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Pas besoin d'un grand livre pour nous faire voir l'horreur, nous déchirer le coeur, nous révolter devant la monstruosité du régime islamique.

Fabien aime Monsieur Tannier, son instituteur, ses grands parents aussi puis le foot (surtout l'équipe de France) et la poésie, celle de Jacques Prevert. Ses parents français reconvertis à l'islam l'emmènent en Syrie où ils lui promettent le paradis pour des musulmans comme eux. Fabien rebaptisé Farid ne voit rien du paradis promis. Lui ce qu'il voit ce sont des hommes qui tuent partout, des femmes pendues, des enfants soldats, les gens crient, ralent, se fâchent tout le temps. Il faut mentir la bas, dire que tout va bien car Allah akbar. Pour protéger ses parents aussi qui déchantent et ne voient pas l'islam comme les endoctrinés de daesh qui transforment le monde en une vaste boucherie. Mais il est trop tard.

C'est un petit livre écrit à hauteur d'enfant extrêmement poignant. Une réalité exacerbée par ce regard d'enfant qui ne comprend pas et reçoit l'horreur comme autant de gifles incompréhensibles quand on est enfant. Alors il se réfugie dans la poésie, il récite, il écrit, Monsieur Tannier serait fier de lui. Quand arrive la coupe du monde, c'est beau de voir cet enfant embrigadé en Syrie se sentir heureux d'être français. Que reste t'il quand tout n'est plus que souffrance et horreur? le rêve, l'imagination, les souvenirs d'un temps où les gens s'aimaient. Puis la poésie. Rachid Benzine l'a dit, comme le monde serait bien plus beau sous l'effigie d'un poétiquement correct.

J'ignorais le degré de monstruosité qui règne auprès de ces radicaux, la perte totale d'humanité est effrayante, la folie des hommes au nom d'une religion me dépassera toujours.
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Élève de CE2, Fabien est un petit garçon heureux de la banlieue parisienne qui adore la poésie. Lorsque, du jour au lendemain, son père lui annonce que toute la famille quitte Sarcelles pour rejoindre l'État islamique en Syrie, sa vie bascule subitement dans l'horreur.

Cette fiction qui s'inspire de faits réels raconte l'histoire de victimes de l'endoctrinement de Daech. Des jeunes familles musulmanes qui tournent le dos à une intégration difficile pour tomber dans le piège du fanatisme religieux. Une fois sur place, la terre promise s'avère surtout une descente aux enfers, faite de violence, de barbarie et de misère.

En prenant un petit Français, rebaptisé Farid dès son arrivée en Syrie, comme narrateur, Rachid Benzine propose un regard à la fois criant de vérité et débordant d'innocence. Embrigadé dans les Lionceaux du Califat, prix au piège au coeur de la barbarie la plus extrême, ce gamin n'est pas seulement victime de Daech, mais également de la décision de ses parents d'aller faire le djihad et victime d'une France qui ne lui offre aucune porte de sortie. le sort de cet innocent venu distiller un brin de poésie en enfer ne peut donc pas laisser indifférent…

Ce récit un brin trop court est celui d'une enfance piétiné, d'une dénonciation du fanatisme religieux, d'un hommage à la poésie et d'une invitation à la tolérance envers ces musulmans trompés par Daech, embarqués malgré eux, puis exclus par la France.

Lisez également l'excellent « Ce que tient ta main droite t'appartient » de Pascal Manoukian sur le même sujet.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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On ouvre ce livre, on prend connaissance de la situation de ce petit bonhomme qui ne demandait qu'à montrer ses poèmes à Monsieur Tannier, son maître, qui ne demandait qu'à grandir, heureux entre ses parents, ses grands-parents, ses amis, un petit être innocent qui découvre l'horreur dans un milieu ou aucun enfant ne devrait se trouver. Mais hélas, le monde est fait pour les adultes, et les adultes gardent parfois une innocence idiote et coupable, celle qui les amène à entrainer des enfants vers la souffrance extrême.

Ce récit, il vous touche en plein coeur, il vous vole votre âme, parce que cette histoire, ce n'est pas de la fiction, c'est le vécu de famille partie pour la Syrie, c'est l'histoire d'une descente aux enfers sans possibilité de retour.

Je crois que je vais vite lite un autre roman pour faire passer le cafard qui s'empare de moi !

Je terminerai ma chronique par ces parole d'Yves Duteil qui résument si bien cette situation et que je dédie à ces enfants suppliciés :

« J'ai vu des enfants s'en aller, sourire aux lèvres et coeur léger
Vers la mort et le paradis, que les adultes avaient promis
Mais quand ils sautaient sur les mine, c'était Mozart qu'on assassine,
Si le bonheur est à ce prix, de quel enfer s'est-il nourri ? »

je sors amère de cette lecture nécessaire.

Merci à l'auteur d'avoir eu le courage de publier ce récit.
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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Fabien a dix ans quand le départ subit de ses parents pour la Syrie l'arrache à son quotidien de Sarcelles. Adieu ses grands-parents, ses copains et le football, son instituteur et la poésie qu'il aime tant : rebaptisé Farid, l'enfant assiste aux rapides déconvenues de ses parents, alors que le paradis escompté s'avère un inextricable enfer. Lorsque le califat de Daech tombe, leur sort reste tout aussi désespéré, l'atrocité de leurs conditions de vie, la terreur et la violence les accompagnant au camp de réfugiés d'Al-Hol.


Le récit est d'abord le constat d'un effroyable piège : leurré par un mirage comme des papillons par la lumière, les parents de Fabien réalisent un peu tard qu'ils ont pris un aller simple pour l'enfer. Désormais prisonniers d'une organisation qui prévient toute déviance par la terreur, depuis l'encouragement à la délation au sein-même des familles jusqu'à l'exécution sommaire et pour l'exemple des candidats à la fuite ou à la désobéissance, eux qui se sont jetés d'eux-mêmes dans la gueule du loup ont pour suprême remord le sort qu'ils ont imposé à leur fils. Ici, le destin est tout tracé : les hommes meurent comme des mouches au combat ; les femmes, veuves à répétition, sont remariées aussitôt pour servir un autre soldat et pour enfanter de futurs combattants ; les enfants sont embrigadés et forcés à tuer dès le plus jeune âge. Et lorsque la défaite de Daech rassemble les survivants en prison, ou, pour les femmes et les enfants, dans des camps de réfugiés, la nasse se resserre de plus belle. Tandis que les plus radicales maintiennent la pression et la terreur parmi ces rescapées indésirables, les enfants meurent dans des conditions misérables, de faim ou de maladie, prisonniers d'une situation sans issue qu'ils n'ont pourtant pas choisie.


Rédigé à hauteur d'enfant avec la sensibilité et l'élégance de plume auxquelles l'auteur nous a accoutumés, mais aussi avec une tendresse et une poésie qui contrastent délibérément et de manière vibrante avec la barbarie, le roman soulève de nombreuses questions. Comment revivre ensemble après la guerre ? Que faire de ces enfants de bourreaux, certains innocents, d'autres dangereusement fanatisés, tous rassemblés dans une promiscuité et des conditions humanitaires catastrophiques, propices à encore davantage de haine et de violence ? Comment déradicaliser les uns, sauver les autres, avant qu'ils ne grandissent comme de véritables bombes humaines ?


Personne ne restera de marbre face au jeune personnage de ce très court livre qui n'aborde l'innommable qu'avec les plus extrêmes délicatesse et retenue. Pour un regard plus décapant sur un sujet du même ordre, l'on pourra poursuivre avec la lecture de Girl d'Edna O'Brien. le sort des fillettes enlevées par Boko Haram au Nigeria et rejetées comme des pestiférées lorsque par miracle elles parviennent, un jour, à s'échapper, est tout aussi révoltant.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Fabien, un petit garçon de 8 ans qui habite Sarcelles, est subitement arraché par ses parents à son quotidien pour partir clandestinement en Syrie, à Raqqah. Pour Fabien, rebaptisé Farid, le paradis promis va vite se transformer en enfer.
Perte de des copains, de son professeur, de ses grands-parents, de ses repères culturels, géographiques, environnementaux, désintérêt de ses parents pour lui, Fabien va se raccrocher aux peu de plaisirs qui lui sont encore autorisés, le foot et surtout la poésie.
J'avais hâte de découvrir ce court texte, mais je suis restée un peu sur ma faim. Les personnages sont un peu survolés, il m'a manqué un peu de matière pour m'attacher à Fabien-Farid. Si la vision de l'enfant est pleine de justesse et de candeur, j'aurais souhaité plus de profondeur dans l'histoire et les sentiments. J'ai eu l'impression d'un défilé d'anecdotes probablement toutes inspirées de faits réels, mais cela n'a pas réussi à donner pleinement consistance et vie à Fabien et sa famille.
Je repars un peu déçue, les poésies de Fabien ne m'ont pas convaincues, bien que très belles et inspirées de textes existants, je les ai trouvées d'une trop grande maturité pour être écrites par un enfant.
Aborder ce sujet du point de vue de l'enfant est cependant très intéressant, je lirai d'autres textes de cet auteur qui a su éveiller ma curiosité, et livrer un plaidoyer puissant pour le respect des droits de l'enfant ; pour tous ces enfants emprisonnés dans ces camps de réfugiés et payent pour les erreurs de leurs parents.
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Un livre, petit par le nombre de pages , impressionnant par le récit qu'il contient et le message qu'il porte .
C'est à travers le regard naïf de Fabien que nous allons partir vers la Syrie , vivre l'embrigadement de ses parents et , par force , le sien dans l'enfer de Daesch .
Ce regard d'un petit garçon innocent et heureux va s'embrumer tout au long d'un cheminement idéologique qui le conduira du Paradis à l'enfer , l'exact contraire de ce qui lui était promis , lui , le gamin heureux féru de poésie et de beauté transporté dans un monde de terreur , de violence , de fanatisme , d'interdits , d'obscurantisme ...
Le style brutal , fait de phrases courtes , sèches nous perce jusqu'au fond de nos tripes .La violence ne se décrit pas , elle suinte pourtant dans chaque mot, dans chaque phrase , dans chaque page .Point de dialogues , trés peu de personnages ,peu d'actions mais une pression incessante qui pousse le plus endurci des lecteurs " à imaginer " et , sans doute , à partager la souffrance fièrement et pudiquement retenue par cet enfant trop vite devenu mature . Un livre dont tout est " prison" du début à la fin .Aucune fioriture , aucune issue de secours .
Lire de tels ouvrages ne peut être que salutaire pour une société qui , en inversant ses valeurs , risque de perdre son âme et sa liberté .Mais ça , c'est une autre histoire qui n'est pas encore à écrire , souhaitons le .
Bonne soirée chères amis et amies et à trés bientôt .


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En Syrie, le camp d'Al-Hol accueille, depuis la chute de Daesh, des milliers de familles de djihadistes. Les conditions de vie y sont terribles. Les enfants représentent près des deux tiers de la population du camp (la plupart ont moins de 5 ans).

Fabien/Farid y vit avec sa mère et son petit frère. C'est de ce camp qu'il nous conte son histoire.

Il nous parle de Sarcelles, des copains, du foot et surtout de sa poésie. Il nous parle de la conversion à l'islam de ses parents, de leur fuite vers la Syrie et de leur installation à Raqqah. Il nous parle de l'école coranique, de la première fois qu'il a tenu une arme dans les mains, des exécutions, des enfants-martyres. Il nous parle de ses espoirs de retrouver sa vie d'avant à Sarcelles, de revoir ses grands-parents, et même son ancien instit à qui il n'a pas eu le temps de réciter ses derniers poèmes. Il nous parle de la réalité de la guerre et de ses horreurs, des bombardements, des morts, des blessés, des mutilés. Puis il nous parle du camp d'Al-Hol où il est emprisonné, maltraité, surveillé, battu parce qu'enfant de djihadistes...

Toujours il se raccroche à ses poèmes, qu'il invente et récite, aux autres, pour lui-même, pour ne pas sombrer, pour ne pas tomber, pour garder le moral, pour garder espoir...

Petit roman de 84 pages, il n'en est pas moins poignant et troublant. C'est avec le regard d'un enfant de 10 ans que les faits nous sont racontés. le ton est enfantin mais élaboré, toujours très/trop réaliste. Fabien ne comprend pas tout mais nous, lecteurs, pouvons lire entre les lignes et ce que ce petit garçon vit est terrible. Il nous touche en plein coeur cet enfant qui n'a aucunement sa place dans cette guerre.

Et puis, il y a l'absence d'humanité dans ce camp qui remue beaucoup également. Les conditions de vie déplorables, le manque de soin, le manque d'hygiène, le manque de tout, le surnombre des détenus, les maladies, la violence des gardiens et des interrogatoires, la tension entre les femmes, les dénonciations... tout ça fait penser à d'autres camps quelques décennies en arrière... Qu'autant d'enfants vivent une telle horreur de nos jours, c'est juste impensable...

Difficile de dire qu'on a aimé un tel livre, pourtant et bien que fiction, on ne peut en ressortir indemne. L'histoire est à la fois horriblement poignante et divinement bien écrite.

Un petit roman bouleversant, intense, inoubliable.
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On pourrait renommer ce livre voyage au bout de l'enfer. Difficile pour Fabien renommé Farid de rester un enfant, malgré le foot et le maillot de l'équipe de France aux deux étoiles que sa maman réussira à lui obtenir.

Fabien était heureux. Petit garçon poète, il devait lire ses poésies devant toute la classe. Cela n'arrivera pas. Ce jour-là, c'est le départ. La Syrie, Daech, et puis à la chute du califat la fuite, les camps. Un monde dans lequel il ne sait plus vivre, un monde où toute liberté a disparu, un monde où la religion est la loi, un monde où les hommes n'en sont plus.

J'ai lu ce livre en apnée, horrifiée par cet univers raconté à hauteur d'enfant. Heureusement le livre est court. J'ai pu reprendre ma respiration et retrouver ma vie. Fabien n'aura pas cette chance.

Merci Magie de m'avoir rappelé que ce livre m'attendait.
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Fabien était heureux en CE2, dans la classe de Monsieur Tannier, à l'école Jacques-Prévert de Sarcelles.
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Il aimait la poésie, il paraît même qu'il était doué. Monsieur Tannier lui avait dit qu'il serait un grand poète, et le lendemain, il devait lire ses poésies tout haut devant la classe.
Alors Fabien les a toutes révisées, pour bien les savoir par coeur. Il était prêt...
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Mais le destin, surtout ses parents, en avait décidé autrement. Quand il s'est levé le matin, le soleil ne s'est pas levé sur son jour de gloire tant espéré.
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Son père lui a dit qu'ils partaient en voyage, direction Raqqah, en Syrie. Sa mère lui a dit que là-bas c'était le paradis et puis que désormais, il s'appelait Farid.
Et c'est le début de l'enfer pour Fabien, mais aussi pour ses parents.
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Parce qu'il est bon élève, Fabien intègre Les lionceaux du califat, et là, il peut toujours écrire de la poésie, mais à la gloire du calife..
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Il étudie aussi la religion et apprend à connaître les armes. On leur enseigne aussi les maths. Exemple : on ne peut pas multiplier des grenades par des tanks.
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Pendant ce temps, papa va se battre..
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Histoire inspirée de faits réels, l'auteur nous plonge dans la réalité de milliers de familles, hommes et enfants qui ont été endoctrinés et ont échoué dans des camps, du moins ceux qui ont survécu.
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Le livre est court, format nouvelle, mais c'est suffisant pour comprendre ce qui se passe.
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Je n'ai pas vraiment d'avis à formuler. Je terminerai par une citation :
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"Les malheurs des enfants, je crois que ça n'intéresse jamais vraiment les gens. Sinon, ça ferait longtemps qu'on les ferait plus souffrir. Et il y aurait depuis longtemps une Convention internationale des droits de l'enfant."
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Raconter une histoire à hauteur d'enfant, c'est toujours émouvant.
Monsieur Ajar m'avait déjà ébloui avec son Momo, gosse paumé recueilli comme une fleur de pavé par Mme Rosa péripatéticienne retraitée de tous les noms d'oiseaux blessés.
Monsieur Schmitt, m'avait tout autant fasciné avec aussi un Momo, ado juif celui-ci, ami pour la vie avec M.Ibrahim, l'épicier arabe du quartier. Une parfaite image d'Epinal et même aujourd'hui que je sois ou pas matinal, c'est machinal, j'ai mal.

Franchement, Monsieur Benzine, avec votre Fabien devenu Farid chez les Daeshdémon comme l'évolution de Salameche devenu Dracofeu chez les Pokemon, vous avez enfoncé le clou, le pieu même, fort et loin dans la couenne sensible.
Cette sale mèche allumée a fait exploser une fleur qui pue en pétales de poésie dans l'épaisse noirceur du coeur inexistant de l'état islamique.
Fabien/Farid m'a beaucoup ému avec ses phrases qui, sans ceintures d'explosifs, tuent.
« Ils m'ont dit que c'était le paradis ici. Moi, je croyais que c'était dans le ciel, quand on est mort. »

Il voulait seulement lire le bonheur de sa petite vie, les poésies qu'il ne cesse d'écrire par envie, par plaisir. « Les poèmes ça a pas besoin de la vérité. Les poèmes ça existe pour faire plus beau que la réalité. »
Ces mots baumes vont être interdits, bannis sinon punis, tués si pas effacés.
Les dire à M. Tannier, son prof à Sarcelles, quelle joie ! Juste le jour où ses parents radicalisés décident de partir en Syrie. Autant dire en sucette, en folie barbare. Quelle énorme déception !

A Raqqah, dans la rocaille infestés de racailles. Juste un titre pour SAS, mais en fait c'est une vie injuste de SOS que vous avez su parfaitement décrire Monsieur Benzine et pire encore.
Et plus encore. J'en peux plus ! Je ne vous remercie pas mais je salue la prouesse.
Je n'ai pas passé un bon moment, plutôt un moment ambivalent. J'ai lu les tripes à l'air putride, les yeux ouverts tendus par des crochets autour des paupières comme dans « Orange mécanique » de Stanley Kubrick pour absorber les saloperies lubriques de ces dégénérés.
Je ne vous en veux pas, vous avez tellement bien traduit cette terreur et ses horreurs avec véritablement des yeux d'enfant que s'en est saisissant.

« A onze ans, je suis un monstre ou une victime ? »
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