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Lady Mechanika tome 1 sur 8
EAN : 9782344016213
112 pages
Glénat (01/06/2016)
3.84/5   204 notes
Résumé :
Dans un monde fait de magie et de science, une femme enquête sur son passé... Elle est l'unique survivante d'une terrible expérience qui l'a laissée avec deux bras mécaniques. N'ayant aucun souvenir de sa captivité ou de son existence passée, elle s'est construit une nouvelle vie d'aventurière et de détective privée. Elle use de ses capacités uniques pour agir là où les autorités en sont incapables. Mais la quête de son passé perdu ne s'arrête jamais. Les journaux l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (59) Voir plus Ajouter une critique
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Joe Benitez est un auteur qui gravite entre le monde mouvant des comics indépendants et les grosses écuries DC et Marvel Comics

Le chapitre 0 est assez prometteur : l'amnésique Lady Mechanika en quête de réponse sur son passé traque dans les bas-fonds de Londres une créature qui pourrait lui révéler des informations sur ledit passé, avant d'affronter les sbires d'un financier mégalomane qui souhaite s'emparer de son corps pour mener diverses expériences copyrightées…
La suite est malheureusement plus classique : Lady Mechanika profite de la Mechanica-Con pour enquêter à Mechanika City, « The City of Tomorrow » (clin d'oeil à Superman de DC Comics), et récupérer le cadavre d'une créature/création qui lui serait apparentée…
Aparté : en steampunk, s'il y a deux choses qui ont finit par me gonfler c'est le Londres 18XX et/ou le background neutre qui pourrait être transposé partout et nulle part… Eh les gars, plutôt que de tomber dans les gros clichés, inspirez-vous des rôlistes de "L'Appel de Cthulhu" qui ont su réinventer à la sauce horrifique Paris, New York, Chicago, San Francisco, New Orleans, Marrakech, Istanbul, le Caire, Nairobi…
Toujours est-il qu'elle tombe sur les sbires du milliardaires mégalomane Lord Blackpool, menés par une bimbo rousse en combinaison moulante, à savoir Lady Winter (^^) Comtesse de Saint-Germain (^^). Mais les uns et les autres se sont fait devancer par la légende urbaine nommé L'Ingénieur (mélange de Jack l'Eventreur et du Monsieur Sinistre de Marvel Comics ^^)… du coup notre héroïne doit continuer ses investigations dans un cirque itinérant gitan, avant que le cliffhanger de fin nous indique que lesdites investigations vont continuer dans l'héliokrak d'apprenti maître du monde (version steampunk de l'Héliporteur N°64 du SHIELD ou d'un quelconque vaisseau spatial alien ? ^^)
Pas mal de textes à lire et qui prennent de la place alors qu'il n'y a vraiment rien de complexe à raconter puisque par bien des aspects nous sommes dans une transposition steampunk de la série télé cyberpunk "Dark Angel". Surtout qu'on multiple les phylactères où l'héroïne expliquent qu'elle est amnésique et n'a aucun quasiment aucun souvenir de son passé, avant de longuement et précisément tailler la bavette avec son ancienne collègue sans aucune fausse note. Argh la grosse incohérence toute pourrite ! (C'est dommage, parce que franchement j'ai trouvé les textes plutôt bien écrits, et on doit sans doute en remercier la traduction de Jérôme Wicky)
On dévoile aussi trop vite la probable identité de L'Ingénieur autour duquel tourne la plupart des mystères de la série (rien n'est vraiment dit ou montré, mais bon quand on lit entre les lignes le doute n'est guère permis)…

Graphiquement Joe Benitez assisté aux couleurs de Peter Steigerwald assure grave ! Ce n'est pas du bonbon pour les yeux, mais franchement on s'en rapproche assez grandement ! du coup, je peux à peine lui reprocher de ne pas arriver à s'affranchir du cahier des charges de l'industrie du comic avec telle ou telle pose iconique déjà vue moult fois…
Par contre c'est un peu/beaucoup facile de mettre en scène une héroïne à forte poitrine, avec décolleté des familles, pantalon taille basse et cuissardes en cuir se finissant en talons aiguilles… Fan service je te hais ! ^^
Je croise les doigts : pourvu que la suite soit scénaristiquement au niveau des graphismes… (et elle semble l'être, mais quand j'ai vu que le tome 2 était vendu au même prix que tome 1 avec 2 chapitre au lieu de 4, j'ai passé mon chemin en colère contre cette potentielle « alerte arnaque »)
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Soit parce qu'elle a perdu la mémoire, soit parce qu'elle ne tient pas à se souvenir d'une jeunesse douloureuse, Lady Mechanika ne connaît pas son vrai nom. Jeune femme enquêteuse, faite de chair (pulpeuse) et de métal (lui permettant des exploits de Superwoman) qu'un scientifique bricoleur lui a greffé à la place de ses membres, Mechanika quête après son identité et celle de son malfaiteur...

Steampunk oblige, nous sommes en présence, dans ce comics, d'un bel étalage de dessins ébaudissants avec force détails mécaniques et surtout vestimentaires.
Benitez, comme Manara et Jodorowsky (avec "Druuna") avant lui, à rêvé et réalisé la Vénus à la taille de guêpe de ses fantasmes, l'érotisme en moins, puisque nous sommes en pleine époque victorienne.

J'ai admiré le graphisme et la mise en image explosive avec ses angles de vue variés... j'ai détaillé longuement les habillages de la Lady qui savent si bien mettre en valeur son physique épanoui et j'ai compris qu'elle doit se corseter de la sorte afin de supporter le poids de ses enjoliveurs.

Si le graphisme fut donc un réel plaisir pour les yeux, je ne peux pas en dire autant du scénario au canevas plutôt simple, quelques dialogues un peu trop babillards et une typographie anarchique qui a nécessité le port abusif de binocles.
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Ben moi j'ai beaucoup aimé... (je mets mon avis sur le tome 1 parce que j'ai pas encore commencé le 2 et je vois que tout le monde a fini... arfeu !).
C'est vrai que le scénario reste assez classique, mais je ne vois pas trop en quoi ça diffère de certains autres bouquins qui ont de meilleures notes. L'héroïne, je la trouve superbe, et plutôt cohérente, pi j'ai toujours aimé les super-héroïnes.

J'en avais jamais vu (de super-héroïne) dans un univers steampunk/fantastique, pour moi c'est une première, et rien que pour ça ça en valait la peine. Et à partir de l'arrivée du "cirque des romanis", ouah, quel bonheur, comment on peut ne pas aimer ces personnages, ça m'échappe, j'avoue...
Et, bien évidemment, je suis hyper sensible à la beauté des dessins (c'est pour ça que ma fillote me l'a offert, ça et le fait que j'adore le steampunk). Ils sont vraiment à tomber. Genre je reste sur les doubles pages pendant 3 minutes...

Je n'ai éprouvé aucune difficulté à lire, nulle part, donc j'avoue ne pas comprendre les remarques à ce sujet (et je porte des lunettes progressives, qui doivent être d'excellente facture, du coup, mdr !). Par ailleurs (pour Alfaric), je n'ai pas relevé d'incohérence.

Bref, j'ai beaucoup aimé ! Et j'ai pas deviné qui est le mystérieux créateur des machins « biomécaniques »… Mdr !
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Je ne suis en général pas fan de bandes dessinées au dessin trop léché, trop détaillé, je préfère des dessins plus bruts, plus simples, qui privilégie l'expressif au réalisme, pourtant je dois reconnaître que le dessin est de qualité et que c'est particulièrement réussi dans le genre, les trames des arrières plans sont élaborées, un peu à la manière des gravures des revues de la période d'avant la photographie, la ligne est dynamique... ; je ne pardonne pas à un dessin trop réaliste ses défauts, et ici, même si certains traits sont volontairement appuyés, la taille de guêpe, le déhanché, il n'y a pas la moindre maladresse, la ligne est juste, et les décors somptueux, l'univers steampunk très réussi. Pour ce qui est de l'histoire, je ne sais pas si vous connaissez la série TV “Dark Angel” avec Jessica Alba, c'est un peu cet univers qu'on retrouve, avec cette fille modifiée, aux mains d'acier, à la puissance et l'agilité redoutable qui recherche sont “créateur” et qui lutte contre un fabricant d'armes vénal. Il y a quand même un point qui m'a gêné : l'aspect “Comics” avec les dialogues dans de petites bulles éparpillés dans toute la page, souvent inutiles, à la limite du ridicule (“Grhaaa ! – Foutre Dieu ! - Whahh ! – Ungh – Hunghh Fougueux petit bougre ! - Whraahhh !”), et les personnages posent un peu comme sur des calendrier de Pin-up, avec la pose portrait en pied ou l'angle de vue improbable dans les scènes de bagarres, j'en viens même à me demander si le scénario n'est pas juste là pour nous présenter un livre d'images, un livre d'images réussi, certes, un thème et une trame d'histoire bien choisis, une athmosphère réussie mais un aspect esthétique qui prend trop le dessus et fini par laisser l'histoire au rang de simple prétexte, un peu comme les dates sur les calendriers Pirelli.
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Lady Mechanika est un comics que je voulais découvrir depuis sa sortie car il regroupait vraiment tout ce que j'apprécie et je n'ai pas été déçue!

Lady Mechanika est une magnifique jeune femme mi-humaine, mi-cyborg (elle a des prothèses métalliques au niveau des bras et des jambes, ainsi qu'un regard rouge non humain). Elle a donc des capacités que les humains normaux n'ont pas, ce qui lui donne parfois l'avantage sur certaines affaires. Elle est le fruit d'expériences, celles d'un savant fou inconnu. Aventurière et détective, elle est en quête de son passé, de ses souvenirs, de ses origines. Elle doit souvent se frotter et devancer un dénommé BlackPool dont l'entreprise trempe dans des histoires louches et sombres. Sur son chemin, elle va se retrouver face à une vieille amie devenue ennemie qui se fait appelée Commandant et qui travaille pour BlackPool. Elle est également sur la trace d'êtres comme elle, qui ont été sujets à des expériences. Dans ce tome, elle va apprendre que le cadavre d'une jeune fille cyborg a été découvert, à la mécanique plus complexe. Cette histoire la mène sur la piste d'un certain Cain, un créateur de génie très étrange; son meilleur ami Lewis la pousse à renoncer à cette entreprise, en vain. La piste va les diriger vers un cirque itinérant très étrange qui serait lié à la défunte cyborg.

L'héroïne est badass, se bat comme une diablesse, a un fort caractère et un franc parler légèrement piquant, et elle a une sacrée réputation. Un personnage donc très appréciable. Lewis est sympa dans son genre, il est son fidèle allié inventeur, qui trempe quelque peu dans l'alcool et je me demande pas mal s'il n'y a pas plus que de l'amitié dans leur relation.

Le côté steampunk est vraiment présent via les armes, les véhicules (zeppelin, machines volantes...), les accessoires (lunettes, bijoux...), les tenues et les inventions. On sent d'ailleurs vraiment l'inspiration en arrière plan de l'époque victorienne. On oscille entre enquêtes policières, croyances religieuses, magie, sciences et mécanique, et je peux dire que le mélange est détonnant. La seule chose que je pourrais reprocher à ce comics, c'est que j'ai un peu de mal avec la lecture des bulles, je m'y perdais parfois mais ce sera affaire d'habitude, je pense.

Je suis carrément sous le charme du graphisme, les planches sont sublimes et le design des personnages est ouf, les couleurs sont incroyables et j'ai particulièrement apprécié le contraste entre les couleurs sombres et les couleurs pleines de peps.

L'univers est très original et fascinant avec plein de personnages intéressants; je suis sous le charme et très curieuse de découvrir la suite!
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critiques presse (4)
Elbakin.net
23 juillet 2018
Nouvelle pépite de Joe Benitez, Lady Mechanika raconte les chroniques d’une jeune héroïne forte mais tourmentée. Une véritable quête d’identité dans une Angleterre victorienne revisitée et très steampunk, où la magie et la superstition se confrontent aux découvertes scientifiques.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Sceneario
31 mars 2017
Une très belle intégrale qui nous immerge dans une première partie d’aventure, peut-être du fait de la personnalité de son héroïne, parfaitement addictive. On attend le deuxième volet avec hâte !
Lire la critique sur le site : Sceneario
ActuaBD
09 août 2016
Une héroïne (...) enquête sur son identité, dans une Angleterre victorienne de science-fiction, résolument steampunk. Voilà le point de départ de Lady Mechanika qui séduit avant tout par son graphisme léché.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BDGest
14 juin 2016
Graphiquement très aboutie, cette première partie du Mystère du corps mécanique lance parfaitement la série.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Confronté à une réalité insupportable, il n'est pas rare que l'être humain se réfugie dans son imagination. Plutôt que de se laisser briser l'âme, on érige autour d'elle des remparts. On se réfugie dans un sanctuaire intérieur. Un jardin secret où l'on est à l'abri de toutes choses. Lorsqu'on est forcé de quitter ce refuge, le seul moyen de continuer à supporter la réalité... C'est d'en occulter les souvenirs pénibles.
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- Cela fait bien longtemps Mechanika. Tu as l'air en pleine forme.
- Toi aussi.
- Hélas, je constate que tes goûts vestimentaires sont toujours aussi déplorables.
- Peut-on vraiment juger de ces choses avec un seul œil ?
- Que c'est délicat.
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Les gens ont peur de ce qu'il ne connaissent pas. C'est une vérité que j'ai toujours connue car je ne garde aucun souvenir de l'époque ou je n'était pas encore un être contre nature... Les gens craignent la différence: physique, mentale, de comportement. Ceux qui sont différents sont rejetés, ridiculisés parfois éliminés.
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"Moitié humaine, moitié machine. Chair et métal. Fusionnés de façon incompréhensible. Comment m'a-t-on fabriquée? Qui l'a fait et dans quel but? Je trouverai les réponses à ces questions." # Lady Mechanika
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- Selon elle, je ne suis qu'une vulgaire usurpatrice se faisant passer pour la noble Mechanika.
- Non? ça c'est tordant! Mais je la comprends un peu.
- Ah oui, vraiment?
- Ma foi, avant de te connaître personnellement, je t'imaginais... disons, plus affable.
- Que...?! Mais je suis très affable, espèce de foutriquet!!!
- Si tu le dis, très chère.
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joe benitez et Siya oum pour lady mechanika kick starter
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