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La Florentine tome 1 sur 5
EAN : 9782266147460
372 pages
Pocket (05/11/2004)
3.86/5   164 notes
Résumé :
L'un des grands succès de la talentueuse romancière Juliette Benzoni : La Florentine, qui nous entraîne, dès le premier tome, dans une chevauchée captivante et émouvante.

A Dijon, au coeur de la Bourgogne où va régner Charles le Téméraire, Beltrami, riche négociant florentin, assiste à l'exécution de deux jeunes amants accusés d'inceste. Il sauve Fiora, l'enfant de ces amours illégitimes, et l'emmène à Florence au temps de Laurent le Magnifique. La je... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Adolescente, j'ai développé une passion dévorante pour les sagas de Juliette Benzoni, particulièrement pour les romans introuvables à l'époque (je parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître), avant que Pocket comprenne l'énorme potentiel contenu dans l'oeuvre de Juliette Benzoni.

Aujourd'hui, quinze ans après, j'ai davantage de recul sur l'oeuvre globale de l'auteur et je dois reconnaître que ce n'est pas de la grande littérature. Cependant, je laisse mes 5 étoiles en souvenir des heures passées à dévorer la série des Fiora qui m'a emmenée dans son tourbillon d'aventures, d'intrigues, de romances et de personnages historiques. C'est sans aucun doute en grande partie grâce à Benzoni si j'ai dirigé mes études vers l'Histoire, je lui dois cela. C'est elle qui a éveillé ma passion pour la lecture, ma curiosité pour l'Histoire, ma sensibilité pour le romanesque. Dans ces conditions, je n'envisage pas une seconde de renier ce que furent mes sentiments d'alors...
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Magnifique !

Une frère et une soeur, trop beaux, trop naïfs, qui s'aiment trop et c'en est trop pour cette société du XVème siècle qui pourtant vénère la beauté. de cette union trop courte va naître une fille marquée par le sang de l'épée qui coupera la tête de ses parents en pleine jeunesse. Un voyageur de passage, émut au plus profond de son coeur, va prendre avec lui cette enfant orpheline et l'élever tendrement dans son palais florentin. Quelle belle enfance, quelle belle jeunesse, pleine de joie, de parfums doux, de culture, d'ouverture d'esprit, de richesses aussi dans cette Florence magnifique en pleine Renaissance. Mais quand souffle le vent de l'envie, de la jalousie et du pouvoir, la gentillesse et la beauté disparaissent au profit de la délation et du crime et commence alors la descente aux enfers.

Quelle belle plume pour décrire cette ville inoubliable, quelle maestria pour faire revivre sous nos yeux cette république au temps du grand Lorenzo dit le Magnifique, que de recherches historiques aussi pour tisser la toile de ce récit où notre héroïne rencontre au gré des bals, des tournois et de ses promenades les stars de l'époque ; Botticelli et sa muse Simonetta Vespucci, le maître Verrochio et son disciple Léonardo da Vinci, Amerigo Vespucci dans sa jeunesse rêveuse et bien d'autres encore.

Une histoire enfin qui nous plonge dans le grand paradoxe de la Renaissance où l'art et la beauté sont plébiscités, où la philosophie ancienne est mise en avant, où l'art de vivre est exalté par la musique et la poésie et où la religion catholique et surtout l'inquisition planent comme un vautour assoiffé de sang sur cette société éclairée qui a peut-être un peu trop vite oublié le peuple mal instruit.

Magnifique ! Et maintenant je veux juste savoir ce que l'avenir réserve à notre jeune Fiora qui va faire un saut dans l'espace et passer de la Florence des Médicis à la Bourgogne de Charles le Téméraire :-)
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Sous le charme !

Je suis tombée absolument et définitivement sous le charme de la plume de Juliette Benzoni... Aucun temps mort dans ce premier tome, ce qu'il faut de rebondissements, ce qu'il faut de romance, et des personnages réellement crédibles. Et le contexte historique, ma foi, a l'air assez cohérent, du moins je n'ai rien remarqué qui m'ait chiffonnée...

Francesco Beltrami est un célibataire endurci, qui voyage au gré de ses affaires. Alors qu'il s'en retourne à Florence, il décide de faire halte à Dijon, car il y a là une auberge qu'il apprécie tout particulièrement... Et là, alors qu'il entre dans la ville, il est stoppé par la foule, réunie pour assister à une exécution. Et quelle exécution ! Jean et Marie de Brévailles, frère et soeur, vont être décapités. Leur crime : l'inceste.

Mais voilà, Francesco tombe immédiatement amoureux de la jolie Marie, et, après avoir assisté, impuissant, à son supplice, il empêche le mari jaloux de celle-ci de profaner son corps en rachetant les vêtements des morts afin qu'ils ne soient pas publiquement dévêtus. Il se fait également raconter la triste histoire de ces deux pauvres jeunes gens, et, apprenant que Marie a mis au monde une petite fille en prison, il décide de se mettre en quête de ce fruit illégitime des amours incestueuses. Il la sauvera de justesse, et la ramènera avec lui comme sa fille à Florence.

Là, c'est juste le prologue, et j'ai passé des tas de choses sous silence !

Le roman débute vraiment alors que Fiora, le bébé, a atteint ses dix-sept ans. Fiora rencontre Philippe de Selongey à une fête donnée par Lorenzo le Magnifique, le dirigeant de Florence. Selongey est venu demander à Lorenzo de l'argent pour financer la guerre du Duc de Bourgogne contre le Roi de France. Lorenzo refuse, car il est allié à Louis. Mais Selongey se trouve face à face avec la belle Fiora, portrait craché de sa mère. Non seulement il fait le rapprochement avec Jean de Brévailles, qu'il a connu car il était page de son maître, le Duc de Bourgogne, mais en plus, il tombe éperdument amoureux d'elle... Et c'est réciproque ! Et Fiora rencontre aussi à ce bal Demetrios, à la fois médecin et mage, qui va lui faire d'étranges prophéties...

Mais Selongey n'est pas le seul à connaître le secret de Fiora, la soeur de Francesco, l'horrible mégère Hieronyma, a eu vent du secret de sa naissance et veut contraindre par le chantage Francesco à donner la main de Fiora à son fils, l'infâme Pietro. Parce que celui-ci la désire, mais aussi parce qu'ainsi, elle fera main basse sur la fortune de son frère...

Chantage, coups bas, et succession de trahisons et de drames, rien ne sera épargné à la pauvre Fiora, qui, à la fin de ce premier volume, sera bien décidée à se venger.
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Une lecture de vacances : la tétralogie de Juliette Benzoni, La Florentine, Fiora et le Magnifique, Fiora et le Téméraire, Fiora et le pape, Fiora et le roi de France (que son surnom, l' "Universelle Aragne", il aurait pas fait joli dans le titre...).



Un premier tome très chouette, un deuxième qui passe vraiment très bien aussi, un troisième où on commence à se dire que cette nana a une malchance incroyable et un quatrième tome où - en gros, mais y a aussi de bons moments - on attend de savoir comment ça va se terminer tout ça.



Le gros atout, c'est le contexte historique et la rencontre avec les grands personnages de l'époque, même si parfois, c'est un peu pousser mémé dans les orties. Pour une ignorante en histoire, c'est une découverte intéressante, aucune envie de vérifier la crédibilité de tout ça, je me laisse juste charmer par le vocabulaire dont je ne connais pas la moitié des mots (et vous, vous voyez ce que c'est la différence entre du cendal et de la moire ? vous savez ce que c'est un tabard ? vous connaissez les outils des différents corps de métier de la Renaissance ?)...



L'histoire pleine de rebondissements - que dis-je, où il y a sur les 3 ou 4 tomes, seulement une semaine (à tout casser) passée par la protagoniste au calme dans sa maison - donne un rythme sympa à la lecture. Que d'ailleurs, s'endormir à 3h du matin, rêver des personnages la nuit, se faire réveiller à 7h par Petit Pou, et se remettre à la lecture avec son premier café, ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé !



Le côté fleur bleue : j'ai un peu honte, mais j'aurais été déçue qu'il n'y en ait pas. C'est mignon tout plein, ça motive à passer les passages un peu chiants pour savoir enfin comment l'auteur répondra à cette terrible question "qu'est-ce qui pourrait sauver l'amour !?"*



Le style, bien agréable à lire, avec un vocabulaire varié, de belles descriptions mais heureusement pas trop non plus, l'impression de lire le Routard de la Renaissance, de l'humour, des sentiments mitigés bien présentés, de l'action - plein d'actions, tellement même qu'au bout d'un moment, on se dit que c'est un peu gratuit mais qu'au stade où on en est....! -, des chevals (important, les chevals...), du cul (mais fleuri), une galerie de personnages qu'on perd de vue, qu'on retrouve, que ça fait une grande famille chamarrée toujours là quand il le faut...



* remarquons d'abord la bande-son ridicule de l'été et ensuite la définition un peu particulière de l'amour dans ce bouquin : je couche une nuit avec quelqu'un, il est amoureux, il disparaît et je passe 2 ans de ma vie à le chercher alors qu'il sait où je suis mais ne vient pas me voir, à votre avis ça se finira comment ?

A) je le retrouve, je lui mets une grosse taloche pour lui apprendre, et je me mets à courir après quelqu'un d'autre... parce qu'en fait, ce que j'aime c'est gambader à travers les royaumes à la recherche de l'amooooour.... ça finit dans la boue des grands chemins (libérée, délivrééééée) !

B) c'est lui qui me retrouve, et en fait, oui, il m'aime, mais bon... après l'aventure, faire de la place au quotidien... la vie de chateau, l'épouse soumise, le mari qui picole pour oublier son chomage, l'élevage d'un mini-lui, etc. ça finit dans les poussières (qu'il faudrait faire d'ailleurs, parce que là, franchement, ça fait une semaine qu'on n'a pas voyagé, je commence à me sentir encoûtée !)

C) on se retrouve, on s'aime passionément et on s'entre-tue parce qu'on est bien au-delà de l'amour fleur bleue. ça finit dans le sang (parce qu'avec nos deux caractères de cochons, c'était le mieux à faire !)
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Pour le moment, la Florentine n'est pas la série de Juliette Benzoni que je préfère, mais les éléments de l'intrigue sont bien plantés et les personnages sont attachants, j'ai donc envie de lire la suite et de savoir si Flora va retrouver Philippe et réussir à accomplir sa vengeance.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Les Brévailles avaient en tout quatre enfants, deux garçons et deux filles. Jean, l’aîné, avait trois ans de plus que Marie mais dès leur petite enfance on put remarquer qu’une profonde affection, exclusive et tenace les unissait. Les parents, pas plus que moi, ne s’en souciaient sinon pour en sourire. On les appelait « les jumeaux » parce qu’ils se ressemblaient d’étonnante façon et parce que, seuls parmi les autres enfants, ils étaient de cette extraordinaire beauté que vous avez dû remarquer, messire. C’était un caprice de la nature et nous y voyions la raison de cette préférence que Jean portait à Marie et que Marie portait à Jean. Les Brévailles étaient fiers de la beauté de leurs enfants et citaient en exemple leur tendresse mutuelle sans qu’un instant la pensée ne les eût effleurés que cet amour dût, avec les années, devenir moins pur.
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Cet homme suait le fiel par tous les pores de sa vilaine peau. Il ne lui manquait qu'une langue bifide jaillissant de sa longue bouche aux dents noircies pour ressembler tout à fait à un serpent.
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Quand on a charge d'un royaume qui, durant cent ans, a connu l'occupation anglaise, il vaut mieux être un grand diplomate qu'un chevalier sans reproche.
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Une pensée est aisée à saisir quand elle est née d'une émotion,ou encore quand l'âme de celui ou de celle qui pense est tout à fait pure.
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On a tous les courages quand on sait que l’on peut espérer.
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Videos de Juliette Benzoni (12) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Juliette Benzoni
Avec sa centaine de perles et ses 674 diamants d'une pureté exceptionnelle, taillés en brillants ou en poires, et sertis sur une monture dite « en esclavage », ce chef d'oeuvre de 2842 carats est un bijou unique dans l'histoire de la joaillerie. Suivons les traces de ce collier et de la mystérieuse affaire qui l'entoure, et découvrons comment théâtre, littérature et bande dessinée vont s'emparer d'un fait historique pour construire un véritable mythe littéraire. N'hésitant pas à s'éloigner de l'affaire originelle, ces récits se sont construits autour d'un objet bien réel, qui tient encore le premier rôle aujourd'hui dans de nombreuses adaptations télévisuelles et cinématographiques.
Pour en savoir plus, rdv sur le site Les Essentiels de la BnF : https://c.bnf.fr/TRC
Crédits de la vidéo :
Direction éditoriale Armelle Pasco, cheffe du service des Éditions multimédias, BnF
Direction scientifique Charline Coupeau, docteur en histoire de l'art et chercheuse à l'École des Arts Joailliers
Scénario, recherche iconographique et suivi de production Sophie Guindon, chargée d'édition multimédia, BnF
Réalisation Amopix
Enregistrement, musique et sound design Mathias Bourre et Andrea Perugini, Opixido
Voix Geert van Herwijnen
Crédits iconographiques Collections de la BnF
© Bibliothèque nationale de France
Images extérieures :
Blake & Mortimer, Tome 10, L'Affaire du collier, Version journal de Tintin, 1967 Couverture, p.22, p.26, p.28, p.32, p.33 de la bande dessinée © Editions Blake & Mortimer / Studio Jacobs (Dargaud-Lombard s.a.), 2024
Mickey et le collier de la reine, 1971 Couverture de la bande dessinée © Hachette, 2024
Le collier de la reine de Frances Mossiker, 1963 Couverture du livre © Julliard
Un collier pour le diable (Le Gerfaut des brumes, Tome 2), de Juliette Benzoni, 2003 Couverture du livre © Pocket
Arsène Lupin, gentleman-cambrioleur de Takashi Morita, 2022 Couverture du livre © Kurokawa
Extraits de films et séries :
Arsène Lupin Film de Jean-Paul Salomé, 2004 Extrait de la bande annonce
Artwork : Elisa Seitzinger © M6 Vidéo
Arsène Lupin Série TV de George Kay, 2021 Extrait de la bande annonce © Netflix
L'affaire du collier Film de Charles Shyer, 2023 Extrait de la bande annonce © Canal VOD
Artwork : Elisa Seitzinger
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