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3,98

sur 850 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Malgré le prix reçu pour ce roman, j'ai beaucoup moins accroché à "La patience des traces" qu'à "Ca t'apprendra à vivre". J'ai trouvé ce livre un peu fade, par manque d'action et surtout par un trop plein de bons sentiments, lui conférant carrément une saveur d'eau de rose.
Je ne retiendrai pas cette oeuvre là de Jeanne Benameur, dommage!
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J'aurai pu, j'aurais dû apprécier ce livre. Je n'ai pas détesté, mais je ne me suis pas sentie transcendée non plus.
Il avait tous les éléments pour me plaire : une quête de soi, un voyage au Japon, une rencontre avec des personnages apaisants....
Eh bien je suis passée à côté.
On se sent comme dans une bande dessinée de Taniguchi, sauf que le personnage principal est occidental et fait des retours sur soi incessants et un peu lassants.
Dommage, je le relirai certainement dans d'autres circonstances.
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Je suis partagée après la lecture de ce roman…
L'écriture m'a séduite par son côté travaillé, peaufiné, choisi ; mais je ne m'attendais pas une telle immersion dans le registre de l'introspection et de la psychanalyse qui m'a saturée…
J'ai senti que l'auteure avait une grande empathie pour son héros, personnage meurtri par un passé enfoui ; mais de mon côté rien à faire, je suis restée perplexe devant ses questionnements sur son désir, ou sur sa patiente Lucie.
J'ai même frôlé l'agacement devant cette retraite extrêmement privilégiée qui enfin lui permettra de se trouver et trouver un sens à sa vie !
Par contre, j'ai aimé le couple d'hôtes japonais, et dans un récit qui foisonne de mots, l'absence de paroles avec Daisuke était très agréable.
Et puis revoir l'art du Kintsugi (découvert dans Murène de V. Goby) a été un vrai plaisir !
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La patience des traces est porté par une plume délicate et élégante mais la prose de Jeanne Benameur m'a malheureusement laissée complètement indifférente. J'avoue en effet ne pas avoir été sensible à son style évanescent, aux mots déposés tels un souffle qui reflètent l'introspection du protagoniste ...duquel je suis restée totalement détachée ! Lui, sa quête, son voyage, ses souvenirs....Rien à faire, malgré mes efforts, je n'ai pas saisi la visée de ce roman et je n'ai pas été sensible à cette grâce poétique que j'ai trouvé surfaite. Bref, je me suis passablement ennuyée.


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Cette lecture a été pour moi assez laborieuse. J'ai dû à de nombreuses reprises revenir en arrière car mon esprit était parti vagabonder ailleurs.
J'ai néanmoins persévéré (je n'ai habituellement aucun scrupule à abandonner un livre qui m'ennuie). J'ai en effet été titillé par ces personnages qui ont une vie hors norme pour certains (les hôtes japonais) ou qui sont hantés par leur histoire personnelle et qui recherchent une nouvelle route (le personnage principal). J'ai également été séduit par ces personnes qui arrivent à se construire un univers auquel ils donnent du sens.
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Jeanne Benameur est une autrice dont j'apprécie beaucoup les livres donc je partais avec un a priori favorable, d'autant que l'histoire se déroulait en partie au Japon. J'ai été très déçue. Pour résumer l'histoire, c'est la quête de sens d'un psychanalyste, Simon Lhumain, qui décide d'interrompre son activité et de s'exiler le temps nécessaire, loin de chez lui, dans un pays inconnu et où il ne connait personne. J'ai eu du mal à rentrer dans le roman: je me suis perdue dans les circonvolutions psychologiques de Simon malgré la plume élégante de Jeanne Benameur. Oserai-je dire que j'ai trouvé les pensées de Simon verbeuses? Oui. Après avoir dernièrement lu des auteurs japonais, dont Aki Shimasaki, j'ai trouvé un contraste saisissant entre un style d'écriture japonais, habituellement épuré et poétique, et un style français bavard, quoique poétique ici. Déçue aussi par la description des deux personnage japonais exerçant l'une, Akiko, l'art de collectionner des vêtements traditionnels japonais, et son mari Daisuke, celui de réparer les objets cassés par la technique du kintsugi. Ils me sont apparus comme des stéréotypes de la culture japonaise. Elle est tellement plus riche. le dénouement de l'histoire ne m'a pas étonnée. Je suis restée sur ma faim. Dommage.
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Un bol cassé et c'est un brusque retour en pensée vers les jeunes années de Simon. Il prend conscience des zones d'ombre de sa propre vie, lui dont le métier consiste à révéler celles de ses patients (il est psychanalyste et libre de tout souci financier). Il arrête tout pour se consacrer au patient qui sommeille en lui, confie à son ami Hervé le soin de lui trouver le lieu adéquat, loin de préférence. Ce sera une île japonnaise chez M. et Mme Itô, un couple maniant l'art subtil de l'attention bienveillante et de la plus grande discrétion. Il se trouve que le mari, Daisuke, répare les bols cassés. Ce n'est pas anodin car tout tourne autour de cette cassure, ce dédoublement du bol et sans doute du moi de Simon comme le révèlent les dernières pages de ce court roman. Agréable et dépaysant. Je passerais bien quelques jours chez Akiko et Daisuke.
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Simon, psychanalyste, décide, suite à un petit événement survenu un matin, de mettre sa carrière en pause quelque temps. Amoureux de l'eau, il part sur une île du Japon afin de se retrouver un peu lui-même. Il y sera hébergé par un couple de personnes d'un certain âge, qui vont l'accueillir avec simplicité et lui ouvrir les portes de ce qui leur tient à coeur.

Je ressors assez partagée de cette lecture. Si son côté méditatif me plaît beaucoup, si l'histoire se déroule tout en délicatesse, si les hôtes de Simon invitent au bien-être par leur calme, leur sens de la beauté et leur bienveillance, je ne connais finalement pas beaucoup plus Simon à la fin du livre, et le peu que j'en ai appris ne m'en laissera pas un souvenir impérissable.

De même, si j'ai beaucoup apprécié l'écriture, qui met en valeur la parole comme le silence, les développements relatifs à la psychanalyse ne m'ont pas convaincue. Pareillement, Simon ne m'a pas inspiré confiance en tant que thérapeute.

En résumé, je suis vraiment mitigée quant à ce livre. Si vous l'avez lu et l'avez apprécié, cela me ferait plaisir que vous m'expliquiez ce que vous y avez trouvé.
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.A sa retraite de psychanalyste,"Il va se mettre au silence,à l'écart..pour voir sa propre histoire,décider de la suite."Voyage introspectif/épuré au Japon,parfois ++ et parfois peu convaincant qd impression d'1 ecriture issue de notes de travail

2ème livre lu de cette écrivaine après "Otages intimes" qui m'avait séduite par la sensualité du style, magnétique...mais là, moins de magie, j'ai été spectatrice des ficelles de construction : recit et style.

J'ai assisté à une tableau ronde d'écrivains au festival du livre en mai 2022 au cours de laquelle Jeanne Benameur dévoilait des éléments "essentiels" de création de son livre La patience des traces.Est-ce cela qui a fait que j'ai été moins dans l'éprouvé lors de la lecture ?

Je vais continuer à decouvrir l'oeuvre de Jeanne Benameur car cette écrivaine me captive dans sa recherche et sa proposition à saisir, ce qu'elle a dit à la @GrandeLibrairie" et aussi dans La patience des traces "l'état avant l'alphabet ",avant les mots , le rapport au corps.."
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C'était mon premier livre de Jeanne Benameur, La patience des traces.
J'avoue être un peu déçue entre manuel de psychanalyse et roman feel good. Comment les paroles et le silence, la nature, le travail de ses mains et la transmission peuvent-ils nous faire retrouver le chemin de notre être vrai !
Pourquoi aller dans ces îles du japon (très très au sud, proche de Taïwan) chez un couple de sages pour démêler les fils d'une histoire et réparer le bol cassé. Je n'ai pas marché à ce style poétique et apaisé. Si seulement tout était si simple et si chacun pouvait faire retraite au paradis des âmes d'excellence !
Mon avis est cependant tempéré par les remerciements qui s'adressent en première place à la mémoire de la mère d'un ami qui fut la psychanalyste de Jeanne Benameur. je lirai d'autres livres de Jeanne Benameur. Tout est toujours compliqué.
Lien : https://www.lesmotsjustes.org
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