Un titre au jeu de mot digne d'un roman de la série du Poulpe.
Un roman que je n'avais pas encore lu alors que j'étais persuadée avoir dévoré tous ses romans dans les années 90 puis 2000 avec
Saga et
Malavita !
Bref, j'ai lu
la Commedia des ratés et je me suis régalée.
Tout commence en banlieue parisienne, à Vitry sur Seine, une banlieue italo-française où les mamma font la pasta, et les pères refont le monde. Antonio est parti vivre à Paris, mais il revient souvent (pas assez au goût de sa mère) mais quand son copain d'enfance a besoin de lui pour qu'il lui écrive une lettre qu'il n'aura qu'à recopier, Antonio n'hésite pas ...
Et quelle surprise, que la mort de Dario quelques jours plus tard ; surprise encore plus grande quand Antonio découvre qu'il hérite d'une vigne au pays, vigne qu'il doit agrandir en achetant deux parcelles supplémentaires selon les voeux de Dario. Antonio s'exécute et après quelques péripéties décide de partir au pays.
En plein été
Dans une Italie plombée sous un soleil infernal.
Dans un village où il est l'étranger, le français, celui qui a forcément réussi et dont il faut se méfier.
Je ne dirai rien d'autre de l'intrigue, sinon
- que la recette des pâtes all'arabiata chronométrée par les émissions de télévision est une belle trouvaille
- que réunir mafia, anciens fascistes et clergé dans le même roman est dignes des meilleurs films italiens des années 60 !
Bref pour rire, sourire, avoir envie d'Italie, lisez ce roman !
Lien :
http://les-lectures-de-bill-..