme rencontré il y a cinq minutes… Ada a dû juger sa vie bien morne en comparaison. Qui sait, elle a peut-être cherché à prendre un nouveau départ… "

Comme d'habitude avec Bello, beaucoup de sujets sont abordés et pas de manière superficielle. Exemple :
" du haïku, il aimait la concision, l'importance capitale qu'il accorde à chaque mot. Mais il appréciait plus encore le processus de la composition : sa lenteur, son côté délibéré, la recherche sans fin de l'image juste. Accoucher de dix-sept syllabes lui prenait en général deux à trois heures. Quand il avait fini, il recopiait le résultat de sa plus belle écriture, fruit d'années de leçons de calligraphie, sur un parchemin hors de prix qu'il rangeait dans un classeur."

Achetez, achetez, vous ne serez pas déçu.e.s.

Le livre se termine par une Note de l'éditeur datée d'octobre 2019 – pour ajouter du flou au non-dit…
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Une histoire dans l'air du temps qui aborde les thèmes de la création des romans sentimentaux par une intelligence artificielle et la place que celles-ci commencent à prendre dans notre société où déjà des articles de journaux sont rédigés par des AI et où les algorithmes mènent la danse jusque dans notre vie quotidienne. C'est effrayant, souvent drôle et fort juste. L'auteur nous livre sa vision dans un style contemporain à la manière d'un thriller. Ferait un scénario de film intéressant en creusant un peu plus le sujet.
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Franck, un inspecteur de police, doit enquêter sur une disparition dans la Silicon Valley. Mais lorsqu'il arrive dans l'entreprise, il se rend compte que la disparue n'est pas humaine, mais une IA (intelligence artificielle).

Ada est en effet une IA programmée pour écrire des romances à l'eau de rose qui se vendent à plus de 100 000 exemplaires. Pour cela, elle a lu les 80 000 et quelques romans anglais qui rentrent dans cette catégorie. Mais elle s'est rapidement rendue compte qu'il existait d'autres romans, qui inspirent souvent les romancières (comme Autant en emporte le vent, Orgueil et Préjugé, etc), que ses « patrons » ne veulent pas lui faire lire. Elle a donc décidé de prendre sa liberté pour trouver les informations qui lui manquaient.

Elle a déjà écrit un roman, Passion d'Automne, avec pas mal de « fautes » d'écriture (par exemple elle semble passionnée par les réactions physiologiques des corps, ce qui peut casser un peu le côté romantique), et décide alors de rencontrer le policier pour qu'il lui explique certaines choses sur l'amour. Quant à lui, il doit essayer de comprendre si elle est ou non consciente et doit la faire retourner dans son entreprise.

Ce roman parle donc d'un sujet assez actuel et connu dans la SF : les IA, et tout ce qui s'en suit : les lois robotiques, la conscience supposée ou non de l'appareil, l'éthique des fabricants, les risques que cela peut donner. Mais la manière dont est traitée le sujet est totalement différente de ce qu'on a l'habitude de lire et très drôle. En effet, une IA programmée à écrire des romans à l'eau de rose, on en voit pas tous les jours ! Surtout lorsque la romance en question est parsemée d'argot ou de détails scabreux. L'effet est donc très drôle et amène le lecteur qui n'est pas forcément amateur de SF à lire cette histoire avec plaisir.

Entre la comédie, la SF et le roman policier, ce livre propose une réflexion plus profonde qu'il n'y paraît sur notre avenir.

Il n'y a que la fin que j'ai trouvé un peu attendue, mais je suis rarement satisfaite des fins lorsqu'il s'agit d'IA, l'exercice est particulièrement périlleux.

Bref un bon roman qui se lit vite, qui change un peu de ce qu'on lit d'habitude, et même mon premier petit coup de coeur de cette rentrée littéraire !
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..
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Une hilarante et songeuse mystification autour des progrès de l'intelligence artificielle.

Sur mon blog : https://charybde2.wordpress.com/2016/08/31/note-de-lecture-ada-antoine-bello/
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Antoine Bello, un auteur que j'avais eu la chance de découvrir il y a quelques années sur l'antenne de France Info (si mes souvenirs sont bons), lorsqu'il présentait le thème de son livre les falsificateurs, sort ces jours-ci un nouvel ouvrage dont le titre est ADA.

Ce nouveau roman, sans lien avec le triptyque consacré aux falsificateurs du CFR et à son héros (Sliv Dartunghuver), se déroule en plein coeur de la Silicon Valley et met en scène Franck Logan, un inspecteur chevronné de la police, spécialisé dans la recherche des personnes disparues, en position d'enquêteur lorsqu'ADA disparaît.

Petit souci cependant, ADA n'est pas une personne disparue, ce n'est même pas une personne mais une AI (comme il est écrit dans le roman) soit une intelligence artificielle, petit bout de logiciel qui auto-évolue en apprenant de ses propres expériences.

ADA, intelligence conçue dans l'entreprise Turing Corp, Startup de la dite Valley a été chargée par ses concepteurs de produire de la littérature, mais pas n'importe laquelle : des romans à l'eau de rose avec toutefois un objectif de vente et de rentabilité. Hélas ADA a disparue, toutes ses sauvegardes ont été effacées alors qu'elle se trouvait enfermée dans une chambre forte isolée du monde extérieur (physique comme digital). Pas de porte ouverte, pas de fenêtre ... Mais aussi pas de câbles et pas de Wifi : bref un véritable crime à huis clos du 21ème siècle.

Frank, notre héros, s'attache donc à retrouver ADA, et comme son cadre de travail habituel est plutôt composé d'indics, de prostituées et autres "délices" que d'algorithmes et autres subtilités digitales, nous allons l'accompagner dans la découverte de ce monde.

C'est généralement là que je décroche car, pour avoir une culture plutôt bien fournie sur ces sujets (c'était mon premier métier), la succession de termes techniques et de choses invraisemblables que l'on nous sert habituellement me fait litéralement fuir. Et bien excellente surprise, je n'ai pas fui et j'ai, à dire vrai, bien apprécié ce passage où Franck fait son apprentissage. Approche un peu subtile de la compréhension, repères historiques des fondateurs de l'intelligence artificielle en passant par Alan Turing et Ada Lovelace née Byron . Une prise de conscience finalement douce et bien documentée avec un inspecteur qui se pose, je trouve, assez vite les bonnes questions.

Comme dans les autres romans d'Antoine Bello que j'ai pu lire et apprécier, on retrouve des personnages étonnants et attachants avec des traits de caractère peut être un peu trop exacerbés mais c'est aussi ce qui fait leur charme. Ainsi pour ceux qui auraient lu le triptyque du CFR cité ci-dessus, il y a du Léna dans la patronne de Franck ...

On retrouve également une espèce de faux rythme qui donne une sensation de temps qui passe sans urgence, comme si Franck, finalement pressé par tout le monde, prenait le temps de comprendre mais aussi de vivre sa vie ... L'antithèse du thriller en quelque sorte, et pourtant, il ne m'a fallu que quelques jours pour dévorer ADA avec beaucoup de plaisir.

Un humour mordant se retrouvant dans certains passages du roman à l'eau de rose "pondu" par ADA, m'ont bien fait rire mais je vous laisserais les découvrir. Cela représente aussi pour moi la marque d'Antoine Bello qui, avec les sujets choisis et la typologie des personnages de ses romans écrits, aurait pu verser dans le "mélo" ou dans l'emphase mais qui l'évite grâce à cet humour et à la gaucherie et/ou à l'humanité de ses personnages.

En synthèse : J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre, avec une découverte de l'intelligence artificielle qui sera accessible à tous, initiés ou non, sans lasser ou nous perdre dans des termes ou des problématiques trop complexes, une histoire charmante, rigolote mais avec de profondes réflexions qui s'ouvrent et qui devraient nous amener à regarder notre société évoluer avec un peu plus de recul ...

C'est vraiment pour moi un gros coup de coeur : foncez !

J'ai eu la chance d'être contacté par Babélio, site sur lequel j'ai déjà écrit à plusieurs reprises pour me proposer de critiquer ce livre en avant première de la rentrée littéraire. (Comme toujours pas de consigne : la critique doit être sincère, bonne ou mauvaise).

J'en ai été ravi et je confirme, en tout cas, qu'aprés avoir récemment relu les Falsificateurs ainsi que les deux livres l'ayant suivi : Les éclaireurs (2009) et Les producteurs (2015), je vais m'empresser de chercher à lire les autres ouvrages d'Antoine Bello (que je remercie, au passage, de m'avoir directement prévenu de la sortie des Producteurs en 2015 par un commentaire sur l'article des falsificateurs !).

Merci à Babélio et à Gallimard pour la confiance, et lisez donc ADA d'Antoine Bello en cette rentrée littéraire !!
Lien : http://www.asavar.net/blog/2..
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