Ce que j'attends toujours avec impatience, dans les livres de
Steve Berry, c'est la note finale, en général un chapitre de plusieurs pages, dans laquelle l'auteur livre, en toute transparence, à ses lecteurs, le vrai du faux. Ce qui est de l'ordre de l'histoire, appuyé sur des recherches dont la profondeur et le sérieux est en général impressionnant, et ce qui est de l'ordre du romanesque, de la « licence poétique ». Là où la plupart des auteur(e)s ne donnent aucun élément, où certains survolent le sujet, faisant plutôt une sorte de chronique de leur travail,
Steve Berry met cartes sur table. Et c'est non seulement instructif – tant qu'à faire, tant qu'à apprendre des choses, autant savoir que ce sont des éléments historiques et non une fiction sortie de l'imagination vertigineuse d'un auteur ! -, mais cela renforce, pour ma part, l'admiration que j'ai pour cet auteur.
Et l'on n'est pas déçus, de ce point de vue, avec
le complot Vatican ! Pas moins de 10 pages nous permettent de discerner précisément où est la frontière entre le vrai et l'imaginé, dans ce récit qui globalement reste parfaitement crédible.
Évidemment, lorsque vous attaquez un roman avec Cotton
Malone, pour les habitués, vous êtes en terrain de connaissance. Mais ici, avec notre petit nouveau, Nick Lee, vous avez à la fois la curiosité de la rencontre, et l'appréhension de ne pas accrocher. Mais Nick est à la fois sympa et intéressant, confronté à cette situation compliqué. Kelsey, celle qui le sollicite, est en effet son ancienne petite amie, qu'il devait épouser, mais qui l'a quitté pour rentrer dans les ordres. On comprend bien que cette situation inhabituelle va contraindre chacun des deux à répondre à des questions qui ne sont pas si évidentes…
L'histoire, j'espère que vous me le pardonnerez, je n'en dirai pas grand-chose. Je préfère vous laisser découvrir ce mystère que
Steve Berry a imaginé. Simplement pour mettre l'eau à la bouche des amateurs, sachez que l'on évoquera évidemment van Eyck – un personnage d'une complexité qui donne envie de se replonger dans la vie de ce personnage multi-facettes -, la Vierge,
Jeanne d'Arc, les cathares…
Je ne suis pas encore en capacité de vous dire si Nick Lee parviendra à se hisser au rang de Cotton
Malone. Mais je peux en revanche indiquer que cette première découverte donne envie d'en savoir davantage, ce qui est toujours bon signe. Et, puisque l'auteur l'évoque lui-même, une rencontre, à l'avenir, entre les deux personnages, n'est pas à exclure !
Merci, Monsieur
Steve Berry, pour ces heures de lecture et de découverte ! Une fois encore, je vais attendre avec impatience la prochaine occasion ! Et vous, vous laisserez-vous tenter par ce complot au coeur du pouvoir de l'Église catholique ? Si jamais vous n'étiez pas encore en train d'enfiler votre manteau pour aller voir vos libraires préférés, vous pouvez aussi découvrir l'oeuvre au centre du roman, sur un site web dont le lien est donné par l'auteur et accessible ici.
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