Dans Grands soirs et petits matins, documentaire consacré à Mai 68 par William Klein, un garçon de café prend la parole pendant les assemblées générales à l’Odéon : il exprime à la fois son désespoir de « n’avoir rien fait » et son désir de commencer enfin à penser par lui-même. Pourquoi semblable prise de parole est-elle inimaginable dans la France d’aujourd’hui ? Comment analyser cet empêchement de penser qui s’est abattu sur la France – et plus largement sur l’Eu... >Voir plus