Une rapide relecture du récit "La Dama de la Muerte" qui se trouve dans le tome 4 s'impose avant de replonger dans celui-ci. En effet, le début de l'intrigue nous parachute à nouveau au Mexique, il y a plusieurs siècles, pour assister à la naissance d'une légende : un personnage mystérieux et vengeur nommé La Madrina.
De retour dans le temps présent, Lady Mechanika se trouve confrontée à La Madrina alors qu'elle a été appelée pour une mission en Espagne. Une mission où comme souvent chez notre héroïne, rien n'est simple quand il s'agit de démêler les bourreaux des victimes. Entre un baron espagnol beaucoup trop rigide dans sa religion et son éducation, un prêtre exorciste aux méthodes peu orthodoxes, une société secrète dont les membres pratiquent un rituel des plus sanglants, et la Madrina elle-même... Difficile de savoir qui est dans son bon droit, qui agit suivant le consentement de l'autre, qui est habité d'une colère légitime. On peut trouver étonnant de rencontrer des vampires dans cette saga, ou au contraire se dire que c'est tout à fait logique ; en tout cas, leurs moeurs comme leur apparence sont bien originales et donnent envie d'en savoir plus sur cette communauté, d'autant que l'analyse du sang de Lady Mechanika suggère un lien potentiel avec eux.
Encore marquée par sa dernière aventure et l'envoûtement de son ami Lewis, notre Lady tente de résoudre ce dilemme éthique avec sincérité et droiture. Au-delà des dessins toujours magnifiques, c'est cette réflexion que je trouve particulièrement originale et intéressante dans cette série.
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J'aime toujours autant les aventures de Lady Mechanika. Ce tome m'a déçu du point de vue dessin. Je ne sais pas si je suis la seule, mais j'ai remarqué que dans ce tome le visage de l'héroïne était plus rond. Alors que dans tout les autres, il était allongée, ce qui donner un côté plus femme. Où maintenant, elle fait plus enfantine, ce que j'aime moins.
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Un nouvel épisode d’excellente qualité qui renforce haut la main l’intérêt de cette fulgurante saga. On en redemande !
Lire la critique sur le site : Sceneario
S’il est fait abstraction de dialogues par trop présents qui en ralentissent parfois la fluidité, ce nouvel opus relance la franchise créée par Joe Benitez et l’impose doucement comme une référence du style Steampunk.
Lire la critique sur le site : BDGest
Alejandro : C’est faux ! Je l’aime ! Et il m’aime !
Le géniteur : Le démon parle par ta bouche, et je ne l’écouterai pas davantage !
Alejandro : C’est pourtant vrai !
Le géniteur : JE NE LAISSERAI PAS CE MONSTRE FAIRE DU MON FILS UN INVERTI !
Alejandro : IL NE M’A RIEN FAIT ! JE SUIS NÉ COMME ÇA ! Toute ma vie, je me suis senti différent ! Toute ma vie, j’ai lutté pour être normal, pour te ressembler ! Mais ça n’était pas dans ma nature ! Peut-être est-ce un péché, mais je suis comme ça !
Le géniteur : Le père Dominguez te guérira.
Alejandro : Ce n’est pas quelque chose dont on guérit ! Si seulement ! Crois-tu que ça me plaît de vivre ainsi ? Tu n’imagines pas ce que c’est ! Devoir prétendre être quelqu’un d’autre, sans jamais se sentir à sa place... Chaque jour, je craignais de me trahir... et surtout, que TU saches la vérité ! Pendant tant et tant d’années, je n’ai ressenti que honte et solitude... jusqu’à ce que je rencontre Lucian. Il m’a appris à cesser de me haïr, à m’accepter tel que je suis !
Le géniteur : ACCEPTER ?! JAMAIS ! Tu ne t’en rends pas compte, mais tu es une victime ! Une victime de ces sodomites perpétuellement en quête de jeunes éphèbes...
Alejandro : Des jeunes éphèbes... Mais de quoi parles-tu ? Je suis un adulte ! En âge de faire mes propres choix ! Je ne suis la victime de PERSONNE ! Si c’est un péché, ainsi soit-il ! Je suis tel que Dieu m’a fait, soumis à son épreuve ! Et si j’ai trouvé quelqu’un qui m’aime sans vouloir me changer, auprès de qui je me sens aimé et accepté, où est le mal ?
Le géniteur : OÙ EST LE MAL ? OÙ EST LE MAL ? ! J’AIMERAIS MIEUX TE VOIR MORT PLUTÔT...
Le géniteur : Préfères-tu vivre avec ces monstres qu’avec ta propre famille ? Dans un monde où la mort et le danger te guettent partout ?!
Alejandro : Non ! Je n’ai pas ma place dans ton monde papa ! Le peuple de Lucian accueille ceux qui sont différents ! Ceux d’entre nous qui ne peuvent PAS se conformer aux règles de la société, quels que soient leurs efforts !
- Oui. Vous savez de quoi il s’agit ?
- Oui, et ça ne fait pas partie des outils d’exorcisme autorisés par l’église ! C’est un appareil expérimental et dangereux ! Il fonctionne selon les principes du galvanisme, l’application d’un courant électrique dans le cerveau ! Le prêtre vous l’a-t-il expliqué ? Des médecins sans scrupules s’en servent ILLÉGALEMENT... Pour modifier les comportements indésirables de leurs patients. Où l’avez-vous RAMASSÉ, ce père Dominguez ?
- Ce... C’est un membre respecté de l’église ! Un exorciste sanctionné ! Ses méthodes sont peut-être inhabituelles, mais elles donnent des résultats !
- Plonger votre fils dans le coma, vous parlez d’un résultat ! Baronne, Je ne vois ici aucune trace du passage d’un démon. Votre fils n’a pas besoin d’un exorciste, mais d’un médecin.
Il y a toujours un prix à payer quand on fait appel aux Dieux et aux esprits de l'au-delà.
Si ce guérisseur a dû faire appel à la Dama, il est fort possible que celle-ci ait eu recours à vos services en guise de paiement.
Et si vous avez vraiment été son réceptacle, vous en savez plus sur la Marina que j'en saurai jamais !
Si tu persistes à laisser la haine t’aveugler...C’est TOI qu’il faut stopper.
joe benitez et Siya oum pour lady mechanika kick starter