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3,9

sur 2689 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Bonjour à tous,
je ne trahirai pas le suspense incroyable qui a été vanté pour ce bouquin sans grand intérêt, et qui fait "pschitt" comme a dit l'autre.
Bien écrit, trop bien, on sent l'auteur se relire en se disant "qu'est-ce que j'écris bien, rajoutons quelques lignes..."
Anodin et inodore sont dans un bateau.... la petite séance homo de rigueur, les "djeuns" de rigueur, la femme battue de rigueur (on est en 2021 quand même, il faut ce qu'il faut), une bonne galerie de personnages - on lit sans grande excitation en attendant la fameuse page 140, et là c'est la banalité et les descriptions bien écrites évidemment.
Il y a des dizaines de romans ou films sur un groupe hétéroclite de personnes dans un environnement clos qui se déplace, bateau, train, avion. on décrit les divers passagers qui ont un passé pas forcément très net ou qui sont de joyeux naïfs, en attendant la fin dramatique de rigueur.
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Ayant souvent voyagé en train de nuit, j'ai retrouvé une ambiance familière, celle où des inconnus, cloitrés ensemble pour quelques heures, s'observent, se lâchent et parfois se racontent.
Mais jamais, je n'ai rencontré une telle accumulation de clichés, de situations grotesques, de voyageurs caricaturaux. Pas d'erreur, on est bien en 2022, toutes les cases du moment sont cochées. Ne parlons pas du style « Dans la boutique réfrigérée de la boutique Relay, elle attrape des sandwichs triangle sous vide, des bouteilles de Coca et de la Cristaline. Elle ajoute un paquet de Granola et un de tartelettes au citron Bonne Maman » Même ma liste de courses a plus de panache.
Vous avez une bonne heure à tuer ? (temps estimé de lecture). Prenez plutôt sans crainte un TER car, même à l'heure des smartphones, vous aurez plus de chances d'y passer un bon moment.
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Consternation, c'est le mot qui m'est venu à l'esprit au cours de ma lecture. Appâtée par le passage de l'écrivain à La Grande Librairie, en janvier 2022, j'avais ajouté le livre à ma liste des romans à lire. J'ai manqué de descendre en cours de voyage.
Pour commencer, de courts chapitres pour présenter chacun des personnages embarqués dans le train de nuit Paris-Briançon. L'échantillon n'amène pas de surprises : le retraité cancéreux, la retraitée mélenchoniste, les petits jeunes fumeurs de joints, le médecin homosexuel, le sportif qui refuse son homosexualité, la femme battue, le voyageur de commerce bavard, etc. Ils sont si caricaturaux que l'on peine à y croire. Deuxième étape, il faut apparier les uns et les autres. Pas trop difficile pour notre auteur, les vieux avec les jeunes, les homosexuels ensemble et le trop bavard avec la taiseuse. Pendant ce temps-là, le train roule, avec un suivi d'étapes pour nous montrer sa progression. Quelques explications techniques aussi sur le fonctionnement d'une motrice, ça peut nous être utile un jour. Bon, il arrive un moment où il faut quand même éteindre la lumière dans les compartiments. Mais l'angoisse est rampante, comme les annonces SNCF, on nous distille régulièrement que tous n'arriveront pas à destination, la mort veille. Suspense.
Roman paresseux, filandreux, dont certains procédés ne sont pas sans rappeler l'Anomalie d'Hervé le Tellier, mais il a au moins le mérite d'une lecture express.
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Besson je ne connaissais pas mais je ne connaîtrai plus. Une sorte de " je vais faire plaisir à tout le monde en écrivant cette histoire, par contre l'histoire on s'en moque", les jeunes issus de l'immigration sont fabuleux, les insoumis pareils, un passage par l'homosexualité, les femmes battues, les syndicats, et à part ça ? Rien, le vide.
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Un train de nuit, des liens improbables se tissent entre des personnes qui n'auraient jamais du se rencontrer, des personnages caricaturaux, l'homosexuel refoulé qui découvre l'amour avec un autre homme, la femme battue en instance de divorce et le représentant bonimenteur de par son métier, le couple de retraités, elle ex militante syndicaliste, lui en phase de cancer terminal, une bande de jeunes avec un écolo, un Insoumis, du shit, des jeux de cartes, une belle fille qui se croit laide, etc...Un accident tragique et voilà, c'est le destin.
Un roman passe-temps, dont on peut se passer.
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Paris-Briançon est un roman facile et décevant. La narration est dans un style oral, sans recherche, jonchée de topos et autres maximes de tous les jours qui font lever les yeux au ciel, du type : "la vie ne tient parfois qu'à un fil". La biographie de chacun des personnages est totalement caricaturale, on ne s'attache à aucun d'entre eux. Enfin, il n'y a aucun suspense, puisqu'à de nombreuses reprises le narrateur annonce le finale du roman. Il n'y a pas grand chose à sauver, la thématique (passionnante et traitée ici de manière bâclée) du train de nuit mise de côté.
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Voilà un médiocre pastiche de "La Modification" de Michel Butor dont Philippe Besson s'est largement inspiré. L'idée de départ était bonne (un voyage en train longue distance) mais nous sombrons rapidement dans une sorte de série télé, raison d'être de ce livre : devenir un film. Besson se targue d'être l'un des auteurs français les plus adaptés à l'écran, ce livre suivra sans doute le chemin des précédents. Ayant lu avec passion le livre de Butor, je ne peux qu'être déçue par sa pâle copie. Il ne s'agit que de mon avis.
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Ahhhhh, Philippe Besson dont on me parle régulièrement, mais que je n'ai jamais lu.
Du coup, ce n'était pas celui-là qui fallait lire ...

Un train de nuit qui rallie Paris à Briançon en 11h00. le charme des Corails à l'ancienne et du temps que l'on prend.
Si ce n'est que dans ce cas précis, la motrice va dérailler après avoir percuté un camion qui s'est fait le passage à niveau. Point de surprise, on a l'info en préambule.

Ensuite, la petite galerie de personnages bien "dans la mouvance du moment".
L'homo assumé, l'homo refoulé, les jeunes fumeurs de oinje, la femme battue en fuite avec ses gosses, le VRP façon bof, la fan de Mélanchon (toutes les cases sont cochées).
Puis magiquement, tout ce petit monde tisse très vite des liens d'amitié et de confiance.

Un cliché sur 200 pages, servi par un texte d'une platitude désespérante.
Bref, j'ai trouvé ça naze (pardon à ceux qui ont aimé !)
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Une quatrième de couverture qui vous accroche en annonçant un suspense redoutable et une large couverture médiatique très favorable à l'ouvrage. Quelle déception après lecture où des personnages stéréotypés 2021 (un homosexuel confirmé et un second non assumé, un cancéreux en fin de vie et sa femme militante de gauche, un groupe d'étudiants en recherche d'identité, une femme battue, un « beauf ») se racontent au cours de ce long trajet de nuit. Un style approprié roman de gare avec peu de surprise et d'émotion. Bien trop banal pour susciter un réel engouement.
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Un assemblage de personnages qui incarnent tous les clichés contemporains, auquel on ne croit ni ne s'attache à aucun moment, des banalités égrenées tout au long de l'ouvrage, : Tout ça pour ça !!!
Même emprunté en bibliothèque, cela reste une amère déception
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