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La commedia des ratés. Ce titre m'a tout de suite attirée. J'avais mal compris car je croyait que ça allait être drôle et grinçant mais ce n'est pas tout à fait cela. de l'ordre de la farce peut-être. Farce que j'ai peu goûtée cependant.
Quelque chose m'a gênée dan l'écriture. Je me suis vue assez souvent obligée de relire certaines phrases ou certains paragraphes, n'arrivant pas à situer de prime abord une situation ou un personnage.
L'intrigue aussi a manqué de quelque chose à mon goût… notez que ça peut être de retenue.

Au final c'est une petite déception mais je reste un peu dans le doute à pas trop savoir quoi en penser. Il faudra que je ré-essaie avec un autre des livres de Tonino Benacquista.

Lien : https://chargedame.wordpress..
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Quand Antoine (Antonio) fils d'émigrés italiens hérite d'un vignoble dans le village natal de ses parents, le voilà bien malgré lui plongé dans un mauvais film de série B.

Une comédie noire déjantée pleine de clichés sur les "ritals" qui vous réserve bien des rebondissements. A savourez en sirotant un bon espresso.

Amateurs de cuisine italienne, à vos stylos, vous piocherez dans ce roman des conseils inédits pour bien réussir la cuisson de vos pastas !
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Je suis une lectrice fidèle de Tonino Benacquista mais je n'avais pas encore lu son tout premier livre (écrit en 1985).
C'est aujourd'hui chose faite ! Un vrai plaisir de lecture que de suivre les tribulations d'Antonio Polsinelli, embringué malgré lui dans la galère post-mortem que lui a léguée son ami d'enfance Dario, mort d'avoir trop naïvement cru à son "miracle" italien !
Bien que connaissant la verve de l'auteur, je suis époustouflée par le niveau d'écriture de ce premier livre et sa maestria en terme de progression scénaristique puisque ce livre se suit comme un vrai polar de cinéma. Tous les ingrédients du genre sont là, mais l'écriture est si visuelle et si olfactive qu'on se trouve littéralement plongé à la fois dans la vie misérable des émigrés italiens de la banlieue sud de Paris, dans la vie parisienne du personnage principal et la description de certains de ses lieux chauds, et dans la vie "couleur locale" des paysans du Mezzogiorno italien.
Les clichés sont là (le vin, le clergé, la Mafia...), mais pour notre plus grand bonheur, dès lors qu'ils donnent crédibilité, vie et action au propos.
De plus, et ce n'est pas là un élément le moins intéressant, on en apprend également plus sur la façon dont de pauvres Italiens qui n'avaient rien demandé à personne se sont de fait retrouvés embringués dans la drôle de guerre que Mussolini a menée contre la Grèce pour tenter de se l'approprier. Pendant quatre ans, ils se sont demandé ce qu'ils faisaient dans cette galère. C'est aussi ce que se demandera Antonio quand il retrouvera sur les terres de ses ancêtres, à Sora (Province de Frosinone) pour tenter de comprendre la raison d'être du legs de son ami et tenter de lui donner corps et vie.
Et le final, grandiose, à la façon de la Commedia dell'Arte ou du cinéma populaire italien, tel un pied-de-nez au suspense et à l'angoisse que le lecteur vient de vivre : un panégyrique appuyé sur l'art et la manière d'accommoder les pâtes !

Ce livre a reçu de nombreux prix : Prix de la littérature policière en 1991, le trophée 813 du meilleur roman et le Prix Mystère de la critique.

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Fils de rital pas vraiment concerné par cette origine qui colle à la banlieue ouvrière de Paris, Antonio a mis un pont (parisien) entre ses amis d'enfance et sa vie d'aujourd'hui.
Pourtant on ne se défait pas comme ça de ce qui vous a façonné et quand un pote se fait descendre en vous laissant un héritage terrien au village de vos parents il faut bien aller vérifier de quoi il en retourne.
Ce que va découvrir le protagoniste est plus qu'un héritage mais bien une histoire : celle de son père.
En filigrane plane le fascisme, la trahison et les arrangements parfois mafieux.
Une histoire bien menée par un auteur qui ne manque jamais de revenir sur le folklore italien à toutes les sauces et toujours avec une forme de tendresse touchante.
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Benacquista Tonino "La commedia des ratés" - Gallimard "folio-policier" (cop. 1991)

Une bonne intrigue policière : un descendant italien vivant en France, bien et solidement intégré au point de ne plus savoir parler couramment la langue de ses parents, se voit quasiment contraint d'élucider le meurtre de Dario, l'un de ses copains d'école, qui était lui demeuré dans le quartier ghetto de Vitry-sur-Seine, refusant l'intégration dans la société française, refusant surtout de travailler comme les autres.
Juste avant de mourir d'une balle dans la tête, ce grand fainéant de Dario avait racheté tout un lot de terres à vignes dans le patelin italien d'origine, à Sora. Voilà donc notre héros parti pour Sora, en tentant de ramener à sa mémoire tout ce qu'il sait de la langue italienne et du dialecte local.

Evidemment, Dario avait monté une belle grande arnaque autour de cette terre à vignes tout juste capable de produire une infâme piquette : il s'agissait juste de provoquer un miracle, dont le succès va provoquer l'apparition de bien des personnages déplaisants et aspirant à s'emparer des bénéfices.

Au fil de l'intrigue se dévoile peu à peu l'histoire du père du héros, victime de l'incurie des mussoliniens. L'apothéose finale couronnera le récit par l'intervention musclée du père sauvant son fils.

Humoristique, bien mené, rondement écrit. Intéressant par le thème du descendant de première génération d'immigrés, qui a perdu de vue le pays d'origine tout en se voyant contraint d'y retourner, pour s'y trouver confronté à l'hostilité de la population qui le surnomme immédiatement "le français"...

Bien vu.
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Une découverte heureuse. Un roman construit où les événements s'enchaînent à la perfection. Autour d'un héros ordinaire, issu de la seconde génération d'un exilé italien, gravite des anonymes aux profils quelconques voire stéréotypés. On pourrait penser que la qualité du roman en serait gâtée. Que nenni. L'humour de l'auteur, les descriptions, le style de l'écriture concourent à la réussite du récit.
L'affaire démarre lorsque le héros écrit une lettre pour le compte d'un de ses amis d'enfance. Une lettre à une femme. Cet ami disparaît quelque part en Italie puis est assassiné. Pour le héros, les épreuves s'enchaînent. le passé familial resurgît.
Tonino Benacquita m'a convaincue.
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écouté en version audio (écoutez lire, gallimard); il s'agit d'une version abrégée et même si c'est en collaboration avec l'auteur, je n'aime pas.
un meurtre, un héritage surprenant: une vigne de piquette, un émigré qui renie ses racines, un miracle: un (faux )aveugle retrouve la vue et tout le monde crie au miracle!
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Le titre nous fait sourire, ( la couverture pas forcément) l'écriture nous embarque dans une histoire dont l'intrigue nous tient en haleine jusqu'au bout . On rit autant que l'auteur a du prendre plaisir à écrire ce livre. Ratés, pas tant que cela, même si les personnages en ont tous les symptômes. Entre les lignes, quelques très beaux passages sur l'engagement du peuple italien pendant la guerre. et quelques clichés italiens, qui nous les rendent si attachants.
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Premier benaquista pour moi. premier d'une longue série,j'adore son style.
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Tonino Benacquista nous a habitué à mieux que ce petit roman sans grande envergure bien loin du niveau de "Saga" et "Quelqu'un d' autre" qui seront écrits postérieurement.
Tout part de la mort mystérieuse de Dario, copain de notre narrateur, qui lui lègue une vigne en Italie (paraissant au demeurant ne pas avoir grand intérêt).
"La commedia des ratés" est un roman plaisant à lire, non dénué d' humour et toujours prêt à nous faire sourire mais il a tout de même du mal à nous captiver. L' intrigue fait du sur-place pendant longtemps mais l' auteur en profite tout de même pour nous démontrer toute la cupidité des comportements humains. Tout le monde y passe : Mafieux responsables locaux, Eglise.... Il nous parle également de sa terre natale avec une certaine délectation qui nous ravit. Beaucoup d' idées et de pensées morales et économiques sont abordées mais sans aucune analyse. Dommages qu' elles ne font l' objet d' aucuns développements.
L' auteur empile les situations à laquelle notre héros a à faire face mais tout cela manque de consistance et de liant. L' originalité du roman réside dans un final totalement inattendu dont on ne se doute jamais. Mené avec une grande maîtrise on va de surprise en surprise.
En définitive avec "La commedia des ratés" on ne lit pas le chef-d'oeuvre de l' année... Mais on passe un agréable moment avec un final qui vaut le détour.
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