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sur 1340 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Rien n'est noir - Claire Berest - Roman - Livre de Poche - Grand Prix des lectrices ELLE - Roman 2020 -Existe en livre audio - Lu en mars 2021.

204 critiques, 212 citations et extraits. Je ne vais pas ajouter grand-chose à toutes ces belles chroniques.

J'avais vu le film de Julie Taymor "Frida" sorti en 2002, j'étais sortie de la salle de cinéma complètement groggy tant la vie de cette artiste a été incroyable, j'avais été subjuguée par la force de ses oeuvres. Et quand j'ai eu entre les mains le livre de Claire Berest, j'ai voulu me replonger dans la vie de Frida.

L'autrice nous conte la vie hors norme de Frida et par là même celle de Diego Rivera avec une plume vive et colorée.

Frida naît le 6 juillet 1907 à Coyoacan (Mexique) et décède le 13 juillet 1954 à l'âge de 47 ans. A l'âge de six ans, elle contracte la poliomyélite et aura une jambe déformée. Elle est la 3ème fille du couple Mathilde et Guillermo Kahlo qui ont eu 4 filles. Quelques années plus tard, elle sera l'une des survivantes d'un terrible accident entre un bus dans lequel elle se trouvait avec son amoureux du moment et un tram sorti de ses rails. Son corps est transpercé par une barre métallique, de l'abdomen à la cavité pelvienne. Sa colonne vertébrale, son bassin, ses côtes sont brisés. Frida restera des mois allongée dans un corset. Elle fera installer un miroir au-dessus de son lit à baldaquin et c'est alors qu'elle aura l'idée de peindre, de se peindre, sur ses 143 tableaux, 55 sont des autoportraits.

Frida se remet debout, elle souffre sans arrêt, mais elle a une volonté de vivre extraordinaire, et en effet, elle vit à 200 à l'heure.

Frida a 18 ans quand elle rencontre Diego Rivera, artiste bien connu pour ses fresques murales (et ses frasques). Ils s'attirent comme deux aimants.
Ils se marient en 1929, divorcent en 1938 et se remarient en 1940.
Frida et Diego, Diego et Frida, ils sont unis au-delà de ce qu'on peut imaginer malgré leurs infidélités dont ils ne se cachaient d'ailleurs pas l'un et l'autre.
Leur vie est chaotique, entre le Mexique, New-York, Paris.
Paris que Frida déteste. Elle y rencontrera André Breton, Picasso et Kandinsky entre autres personnages.
Au Mexique, ils hébergeront Trotski.
Diego a de nombreuses maîtresses, Frida quelques amants et amantes.
Diego s'accommode très bien de cette situation, Frida un peu moins bien, elle partira quand elle le trouvera au lit avec sa jeune soeur Cristina. Elle lui pardonnera pourtant quelque temps plus tard.
Frida n'aura pas d'enfant malgré son désir d'en avoir, elle fera plusieurs fausses-couches et s'en remettra difficilement. Elle collectionne les poupées, placera un berceau dans sa chambre.

Chaque partie du livre de Claire Berest commence par une couleur et ses nuances dans les chapitres. La première partie commence par le bleu, la seconde par le rouge, la troisième par le jaune, la quatrième par le noir et se
termine par le gris cendre, la fin du livre et la fin de Frida. Chacune d'elle se rapporte à une tranche de vie de Frida et Diego.

Frida sera incinérée le 14 juillet 1954, elle ne voulait pas rester allongée pour l'éternité dans la terre.

Une lecture fascinante.


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Même lorsqu'on croit tout connaître de Frida Kahlo, on se laisse emporter par ce roman débordant d'énergie qui décline la vie de Frida comme une palette de couleurs du rouge au bleu. Quelle femme éblouissante ! Ella a aimé éperdument, créée au centuple, parcouru le monde du Mexique aux Etats-Unis en passant par Paris. Elle s'est faite trompée, a trompé, a croisé et subjugué les plus grands hommes de son époque. Ce livre est à mes yeux un des meilleurs dédiés à Frida Kahlo, l'auteur nous fait ressentir tout le mal être de l'artiste mais également ses joies, son honnêteté, sa volonté de vivre au travers de sa peinture et de son histoire d'amour passionnée avec le muraliste Diego Rivera.
Une belle lecture et une excellente façon de découvrir Frida et Diego.
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La peinture de Frida Kahlo m'a toujours intriguée, je la trouve étrange, emplie d'un mystère, presque insondable, reflétant l'âme de l'artiste dans toute sa profondeur.
Bien que déjà très documentée sur sa vie hors du commun, j'étais curieuse d'en découvrir plus à travers le texte de Claire Berest.

L'auteure revient sur le dramatique accident de tramway qui laisse Frida handicapée à vie après « Des mois clouée dans une sorte de sarcophage tel un insecte épinglé. »
Elle devient Frida la boiteuse, « Frida jambe de bois », renonce à ses études de médecine pour se consacrer à la peinture.

Lorsqu'elle croise la route de Diego Riveira, Frida ne voit que lui, il est pourtant d'une laideur fascinante, mais il plaît :
« Un trophée que chaque femme voudrait s'épingler au corsage, s'empaler au corps sage. »
Riveira, célèbre peintre muraliste offre l'art à tous, lui qui ne l'enferme pas dans un musée mais l'expose à la rue, bien avant la création du Street Art.

Frida n'a plus qu'une idée en tête, conquérir Diego, l'épouser, l'aimer et qu'importe s'il a deux fois son âge.

A San Francisco, où il peint une allégorie de la Californie pour les murs du Palais de la Bourse, Diego la trompe :
« Les américaines sont trompeuses et dévergondées. »
Alors, Frida peint et découvre l'amour avec les femmes.
A Diego, elle dit simplement :

« Tu sais pourquoi je pleure ?
Parce que j'ai été victime de deux horribles accidents dans ma vie, Diego, le premier c'est le tramway. L'autre c'est toi, quand je t'ai rencontré. »

Sensible et passionné ce livre retrace la vie mouvementée de personnalités hors du commun. du Mexique à Paris en passant par les Etats-Unis, d'hommes en femmes, de bonheurs en crises, la vie du couple a été des plus mouvementées.
Une belle lecture et une excellente façon de découvrir Frida et Diego.

Merci à NetGalley et aux Editions Stock.

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Ce roman magnifique, nous raconte l'histoire de Diego Rivera et Frida Kahlo qui ne pouvaient vivre l'un sans l'autre. Claire Berest nous fait vivre les amours tumultueuses de deux êtres passionnés. Elle nous peint avec précision de 1928 à 1954 cet univers d'artistes où toutes les occasions sont bonnes à faire la fête, où les classes en lutte se réconcilient le temps d'une cuite.

Chaque titre de chapitre est une nuance de bleu, de rouge, de jaune et de noir. Toute une vie qui s'étale sur une palette. Jusqu'au dernier chapitre émouvant intitulé gris cendre, comme les cendres de Frida.

Deux êtres que tout oppose, le physique d'abord, Diego est éléphantesque, il est laid Diego, d'une laideur gustative qui ouvre l'appétit. Frida toute frêle, avec ses seins et sa moustache, sa tête de terre cuite et ses sourcils épais, ses tenues extraordinaires, les gens pensent qu'elle s'est échappée d'un cirque, elle jure comme un charretier. Leur univers d'artistes sont aux antipodes, la peinture de Diego atteint de gigantisme, la peinture de Frida est souffrance et solitude. Mais on dit que les contraires s'attirent. Elle ne voit que lui, sans même à avoir à le regarder. Diego Rivera, à son contact les grains de beauté brillent. le peintre le plus connu du Mexique, elle une métisse qui a vingt ans de moins et une colonne brisée en sus.
« Quand tu es choisie par Diego, tu as l'impression de respirer plus haut que les autres. »

Diego la demande en mariage comme une blague. Elle est sa compagne, sa confidente, ses yeux, l'enfant de son âme. Diego ne dissimule pas ses aventures, toutes ces femmes qui sont comme des friandises dans sa poche. Frida aussi couche ailleurs, surtout avec des femmes.
« Frida est explicite : il n'y a rien de sale dans le sexe, Lucita, c'est le regard posé dessus qui est sale, parfois. »
Mais ce récit est surtout une vie souffrance.
« Elle gèle ses douleurs avec l'alcool pour donner à son corps l'illusion et l'élan d'être neuf. »

Le tramway qui entre littéralement dans le bus et la ferraille qui entre dans le corps de Frida. Frida, insatiable, téméraire, audacieuse qui ne jouait qu'aux jeux des garçons depuis l'enfance, à quinze ans elle avait des fourmillements dans les mains, dans la tête, des idées d'insurrection, des images d'extases à venir, un corps insolent. Aujourd'hui, elle est enfermée dans un corset. Frida la fille qui boite, Frida jambe-de-bois. Sa journée se résume aux besoins vitaux du nourrisson : manger, dormir, déféquer. Son dos, son cou, un pied, une jambe, son sexe. Tout a mal. On la sort une fois par jour, comme un petit animal. On la visite, telle une plante verte qu'on arrose. Elle se rêvait médecin, elle se rêvait valide aussi.
Une rechute brutale, retour à la case départ, position ligne droite, absence de mouvement. Son lit devenu sa maison, sa prison. Alors elle commande à son père, des pinceaux, des couleurs, un chevalet et de la toile. On installe un grand miroir au-dessus du lit, de sorte qu'elle puisse voir son corps figé et elle se met à peindre la réalité. Elle peint parce que c'est tout ce qui lui reste. Des autoportraits, des tableaux sombres, déroutants, torturés, mais sublimes.
À la suite de Diego et Frida, Claire Berest nous fait pénétrer dans le milieu artistique bouillonnant des États-Unis qui est une opportunité en or pour Diego. Les puissants Henry Ford et Rockefeller sont excités par l'insolence de Frida.

Diego veut rester aux États-Unis, Frida veut rentrer au Mexique. Les papiers du divorce, elle tourne à une bouteille de cognac par jour ou deux.
« - Je bois pour noyer ma peine, ma belle Lucita, mais cette garce apprend très vite à nager. »

Nous voici à Paris, Montmartre, André Breton et les surréalistes « un ramassis de bavards pédants qui dissertent dans le vide du matin au soir. » Frida sème sa légende et sa mauvaise réputation. Mais elle ne peut oublier Diego un homme qu'elle aime plus que sa peau
« — Tu sais pourquoi je pleure ? Parce que j'ai été victime de deux horribles accidents dans ma vie. Diego, le premier, c'est le tramway. L'autre c'est quand je t'ai rencontré. »

L'auteure analyse les tableaux de Frida, les décortique « elle peint juste ce qu'elle voit, une peinture de couleurs explosives, de fluides, elle aime le détail. »
Un roman d'une grande sensibilité, porté par une écriture sensuelle qui fait ressortir à merveille cette passion destructrice entre deux monstres sacrés où tout est excès, l'amour comme la souffrance. Un roman coloré comme sont les tableaux et les tenues de Frida, un hymne à la vie, à l'amour.

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Bonjour, bonjour ! Aujourd'hui nous allons faire une petite virée dans l'univers de Frida Kahlo

Il s'agit d'une biographie de cette peintre, qui s'attache plus à sa vie privée qu'à sa peinture, et plus particulièrement sa passion pour Diego Rivera.

Claire BEREST nous entraîne dans le monde de Frida, son enfance, son accident et son mariage avec Diego ; c'est raconté de façon très vivante, on a l'impression d'y être.

Alors, je vais me faire quelques ennemi(e)s, mais je n'aime pas beaucoup le personnage (je ne parle pas de ses peintures), elle est décrite comme une femme libre, certes, qui est devenue une véritable icône, mais aussi comme une femme assez vulgaire, qui parlait trop fort, s'exprimait comme un charretier, buvait comme un trou (une vraie pochtronne)…

Cette femme décrite comme une femme libre, l'était-elle vraiment ? Son attachement à Diego, semble prouver le contraire ; elle lui a tout pardonné et était prête à n'importe quoi pour le conquérir et le garder. Est-ce vraiment être libre que de tout accepter d'un homme et de dépendre à ce point de lui ? Je n'en suis pas certaine.

Sinon, ce livre se lit rapidement, un peu comme un roman dans lequel nous croisons de nombreux personnages célèbres.

Bref, une petite biographie sur la vie conjugale de Frida Kahlo et Diego Rivera

À lire dans une galerie de peintures, ou près d'un chevalet, en grignotant des Coyotas accompagnés de Tequila (avec modération). Bonne lecture !

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A supposer que notre vie ne soit qu'un immense arc-en-ciel, teinté d'une multitude de couleurs, rouge, bleu, jaune, il nous faudrait alors sans doute la décrire au travers de différentes teintes, d'un rouge agrume au bleu roi, pour comprendre que tout mérite d'être vécu, comme un ensemble d'évènements liés entre eux par les pigments.

A supposer qu'on suive notre existence comme celle de Frida Kahlo, artiste mexicaine aussi complexe qu'irréductible, elle parle fort comme un homme, elle avec son corps décharné qui a tant souffert, elle boit, elle baise, rien n'est noir, rien n'est gris, tout n'est qu'en nuance.

A supposer que comme elle, on choisisse la liberté de vivre, d'aller et de venir dans les pays qui composent le monde, du Mexique aux États-Unis, en passant par la France, de n'être qu'une particule dans l'immensité du monde, comme un grain de poussière voltigeant dans les tornades de l'existence, car la vie est une tornade où laisser les pieds au sol, coupe le souffle.

A supposer que rien n'est noir, car la vie est un ensemble de couleurs, partagé avec un être cher, comme Diego Rivera, il est le saint des saints, le fatal séducteur, l'insatiable ogre qui peint les murs partout, il est le coeur de Frida, celui qui vit tandis qu'elle souffre, celui qui peint pendant qu'elle regarde, les traits tirés, le regard plein.

A supposer que les couleurs représentent la vie, il faudrait composer sur la toile un enchevêtrement impossible de combinaisons pour décrire l'aventure que représente Frida et Diego, il faudrait une toile plus grande que l'univers observable, et revenir dans le temps, pour observer, cerner et comprendre, comment l'amour nait dans la souffrance, dans la joie, dans la tristesse et le manque, comment l'amour nécessite des précisions, des nuances plus précises encore que le simple noir, car il n'est jamais noir.
Lien : https://thesaurex.fr/2021/08..
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Livre audio lu par l'auteure

C'est un peu dommage d'écouter la version audio, alors que, dans ses remerciements, l'auteure nous dit qu'il y a de nombreux passages en italique tirés directement de la correspondance entre Frida Kalho et Diego Rivera, un couple de peintres mexicains,. Si la peinture de Frida Kalho est bien connue actuellement, elle n'a connu la consécration que bien après son décès dans les années 1940, alors que son mari était un artiste réputé de son vivant.
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C'est ma première lecture de cette romancière dont la soeur Anne est également une grande autrice. Est-ce que Claire Berest écrit toujours ainsi ou s'est telle fondue à ce point dans ses deux personnages principaux qu'elle a traduit cela en un tableau flamboyant qui m'a porté de bout en bout dans Rien n'est noir ?

Quelle écriture fougueuse, vibrante, pleine de rage et de douleurs, de vie et de désirs, une plume qui mord dans la vie à 100% sans s'économiser à l'image de l'héroïne du livre Frida Kahlo !

Et l'histoire dans tout ça ? Il y a déjà eu tant d'écrits déjà sur ce post depuis sa parution en grand format chez Stock l'an passé insistant notamment souvent sur leur istoire d'amour passionnée.

De mon coté, j'y ai vu surtout celle d'une jeune femme brisée très jeune par un terrible accident (quelle scène, j'avais l'impression d'y être !), qui souffre toute sa vie physiquement et moralement et cherche un amour jamais comblé pour remplir le vide abyssal qu'elle ressent.

« Adorable Nick, si tendre, qu'il pourrait presque rivaliser avec Diego et combler ce trou béant dans son thorax. Dans une autre vie. Avec une autre Frida. »

J'ai vu aussi une femme incroyablement libre (quand elle n'est pas asservie à Diego), qui se moque des conventions, qui rit des riches américains pour qui elle est une distraction rafraîchissante mais aussi des surréalistes français autocentrés, provocante, volcanique, battante.

Et eux deux dans tout cela, se sont-ils vraiment rencontrés ?

S'il fallait décrire leur amour, il faudrait passer par mille couleurs et mille nuances mais la fin balaie tout pour moi.

Rien n'est noir et rien n'est tiède. Ça brûle, ça pique et cela donne envie de vivre intensément
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Après l'univers artistique de Johannes Veermer dans "La jeune fille à la perle" de Tracy Chevalier lu récemment, je me suis aujourd'hui plongée dans un tout autre univers artistique : celui de Frida Kahlo, grâce à "Rien n'est noir" de Claire Berest.

Frida Kahlo fait partie de ces personnalités qui m'intriguent en même temps qu'elles me fascinent. Sous forme de biographie romancée, Claire Berest raconte ici le parcours de Frida, de ses projets d'avenir avant "l'Accident" jusqu'à son décès. Elle raconte cette femme courage, entêtée, libre, artiste, féministe, communiste, amoureuse, cette femme au corps fragile mais toujours/souvent pleine d'énergie. Elle raconte également le couple qu'elle forme avec son grand amour de mari et peintre Diego Rivera, couple mythique et frivole.

Par le biais de ses oeuvres, dont je dois dire que je ne m'étais jamais arrêtée sur les petits détails (il faut dire que je ne connais pas grand-chose non plus dans le domaine de l'art), Claire Berest m'a montré de nouvelles perspectives ou interprétations, un peu comme si j'en découvrais certaines pour la première fois. Ses oeuvres, si révélatrices pourtant, restent très énigmatiques. Elles sont également très particulières, Frida ayant une façon plutôt atypique d'exprimer ses ressentiments et états d'âme.

Comme dit plus haut, j'ai toujours été admirative de Frida Kahlo, j'étais donc déjà attachée au personnage avant même de commencer ma lecture. Et comme le style de Claire Berest m'a immédiatement plu, c'est quasiment d'une traite que j'ai lu ce roman.

Un roman tout en sensibilité, passionné, coloré, saisissant.

Je n'avais jamais entendu parler de ce roman, je ne connaissais d'ailleurs pas l'autrice non plus. C'est totalement par hasard que je l'ai choisi à la bibliothèque, grâce à sa couverture (comme bien souvent, puisque j'évite autant que possible le résumé en quatrième de couverture), la "coiffure" me rappelant Frida Kahlo... Mes intuitions étaient bonnes, j'ai beaucoup aimé.
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Roman consacré à Frida Khalo et son tempérament de feu, sa passion pour son mari Diego Rivera, sa jalousie (et il y a de quoi), ses amitiés/amoureuses notamment pour les femmes, ses humeurs volcaniques, ses souffrances physiques, ses contradictions.
L'écriture imagée de Claire Berest dépeint parfaitement cette vie explosive, riche et trop courte.
Néanmoins, pour avoir beaucoup lu sur Frida Khalo, je suis restée sur ma faim. Tout cela est trop survolé ; sa relation avec Trotski, la trahison de sa soeur, l'amour de son père, les circonstances de son décès et surtout son oeuvre.
Cela reste néanmoins une lecture agréable.
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