Citations sur Malavita (166)
Tout homme a son prix.../...Si vous ne les tenez pas par l' argent, vous les tiendrez par leur vice, si vous ne les tenez pas par leur vice, vous les tiendrez par leur ambition.Personne ne sait de quoi est capable un entrepreneur pour décrocher un marché, un acteur pour un rôle, un politicien pour une élection.(p241)
Dès qu'un con essaie d'allumer un feu quelque part, il y en a quatre autres pour lui expliquer comment s'y prendre.
Les voies du Seigneur demeuraient impénétrables et le malin plaisir qu'Il prenait à brouiller les pistes avait fini par la lasser.
S'efforcer de ne jamais être lisible aux yeux des humains cachait forcément des intentions confuses.
(p.109 éd. Folio)
Fred redoutait d'entendre ce qu'il entendit sitôt que l'homme eut posé le regard sur l'état de la tuyauterie : un houlala... ! de consternation qui en disait long sur la gravité du problème, sur les travaux à venir, sur le caractère irresponsable des occupants, sur les dangers encourus si on laissait en l'état, sur les sommes astronomiques que ça allait coûter, et sur la fin du monde en général. Ce cri, l'homme le maîtrisait, on le lui avait inculqué lors de sa formation, un hululement sinistre, répété au besoin, glaçant. Le client, entre terreur et culpabilité, se sentait prêt à n'importe quelle extrémité pour ne plus l'entendre. Pour Didier Fourcade, plombier, ce cri, c'était ses fins de mois, une meilleur voiture, les études de la petite.
Malavita.
Un des nombreux noms que les Siciliens ont donné à la Mafia. La malavita, la mauvaise vie. J'ai toujours trouvé que c'était bien plus mélodieux que "mafia", "onorevole società", "la pieuvre", ou la "cosa nostra". La malavita.
Satisfait du plan de travail - il lui fallait une place folle quand lui prenait l'envie de faire une sauce tomate -, il caressa le bois du billot, le carrelage de l'évier, l'osier des hauts tabourets, empoigna quelques couteaux, testa les lames sur son ongle. Sa première approche passait toujours par le toucher. Il procédait avec un lieu comme avec une femme.
Fred redoutait d'entendre ce qu'il entendit sitôt que l'homme eut posé le regard sur l'état de sa tuyauterie : un houlala…! de consternation qui en disait long sur la gravité du problème, sur les travaux à venir, sur le caractère irresponsable des occupants, sur les dangers encourus si on laissait en l'état, sur les sommes astronomiques que ça allait coûter, et sur la fin du monde en général. Ce cri, l'homme le maîtrisait, on le lui avait inculqué lors de sa formation, un hululement sinistre, répété au besoin, glaçant. Le client, entre terreur et culpabilité, se sentait prêt à n'importe quelle extrémité pour ne plus l'entendre.
- Permettez moi de vous donner un conseil qu’on vous apprend pas à Quantico. Si vous en tuez un, re-tuez-le une seconde fois. Au début, ça fait bizarre de tirer sur un cadavre, mais on ne se doute pas à quel point ça peut se révéler utile.
-Si on m'avait dit un jour que je vivrais dans le pays de la crème fraîche, dit Richard
-C'est pas que c'est pas bon, j'ai rien contre, mais notre estomac n'est pas habitué, reprit son collègue.
-Hier, au restaurant, ils en on mis dans la soupe, et puis sur l'escalope, et pour finir sur la tarte aux pommes.
-Sans parler du beurre.
-Le beurre!Mannagia la miseria! S'exclama Vincent.
-Le beurre, c'est pas naturel, Maggie.
-Qu'est ce que vous voulez dire?
-L'organisme humain n'a pas été conçu pour affronter un corps gras de ce calibre.Rien que d'imaginer ça sur les parois de mon estomac, j'en ai des suées.
Mon père est mort comme il en rêvait : dans son sommeil.
p. 199