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4,31

sur 2446 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Fan de Philippe Besson dès la première oeuvre , je voyais en lui le digne successeur du regretté Yves Navarre. Mais avec lucidité, force est de constater qu'il ne l'est plus.

Après m'avoir séduit avec des chefs d'oeuvres d'imagination et de sensibilité, comme "En l'absence des hommes" et "Un garçon d'Italie", et plus récemment avec sa trilogie plus ou moins autobiographique, Philippe Besson, sans doute en manque d'imagination, se fourvoie en prenant pour thème de ce roman un phénomène dramatique à la mode, nous déroulant tous les poncifs rebattus qui lui sont liés, sans générer chez moi la moindre émotion, mais plutôt de l'agacement.

Agacement également par le style d'écriture, que j'avais pourtant beaucoup aimé, et qui m'est devenu exaspérant, par l'abus de parenthèses non justifiées et de guillemets encadrant des expressions banales, de prises à témoin du lecteur, de successions d'adjectifs plus ou moins synonymes donnant l'impression de remplissage pour "faire du volume", d'évocation sans intérêt de ce qui arrivera "plus tard"...

L'écriture m'a fait penser à du "feelgood" : une réplique totalement anodine, suivie systématiquement d'une analyse pseudo-psychologique au ras des pâquerettes, parsemée ça et là de quelques mots de vocabulaire pédants pour "faire grande littérature".

Besson, assoiffé de popularité et de médiatisation, écrit pour son coeur de cible, le lectorat majoritairement féminin, tout en ménageant son fan club gay. Les meilleurs passages de "Ceci n'est pas un fait divers" sont d'ailleurs ceux où il laisse libre cours à sa propre sensibilité, au travers de ce danseur qu'il aurait voulu être et qu'il ne sera jamais.

Après l'indigent "Le dernier enfant", il y eût un certain regain d'intérêt avec "Paris-Briançon". Alors... un sur deux ? Vivement le prochain !
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Autant j'ai pris le train de nuit Paris-Briancon, autant la magie n'a pas opéré pour moi cette fois-ci.

J'ai eu l'impression de lire un magazine de faits divers, avec l'interview d'un jeune homme traduisant maladroitement les sentiments de sa jeune soeur .
Nous avons droit à beaucoup de clichés, distillés actuellement par tous les médias.
Les gendarmes sont tous des insensibles et incompétents, les voisins et amis se sont tus, tous des lâches …
La famille proche qu'a t elle fait ? Et oui les choses ne sont pas si simples.

A aucun moment, le personnage de la jeune fille de 13 ans n'a été vraiment abordé. On ne sait rien de ses sentiments, de son caractère avant l'acte ultime. Lorsque sa mère se faisait corriger, elle devait peut-être être déjà un peu perturbée, manifester son mal-être d'une manière ou d'une autre, ses résultats scolaires devaient déjà refléter ses problèmes familiaux .

Je suis passée complètement à côté, et j'en suis navrée car j''ai apprécié cet auteur , avec sa sensibilité, au travers d'autres romans.

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J'ai au final trouvé ce livre très convenu, aux formules creuses et une impression de flottement, de voir quelqu'un surfer sur la vague. Je ne doute pas que Besson ait fouillé son sujet, mais j'ai du mal à me sentir concernée par le protagoniste, je n'ai pas été spécialement émue de sa vie ou par ses remarques.
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Le crime conjugal n'est pas un fait divers, là on est bien d'accord.
Alors pourquoi Philippe Besson a choisi de raconter cette histoire avec une telle banalité ? Parce que malheureusement la fréquence de ces crimes en devient presque anodin me répondrez-vous...
Bon, cela dit, la lecture de ce roman m'a très vite barbé, j'ai très vite perdu l'intérêt que j'avais escompté au départ ( vu le tapage à la parution du livre et le fait que j'adore entendre Besson ).
Une écriture beaucoup trop factuelle à mon goût.
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Sujet intéressant, mais Philippe Besson le traite comme un fait divers !
On n'arrive pas à sentir les personnages, les deux enfants, le grand-père et encore moins le père ou la mère.
L'amour maternelle : une suite d'anecdotes ; le père : il semble sortir tout droit d'une étude sur la violence dans le couple ; la fille : cauchemar, scarification, fugue, scolarité, liste des problèmes connus chez les enfants ayant vécu ce type de drame ou les enfants battus ; idem pour le frère.
Bref, j'aurais voulu un peu plus de chair, de détails qu'on ne lit jamais dans les faits divers.
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