Elle a ce genre de beauté qui laisse indifférents quatre-vingt-dix-huit hommes sur cent mais qui fascine les deux qui restent. Par chance, l’autre ne s’est jamais manifesté.
Le Général de Gaulle s’adresse-t-il à moi quand il commence son discours par : Françaises, Français ? Étrange souci que de chercher en soi le sentiment d’appartenance au pays où l’on est né. Parfois je tente de faire un tri, illusoire, entre italianité et francité acquise.
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J'entends dire que la télévision a pour vocation d'informer, d'instruire et de divertir. j'en vois une autre , bien plus précieuse : le soir elle crée un bruit de fond qui couvre les ressassements, comme elle offre un point de mire qui nous évite de croiser les regards à table. Elle vit, s'exprime, donne à voir. Elle est la quatrième présence.
Se livrer au plaisir de l'extrapolation, c'est se consoler du talent que la vie n'a pas eu.
Lire c'est entrer dans une cathédrale. Ecrire c'est y mettre le feu. Lire c'est un patriarche qui vous veut du bien. Ecrire c'est une petite trainée qui n'en fait qu'à sa tête. Lire c'est l'excellence des autres. Ecrire, c'est l'insuffisance de soi.
J’ai laissé la sidération m’envahit, il a senti la peur monter en moi, comme son maître a senti d’instinct qu’il aurait le dessus sur mon père, il l’a lu dans ses yeux.
Faute de réparer, écrire c’est rétablir. C’est rendre dicible ce que l’on pense, ce que l’on ressent ce que l’on est.
Écrire, c'est se venger.
C'est matérialiser une pensée magique qui parfois vire à la sorcellerie.
"Fight Club", de David Fincher, tiré d'un roman de Chuck Palahniuk, me rend fou de jalousie tant il représente pour moi la fable contemporaine parfaite.
Être gosse de divorcés, c’est comme avoir la deuxième chaîne.
Lire c'est entrer dans une cathédrale. Écrire c'est y mettre le feu. Lire c'est un patriarche qui vous veut du bien. Écrire c'est une petite traînée qui n'en fait qu'à sa tête. Lire c'est l'excellence des autres. Écrire c'est l'insuffisance de soi.