Il supportait de plus en plus mal qu'on ne voie en lui un futur obèse au QI inférieur à celui d'une huître de l'Oyster Bar, prêt à tout sacrifier à son dieu dollar, un être inculte qui se pensait autoriser à régner sur le reste du monde.
Ils prirent possession de la maison au milieu de la nuit.
Une autre famille y aurait vu un commencement. Le premier matin de tous les autres. Une nouvelle vie dans une nouvelle ville. Un moment rare qu'on ne vit jamais dans le noir.
Le beurre imprègne les tissus, il bouche, il durcit, il sédimente, ça vous fait l'aorte comme une crosse de hockey. L'huile d'olive vous effleure l'intérieur et file, en ne laissant derrière elle que son parfum.
Pourquoi préfère-t-on les histoires de vengeance aux histoires de pardon ? Parce que les hommes ont une passion pour le châtiment.
Le mensonge est déjà dans l'oreille de celui qui écoute.
Pourquoi préfère-t-on les histoires de vengeance aux histoires de pardon ? Parce que les hommes ont une passion pour le châtiment.
Une décision cruciale, des semaines d’espoir, des mois de gestation, des préparatifs incroyables, un investissement moral et psychologique, il faut tout cela pour créer quelqu’un.
Ce quelqu’un en a pour environ soixante quinze ans d’espérance de vie et cette vie ne sera sans doute qu’une suite de petites étapes rituelles, bonnes ou mauvaises (…) rien que de la vie, tissée jour après jour.
Voici ce qu'est une naissance pour Benacquista (p. 233)
Sans le savoir, Fred vérifiait un théorème universel, qu'il se formula en ces termes : dès qu'un con essaie d'allumer un feu quelque part, il y en a quatre autres pour lui expliquer comment s'y prendre.
"Je n'avais jamais rencontré Paul Gizzi avant. Quand je lui ai tiré une balle dans le cervelet, j'ai regretté de ne pas avoir le temps de faire connaissance."
... Bill Clunan avait appris l'italien pour devenir gangster. Imaginez ce type, Irlandais de père et mère, ouvrir des bouquins d'argot rital, bouffer tous les jours chez Spagho, s'entraîner à jurer,catholique qu'il était, c'était ça qui devait le plus lui écorcher la gueule, blasphémer comme font les Italiens, traiter la Madone de pute, ça c'était le plus dur, mais qu'est-ce-que vous voulez, il avait préféré rejoindre les rangs de Fat Willy plutôt qu'une bande irlandaise.