Le complot Vatican

Gand, Belgique, en 2022.
Nick Lee, ancien militaire et agent du FBI, travaille au sein de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO). En sa qualité d'agent de terrain, son rôle est de gérer les problèmes artistiques et culturels qui pourraient être amenés à se présenter dans le monde.
Profitant d'un moment de répit, il part en Belgique pour quelques jours de vacances à Gand afin d'y revoir Kelsey, son ex-fiancée. Celle-ci travaille dans la restauration des oeuvres d'art. Sur place, Nick se rend à l'adresse indiquée mais lorsqu'il arrive, le bâtiment est en feu. Il se précipite à l'intérieur et trouve Kelsey, victime d'une agression. Il l'a sauve de justesse. C'est alors le début d'une enquête qui va le conduire sur la piste d'un des plus grand secret de l'histoire de l'Eglise.

Je remercie les éditions Le Cherche Midi pour cette lecture.

Steve Berry est connu pour sa série de romans historiques mettant en scène le personnage de Cotton Malone. "Le complot Vatican" est sa dernière parution et la première de l'auteur que je lis. Celle-ci nous propose l'arrivée d'un nouveau héros et peut se lire indépendamment.

Avec Nick Lee, l'auteur nous entraîne sur trois périodes : les années 1209, 1428 et 2022 entre le sud-ouest de la France, le Vatican et la Belgique. Ce sont les périodes historiques des Croisades, du Catharisme et de l'Inquisition mais aussi des secrets et des scandales liés à l'Eglise. Dans ce contexte, le héros du livre est amené à enquêter sur le secret des soeurs-servantes de Saint-Michel. Surnommées les "Vautours". Les soeurs-servantes sont une organisation que le Vatican poursuit depuis toujours. Leurs causes est de servir les pauvres, aider les défavorisés et, surtout, de protéger un secret très ancien qui se transmet depuis plusieurs siècles.

L'histoire nous conduit également dans le milieu de l'art et notamment sur la disparition du retable de "L'autel de Gand", une oeuvre nationale de l'artiste Jan van Eyck, un peintre naturaliste belge de la Renaissance. Il s'agit d'une oeuvre mystérieuse longtemps traquée, ayant fait l'objet de vols et de tentatives de destruction.

Coup de coeur absolu pour cette lecture rythmée, entraînante et passionnante qui me rappelle fortement les romans de Kate Mosse. J'ai adoré l'histoire proposée, les périodes évoquées, l'ambiance, l'alternance des sujets soulevés ainsi que l'intrigue et l'écriture de l'auteur. le travail de recherche est énorme. C'est détaillé mais tout à fait abordable. On parle d'art, de femmes de l'Histoire et de l'Eglise, mais je n'en dirais pas plus. L'essentiel est à découvrir lors de la lecture. Des indices sont dispersés tout au long du livre et le dénouement est excellent. C'était parfait. Ma seule envie est de découvrir les intrigues de Cotton Malone maintenant !

Je recommande fortement cette lecture.
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Je n'attendais pas grand-chose de ce nouveau roman de Steve Berry, qui avait dernièrement tendance avec son personnage fétiche, Cotton Malone, à pas mal se répéter dans des thrillers basés sur des complots ou secrets de plus en plus éloignés de la réalité historique.

Avec le complot Vatican, Berry inaugure un autre personnage, Nick Lee, plus jeune, moins porté sur l'action, subissant plus les événements, et il soigne un peu plus l'arrière-fond historique.

Nick travaille pour un service de protection des oeuvres d'art dépendant de l'Unesco. Mais c'est à titre privé qu'il se rend à Gand pour retrouver un amour de jeunesse, Kelsey, qui l'avait quitté pour embrasser la foi et devenir religieuse. Elle assurait la restauration d'un panneau de l'Adoration de l'agneau mystique, un polyptyque du XV éme siècle attribué à Jan van Eyck, lorsqu'elle a été attaquée et qu'on a mis le feu au panneau. Nick arrivant au même moment se lance à la poursuite des agresseurs… qui sont en fait des religieuses d'un ordre ancien : les soeurs-servantes de Saint-Michel. Pourquoi de simples soeurs se sont-elles attaqué à un tableau ?

Berry mélange plusieurs contextes historiques propices aux intrigues de fiction, comme la lutte menée par les papes contre les Cathares au XIII éme siècle dans en Languedoc, le procès de Jeanne d'Arc, ou sujets religieux comme le dogme de l'infaillibilité papale, pour mener plusieurs intrigues, dont une sur les écarts du clergé. Évidemment tous ces sujets vont finir par se recouper dans un final dans une abbaye proche du Canigou (toute ressemblance avec l'abbaye Saint-Martin du Canigou étant délibérée et assumée dans les notes finales de l'auteur).

Berry a le sens du rythme. Son récit est efficace et vite prenant. Les personnages ne sont pas trop bâclés et leurs motivations sont pour une fois crédibles. Les chapitres issus de la réalité historique sont correctement amenés, même s'il reste de-ci, de-là, quelques ratés, dont on peut se demander s'ils ne proviennent pas de la traduction. le pauvre Charles VII perd à deux reprises une partie de sa numérotation, il se retrouve Charles I, puis Charles II quelques pages plus loin. de même, on apprend qu'un petit village des Pyrénées avait hébergé un évêque jusqu'en 600 av JC (p279). C'était doute prémonitoire cette idée d'évêque avant même la naissance du Christ... Bref de petites scories, qui ne m'ont pas sorti de l'intrigue, bien entretenue.

Cela faisait pas mal de temps que je n'avais pas lu un Steve Berry et celui-là m'a réconcilié avec l'auteur. Un bon divertissement dans le genre de thriller ésotérique – historique.

Encore une fois un bon divertissement, c'est tout ce qu'on attend de ce type de littérature. Ici pas de Cotton ni de Cassiopée mais un nouveau "couple" (entre guillemets, car Kelsey est religieuse!), le changement n'apporte selon moi pas grand chose et on retrouve le même type d'intrigue qu'avec Cotton Malone. On est ici dans les mystères de la vie (et mort) de Marie, avec par dessus toute l'histoire cathare et en plus Jeanne d'Arc qui vient se mêler à tout cela, les méchants étant représentés notamment par un émissaire du Vatican et les Dominicains qui l'accompagnent. ça peut sembler compliqué dit comme cela, mais en fait ça se lit tout seul, et on passe un bon moment.

Nick Lee travaille pour l'UNESCO à la conservation et la sauvegarde des objets d'arts. Lorsque son ex fiancée Kelsey le contacte et lui donne rendez-vous en Belgique il saute sur l'occasion de la revoir. Dès qu'il pénètre sur son lieu de travail il la trouve aux prises avec une femme cagoulée qui l'agresse, met le feu à un tableau et disparaît avec l'ordinateur portable de Kelsey. Partant à la poursuite de l'agresseur Nick va suivre sa piste jusqu'à un couvent.... pourquoi des nonnes voudraient détruire une oeuvre d'art et quel est le rôle de l'Église dans tout ça ???

Grande fan de Cotton Malone, le 1er grand "héros" de Steve Berry j'ai sauté sur l'occasion qu'on me propose ce nouvel opus en SP pour me replonger dans cet univers aventuroreligieux 😅
Dans la veine du très célèbre Dan Brown dont le Da Vinci Code a permis au grand public de découvrir ce genre littéraire à part entière, Steve Berry maîtrise son sujet d'une main de maître !
Le christianisme est si riche en histoires et autres légendes qu'il semble être un puits d'inspiration sans fond pour le plus grand plaisir des lecteurs !
Une des grandes forces de l'auteur est qu'il décrit les lieux visités avec grande précision et que l'on devine aisément qu'il les a non seulement visités mais en plus qu'il les a aimé !
Ces romans mêlent vérités historiques et légendes et c'est ce que j'apprécie ! Au final.... de quoi pouvons nous être certains à propos des religions mis à part le fait qu'elles aient toutes tué pour étendre leur pouvoir...?

Vous connaissez Steve Berry ??
Ca pourrait vous tenter ??

❤ du parfait (😉) Berry

𦧍ès que l'on me parle de Steve Berry ... je ne suis plus très objective... j'adore, c'est mon péché annuel. Cet auteur est réellement génial.

𦧊lors oui c'est un auteur américain et ses livres ont une (mini) touche hollywoodienne qui apporte (vraiment) son petit plus 🥰

⚜J'ai commencé ce livre avec une petite crainte ... ce n'est pas un livre avec Cotton mais avec un petit nouveau (😱):Nick. Mais force est de constater que l'auteur a su lui donner autant de profondeur et d'humanité qu'à Cotton. Il m'a tout de suite été sympathique, très sympathique même 😍.
Tous les personnages sont réalistes ... peut être trop parfois, c'est dire !

𦧌ôté écriture... rien à redire comme d'habitude. On fonce à 100 kms/h (peut-être moins vite qu'avec Cotton mais 🤔), on se fait balader, les actions s'enchaînent naturellement. Les chapitres sont courts et nous poussent à tourner frénétiquement les pages.

⚜Mais que serait un livre de Steve Berry sans L Histoire ?
Un plat sans saveur.
Cet auteur fait un vrai travail titanesque d'historien. Tout est méticuleusement scruté et c'est une mine d'informations. Et, comme à chaque fois, la base de travail et de l'intrigue est célèbre ... mais inconnue 🙃
Et cette fois-ci tout part d'un tableau et de sa réelle histoire 😍.

𦧎t justement concernant L Histoire et ses révélations... bien lire les notes à la fin ... Quand la réalité dépasse (comme souvent) la fiction.

⚜Mention spéciale bien sur à la dénonciation de fond ... même si vue et revue l'angle est différent et nous sort des clichés 🙏.

𧙎n conclusion, un livre que j'ai aimé dès les premiers mots et jusqu'aux derniers (petite larmichette inattendue dailleurs).
Un rythme haletant, une histoire complexe mais simple, des personnages bien définis même si sinueux parfois, des révélations historiques et religieuses, une touche hollywoodienne bien maîtrisée nous donne une livre complètement addictif et page turner. Un super polar historico-ésotérique et réaliste

𝓐𝓿𝓲𝓼 : Un Kiff !!!

Le talent de M. Berry n'est plus à prouver mais j'avais eu quelques déceptions dernièrement avec lui et j'avais du mal à y retourner. Grâce à Cherche midi, c'est chose réglée et j'espère qu'il y aura d'autres aventures de Nick Lee !

Ce livre a tous les ingrédients pour être un bon policier ésotérique : des cathares, Jeanne d'Arc et la vierge Marie, ainsi qu'une énigme autour du tableau ”L'Agneau Mystique”, tableau dont je ne connaissais pas l'existence.

La construction du récit n'est pas sans rappeler les Antoine Marcas, c'est à dire : plusieurs points de vue, une enquête ésotérique, un peu de passé (pas d'alternance) et LA révélation qui fait rejoindre tous les points de vues (car bien sûr, on ne sait pas où ça nous menait). Je pense que c'est vraiment ce qui m'a plu, retrouver un schéma qui fonctionne (avec moi) et une histoire palpitante.

Seul inconvénient, j'avais deviné la fin très vite, mais ça n'entache en rien mon ressenti final car j'ai été prise dans le récit du début jusqu'à la fin ! Et puis, on aime avoir raison 😆

Alors si tu aimes les romans de Giacometti-Ravenne, je te conseille de lire celui-ci ! Et si tu ne les as pas lu, FONCES quand même 😅

Il s'agit de mon second roman de cet auteur et en général, lorsqu'on parle de religion dans le résumé, j'évite ce sujet car il ne me passionne guère. Néanmoins, j'ai décidé de tenter le coup cette fois-ci pour voir s'il allait me faire changer d'avis et je reconnais que même si je n'en lirai pas non stop, j'irai plus volontiers désormais vers ce type de thème.

Après un prologue bien mystérieux se passant en France en 1428, nous voici en 2022 où nous partons en Belgique à la rencontre de Nick Lee, qui doit revoir son ancienne fiancée, Kelsey devenue religieuse. Arrivée sur place, il sauve celle-ci de flammes et part à la poursuite de l'incendiaire.

L'auteur mélange avec talent Histoire, action et fiction grâce à son imagination fertile ! On sent que de nombreuses recherches ont été faîtes. Il choisit une nouvelle fois des sujets à la fois connus et méconnus ! C'est ce qui suscite l'intérêt du lecteur !

Concernant les personnages, j'ai apprécié les suivre. Ils sont très différents les uns des autres puisqu'on suit divers points de vue sur la situation. On ne cesse de se demander dans quel camps ils sont. C'est perturbant car leurs actions sont parfois très borderlines. On a le but de chacun que vers les 2 tiers du roman mais je reconnais que cette technique a su susciter davantage mon intérêt ! Finalement, les 2 seuls qui n'ont pas d'arrières pensées sont Kelsey et Nick. Celui-ci a un travail très intéressant au profit d'une branche (fictive comme nous le précise à la fin l'auteur) de l'UNESCO. C'est une organisation peu vue en littérature donc j'ai aimé ce clin d'oeil même si elle est juste évoquée afin de servir l'intrigue. J'aurais aimé en avoir davantage ! de plus, notre héros a parfois un peu trop de facilités mais bon, c'est un thriller où l'action doit être présente...

Pour conclure, bien que certaines actions de Nick m'aient fait lever les yeux au ciel, l'ensemble de ce roman m'a beaucoup plu ! Les pages se tournent à une allure folle car on veut toujours savoir ce qu'il va se passer !
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Il n'y a pas que Cotton Malone dans la vie ! Il y a aussi Nick Lee ! Dans la droite ligne de quatre de ses ouvrages, le dernier datant de 2012, Steve Berry nous sert, dans cette aventure serpentant aux confins de l'espionnage, de l'histoire et de la religion, un héros tout droit sorti des rouages de l'Unesco.

Une rapide présentation nous familiarise avec Nick Lee : il a raté son entrée à la division Magellan et sa vie sentimentale est compliquée. Voilà qui augure peut être de futures rencontres inter-héros ! Mais pour l'heure, Steve Berry nous plonge dans les mystères du célèbre retable de Gand et de son panneau manquant, les fameux « Juges Intègres ».

Comme souvent, le scénario s'éclate en plusieurs lieux. de Gand aux pentes Pyrénéennes, en passant par Toulouse, une ribambelle de personnages nous garantit une intrigue complexe, sombre, mystérieuse. Des nonnes, un archevêque, un cardinal, des dominicains, des Cathares, Jeanne d'Arc … , tout ce petit monde promet à notre héros une enquête bien tortueuse !

En filigrane, c'est l'essence même du christianisme qui pointe. Au même titre que Cotton Malone plonge souvent dans les arcanes de l'histoire américaine, Nick Lee évolue ici, malgré quelques diversion bien posées, au coeur de la religion catholique et de ses énigmes fondatrices. Et c'est une autre énigme, le vol du panneau des « Juges Intègres » qui sert de fil conducteur à tout cela. Une bonne idée de la part de Steve Berry.

On retiendra donc de ce « Complot Vatican » une intrigue prenante, une ambiance sombre et bien rendue, une histoire rythmée. Les scènes de tir ou de bagarre ne sont pas trop nombreuses, Nick Lee n'aime pas les armes et c'est tant mieux, ça laisse plus de place pour tout le reste ! Et le reste fait de ce roman un bon moment de lecture.

Un petit "Steve Berry" de temps en temps est toujours appréciable comme séance de remue-méninges 🧠 !
Histoire, art, philosophie, personnages historiques, religion, monuments, quête et enquête : secouez le tout et bienvenue dans le monde merveilleux du polar un brin complotiste !

Tout commence avec la restauration du douzième panneau intitulé "Les Juges intègres" du retable "L'Adoration de l'Agneau mystique" ou "L'Autel de Gand" peint au XVème siècle. Avec Soeur Deal, cette peinture est entre de bonnes mains, jusqu'au fatal incendie. Heureusement, des photos avaient été prises et stockées sur un ordinateur portable, afin de conserver pour la postérité des images d'une haute qualité à des fins d'études approfondies (parce qu'il y a un secret caché dans cette oeuvre picturale, mais 🤫). Oui mais voilà, la personne qui a mis le feu à l'atelier de restauration a aussi volé l'ordinateur avec tous les clichés 😱! Et qu'apprend-on ? C'est une Soeur d'une autre congrégation qui a fait le coup !? Non mais franchement, si même les religieuses s'y mettent, où allons-nous 🙄... Et à partir de là, s'ensuit une enquête menée par un certain Nick Lee qui travaille pour l'Unesco, et il a du pain sur la planche !

Steve Berry n'hésite pas à faire voyager ses lecteurs dans le temps et dans l'espace, nous menant à la rencontre des cathares et des dominicains du Sud-Ouest de la France du début du XIIIème siècle, à la conquête des Maures dans les Pyrénées au XVème siècle, puis jusqu'à la Belgique du XXIème siècle. Et pour ne pas égarer ses ouailles, l'auteur tire un fil rouge tout au long du roman, incarné ici par les soeurs-servantes de Saint-Michel, et leur rôle de protectrices envers la Vierge Marie.

Comme d'habitude, les polars de Steve Berry sont très bien documentés, agréables à lire avec cette pointe de complotisme religieux qui vient pimenter le tout. Toutefois, je n'ai pas été séduite par ce nouveau personnage qu'est Nick Lee, préférant la personnalité de Cotton Malone (enquêteur récurrent des autres ouvrages), et j'ai regretté un manque d'action rendant par moment l'enquête un peu plan-plan 😴. Donc pour moi, pas le meilleur roman de cet auteur...

J'ai eu envie de me tourner vers un second titre de Steve Berry car j'avais lu (dans le cadre d'un défi sur un groupe de lecture) son premier roman le Musée Perdu, qui comportait pas mal de défauts (un peu gênants je dois dire). J'ai jeté mon dévolu sur celui-ci pour le thème, les différentes temporalités et le fait qu'il soit récent, supposant que l'auteur en avait terminé avec les erreurs de débutant telles que longueurs et invraisemblances évidentes.

Et je dois avouer que cette fois-ci, j'ai vraiment aimé ma lecture et on ne voit absolument pas défiler les plus de 600 pages tant on est captivé par l'histoire bâtie à la fois sur des faits historiques et les connaissances précises de l'auteur, mais aussi sur son imaginaire fertile et ses spéculations au sujet du dogme religieux.
Ça mélange histoire, art, théologie, dogme, secrets, énigmes et enquête. Tout ce que j'adore.
Les personnages sont bien construits et c'est la première fois qu'il fait apparaitre ce Nick Lee qui deviendra récurrent apparemment et pourrait même croiser son cher Malone dans de prochains titres. Intéressant puisqu'ils vont fatalement s'opposer au vu de leurs métiers respectifs.
J'ai aimé la balade en Belgique et en France et je me suis régalée des aventures des protagonistes. Ce n'est pas de tout repos, et ça fait beaucoup réfléchir, notamment sur l'Eglise et les croyances humaines en général.
On apprend beaucoup et facilement, le cocktail est captivant. On pardonne sans mal les quelques incohérences et le fait que l'auteur aille parfois trop loin dans ses spéculations, ça nourrit bien le récit toutefois et c'est d'une fluidité sans pareille.
On apprécie aussi la postface dans laquelle il prend le temps de séparer fiction et réalité pour poser le contexte avec exactitude.

Je vous le recommande, c'est un super moyen de découvrir cet auteur, spécialiste du genre, dans ce roman indépendant de sa série récurrente habituelle.
Bonne lecture !