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EAN : 9782491770709
160 pages
Igb Editions (13/10/2022)
4.7/5   72 notes
Résumé :
Entre cinq et treize ans, j’ai été le jouet sexuel de mon grand-père. À 18 ans, ayant osé révéler son comportement déviant à mes proches, je me suis heurtée à leur refus d’y croire et à l’interdiction d’en parler. En plus des conséquences psychiques provoquées par des relations non désirées, l’omerta familiale a failli me tuer. Un jour, j’ai cessé de me taire et j’ai sauvé ma vie ! De l’incompréhension à la prise de conscience, de l’amnésie à la honte, de la négatio... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (72) Voir plus Ajouter une critique
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Le témoignage de Maeva ne se veut pas dans le mélodrame, elle avertit et appelle à l'attention, au combat et à la délivrance de toutes les victimes.

Tout commence à l'âge de cinq ans, Maeva devient l'objet sexuel de son grand-père. À 13 ans, c'est l'âge pour confiner son lourd secret à ses parents mais malheureusement, ils ne veulent pas croire, préfèrent fermer les yeux.

•'416 semaines de souffrances endurées par un homme abject, un familier comme c'est bien souvent le cas. Un homme, un grand-père qui profite de l'innocence d'une enfant, menace, culpabilise pour qu'elle garde le secret. Une machination bien huilée chez ces gens-là.

•'Suite à un élément déclencheur, Maëva va oser se libérer de ce poids mais malheureusement comme c'est bien souvent le cas c'est le rejet et c'est aussi dévastateur que l'inceste lui-même.

•Une reconstruction où rime amour, humour et surtout un homme qui va l'entourer de ses bras, l'encourager et là respecter… Aujourd'hui l'autrice est une femme tournée vers l'avenir.

•'J'insiste encore sur le fait que ce n'est pas un cri de désespoir mais une main tendue, volontaire,celle de Maeva qui cherche la vôtre,la mienne afin de créer cette chaîne faites de maillons solides pour repousser cette pourriture.

En conclusion :
Une écriture bouleversante oui mais tonique à la fois, une lumière. un court roman sur lequel je vous invite à vous pencher sans hésitation car le combat est encore très long.
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Ce billet ne peut pas être complet. En effet, je l'ai lu avec mes tripes puisque je suis, moi aussi, une victime de l'inceste. Aussi, je suis incapable de percevoir de quelle manière il peut être reçu par un lecteur qui n'a pas subi cette mise à mort du « Je ».


Quand j'ai reçu Renaître après l'inceste, j'ai longtemps tourné autour. Je m'en approchais, m'en éloignais et ne me sentais pas capable de l'ouvrir. Je n'avais lu que la dédicace. Pourtant, j'anticipais mes réactions. J'ai passé une semaine, avec deux idées qui hantaient mon esprit. La première était que j'avais essayé de parler à ma famille et que personne n'avait voulu m'entendre, sauf ma mamie, qui, hélas, ne pouvait pas agir. La deuxième était que j'avais parlé à la justice, mais trop tôt pour moi. Je n'étais pas prête, simplement les délais de prescription et les risques de correctionnalisation m'ont forcée à porter plainte, alors que je ne pouvais pas affronter les images que mon corps transmettait à mon cerveau. Aussi, certains éléments que j'ai révélés, pendant les années de procédure, n'ont pas été pris en compte. A l'époque, ce n'était pas pour moi que je m'exprimais, je ne pouvais même pas dire « je », je disais « elle », mais il y avait une autre enfant à sauver et peut-être d'autres dont je n'avais pas connaissance.


Deux jours avant d'avoir le courage de lire le livre de Maeva Bigourie, écrit avec Marc Gervais, j'ai été réveillée par mes hurlements, suite à un cauchemar que je fais de manière cyclique : le plafond représenté par une plaque de béton s'effondre sur ma tête et les murs se resserrent sur moi. Au réveil, je suis en pleurs. Aussi, j'ai ressenti un choc en lisant ce passage, quelques jours plus tard : « D'ailleurs parfois, le plafond descend vers mon lit et les murs se rapprochent. le viol est un linceul, l'inceste est un caveau. Mes doigts saignent d'avoir gratté le couvercle de mon cercueil. Enterrer vivante, je me réveille en sursaut, en nage ou en larmes. Alors, je couche des mots sur un cahier d'écolier. Je noircis des pages. J'écris son nom. Je me libère. Plus sereine, je me rendors. » (p. 97)


Pourtant, maintenant que j'ai terminé ce livre, je me sens plus sereine qu'avant de le commencer. En effet, il m'a rappelé que ceux qui me reprochent d'avoir vécu ce que j'ai subi sont ceux qui auraient dû me protéger ; que ceux qui râlent parce que je sursaute lorsqu'on me touche l'épaule, ne comprennent pas que je ne peux pas maîtriser toutes mes réactions. Il m'a, aussi, rappelé que, quand le procès a été terminé, que la justice a écrit noir sur blanc que j'étais victime et non coupable (même si mon bourreau n'a été condamné qu'à deux ans d'emprisonnement), j'ai pensé que j'avais fait ce que j'avais pu et que c'était à la justice maintenant de prendre ses responsabilités et faire son devoir de protection.


Un autre passage a résonné en moi : celui de la naissance de la fille de Maeva. « Après des décennies passées à courber l'échine, un arc-en-ciel se dessine devant mes yeux : je viens de trouver un sens différent à mon existence. En ce qui octobre 2010, j'ai sauvé ma vie ! » (p. 134) Quand ma fille est née, j'ai su que ce jour était le premier des plus beaux jours de ma vie. de plus, le choix de parler à sa fille de ses démarches, m'a permis de m'interroger et de conforter ma décision. J'ai pris conscience qu'il n'y avait aucune obligation, que chaque mère ressent ce qu'elle peut révéler. le choix de Maeva est le bon et le mien l'est autant. Ma fille est alertée sur les dangers. Lorsque des camarades se confient à elle, sur n'importe quel sujet de risques (familial, internet, école, harcèlement, etc.), elle les encourage à se confier à un adulte. Elle sait qu'elle doit me parler de tout ce qui peut la perturber, quel que soit le sujet et elle le fait. Elle ne connaît pas mon passé, elle sait juste que mon ancien beau-père était méchant. Je suppose que je lui dirai plus tard, quand je sentirai qu'elle sera prête à l'entendre. Là, elle ne l'est pas. Et moi non plus.


A l'âge adulte, il m'est arrivé de reconnaître des compagnes de douleur. Par contre, alors que « selon une enquête Ipsos publiée en décembre 2020, un Français sur 10 affirme avoir été agressé sexuellement au cours de son enfance. 10 % ! » (Note de l'éditrice, p. 10), lorsque je l'étais, j'étais persuadée d'être la seule. Aussi, j'étais seule avec ce secret, avec cette peur que mon père et ma mère soient tués si je parlais, etc. Cela s'est arrêté quand ma mère s'est séparée, pour d'autres raisons, de ce « salopard ». Je rejoins le combat de Maeva « d'instaurer une Journée de soutien aux victimes d'inceste afin de faire prospérer la prévention et la prise de conscience. » (p. 153). J'aimerais aussi que les pouvoirs publics agissent contre ce fléau. Depuis des années, l'association FAI se bat en ce sens. J'aimerais aussi qu'un accompagnement soit proposé pendant la procédure judiciaire, car j'ai été seule pendant les sept années de procès : instruction, première audience avec relaxe pour bénéfice du doute, appel effectué par le parquet et condamnation, Cour de cassation, CIIVISE. Je n'étais pas armée. Je remercie la juge d'instruction qui, alors que j'avais vécu une confrontation avec mon agresseur dans son bureau, m'a accompagnée à la sortie du tribunal, pour attendre avec moi qu'on vienne me chercher. Elle avait vu ma panique quand mon avocate m'avait abandonnée dans les bâtiments dans lesquels se trouvait celui que je venais d'accuser. Je regrette aussi que l'adresse des victimes apparaisse sur les papiers envoyés aux deux parties. Quand je l'ai découvert, j'ai paniqué, puis j'ai déménagé et je me suis domiciliée au cabinet de mon nouvel avocat. Pourquoi la justice ne le fait pas d'elle-même ?


J'ai conscience que mon avis n'est pas une chronique du livre de Maeva Bigourie, mais je n'arrive pas l'aborder autrement que par mon histoire. En tant que victime, c'est un récit qui m'a apaisée. Il m'a même donné la force, pour une fois, de parler de ce sujet, avec les vrais mots, sans me cacher derrière des phrases sibyllines. C'est l'impression que j'en ai. Il m'a fait prendre conscience que je m'étais sauvée (même si tant que mon agresseur sera vivant, je ressentirai de la peur). Il m'a fait penser à cette jeune fille que j'ai accompagnée dans sa libération de parole et qui, je l'espère, s'est sauvée, elle aussi. Il m'a donné l'espoir que d'autres enfants se sauvent et qu'ils soient de moins en moins nombreux à devoir l'être. Je ne peux dire de quelle manière, il sera perçu par ceux qui n'ont pas connu ce fléau, mais j'ai envie de croire qu'il aura un impact sur leur vigilance et leur attention aux signes.


Alors qu'habituellement, je chasse les répétitions, dans mes chroniques, j'ai décidé de conserver mon texte tel que je l'ai écrit spontanément.


Je remercie sincèrement Marc Gervais et Maeva Bigourie de m'avoir confié Renaître après l'inceste.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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J'ai fait la connaissance de Maeva Bigourie, qui se raconte. Elle parle de l'élément déclencheur, une conférence TED organisée dans sa ville. le sujet est l'addiction, des intervenants viennent parler de leur expérience. Et là, Maeva se dit et dit à son mari que l'année d'après elle serait sur scène pour parler d'elle et de ses souffrances. Et c'est ce qu'elle fera en rédigeant un texte "Juliette" qu'elle enverra aux organisateurs, et pour lequel elle sera sélectionnée. Son passage le 30 janvier 2020 changera sa vie. Son récit est émouvant, très fort, elle le dit elle-même, elle sait qu'elle n'est pas la seule à écrire un livre sur ce sujet, mais ce qu'elle veut surtout, c'est aider, grâce à ce livre, les autres à parler. Car l'inceste est encore tabou, souvent cela reste dans la famille, et ça ne sort jamais. Les autres membres à qui l'enfant pourrait en parler sont parfois réticents, et l'enfant alors se tait, et c'est justement ce qu'il ne faut pas.

Après cette entrée en matière avec cette conférence, Maeva Bigourie revient sur son passé, et nous raconte à nous, lecteurs, son enfance, et ce qu'elle a vécu. Elle s'excuse à l'avance, parce qu'elle ne cache rien, surtout de la première fois, et c'est aussi très important de tout dire, pour elle mais aussi pour les autres. Elle a subi des agressions sexuelles de la part de son grand-père de cinq a treize ans. Rien que d'y penser, j'en ai des frissons, 5 ans !!! C'est impossible pour un enfant de savoir que ce que fait cette personne à qui on tient, est mal. Mais c'est tellement horrible. Et puis bien sûr, la peur, le secret à tenir car bien sûr il y a toujours des menaces si on parle. Maeva se tait et subit cela pendant huit ans... Jusqu'au jour où elle dit Stop, où elle se rend compte et comprend que son grand-père n'a pas les gestes qu'il faut. J'admire cette jeune fille de 13 ans qui a eu la maturité de dire non. le souci pour elle maintenant, c'est de vivre avec tout ça. Elle en parle à ses parents qui ne la croient pas plus que cela. Elle nous raconte alors l'après qui est très dur à gérer, comment elle s'en sort, comment elle va vivre, accepter, s'aimer....

C'est ça que j'ai beaucoup apprécié dans ce témoignage, c'est que l'autrice porte le message sur l'après, sur sa reconstruction, sur le chemin qu'elle a parcouru pour aller mieux, pour apprendre à s'aimer. Elle parle de ses relations amoureuses, et surtout de sa rencontre avec son mari. Et j'ai trouvé cela tellement bien, c'est rempli d'espoir, d'amour, son histoire avec Sylvain, son. futur mari, est tellement mignonne. Elle explique bien combien c'est difficile de faire confiance en l'autre et de se faire confiance aussi. Elle n'évite aucun sujet, parle de tout, sans tabou, et ça fait tellement de bien. C'est un magnifique message que nous porte Maeva Bigourie. Grâce à ce livre, elle apporte des solutions, j'ai adoré la façon dont elle montre toute sa positivité, elle nous donne des pistes de réflexion, elle amène énormément d'espoir. Oui, on peut s'en sortir, oui, on peut être cru, oui, on est important...

J'ai adoré ce livre, du début à la fin. L'éditrice nous explique au début, comment elle a rencontré Maeva, comment elles sont venues à parler de ce sujet. Parce que Maeva n'est pas autrice, elle est infirmière et maintenant photographe, et c'est en réalisant des photos pour les couvertures d'IGB que l'éditrice et elle ont discuté. Marc Gervais, auteur aussi chez IGB, l'a aidé à mettre en forme son récit pour arriver à ce livre très beau. Je suis très touchée par Maeva, j'ai vécu moi-même des évènements dans mon adolescence très durs, dont j'arriverais peut-être à parler dans un livre un jour,. Comme Maeva, personne de ma famille ne m'a cru lorsque j'ai parlé, c'est très dur....la première personne à m'avoir dit "je te crois", je l'ai rencontrée 5 ans plus tard et il est devenu mon mari depuis 33 ans maintenant. Il m'a aidée à m'accepter avec mes cicatrices... Une de mes filles a connu aussi du harcèlement sexuel, c'est vraiment un sujet qui me touche beaucoup, et j'aime lire ce genre de témoignage. Pas par voyeurisme, non, c'estsurtout pour recueillir de nouvelles pistes de réflexion.

J'ai beaucoup aimé le style d'écriture de Maeva Bigourie, sa façon de raconter, la construction de son livre, naviguant entre plusieurs moments du passé et du présent. Elle ne règle pas ses comptes, car elle a changé des noms et des lieux j'ai trouvé cela très beau et plein de respect de sa part. Elle est maintenant une femme mariée et maman comblée, et je suis contente pour elle de voir comme elle s'en est bien sortie.

Je vous conseille ce livre, je vous le recommande, il est essentiel, il est à mettre entre toutes les mains, que ce soit des parents, des enseignants, de tout le monde, et aussi des jeunes adultes, des adolescentes, afin de permettre de libérer la parole le plus possible. Comme j'aurais aimé rencontrer une Maeva dans ma vie d'adolescente... Elle donne d'ailleurs en fin de livre une liste d'associations et de numéros d'urgence que l'on peut joindre en cas de problèmes.

J'espère un jour relire Maeva Bigourie, car j'ai beaucoup aimé sa plume, sa pudeur, sa délicatesse. En tout cas, je la félicite pour ce témoignage, je sais combien c'est compliqué.

Il ne me reste plus qu'à remercier Maeva Bigourie, pour ce livre, pour ce témoignage, et pour son importance. Merci, vraiment.
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"Nous sommes fiers de recevoir une femme sans importance qui révèle l'importance de victimes dont l'existence a été inexistante!" M. de la Motte

Maeva Bigourie a choisi de témoigner sur le calvaire qu'elle a vécu de ses cinq ans jusqu'à ses treize ans. Elle a été victime de relations incestueuses imposées par son grand père.
Les mots ne sont pas assez forts pour décrire cette ignominie en comparaison à l'extrême détresse et solitude ressentie par cette petite fille d'abord, puis par les fantômes à affronter à l'âge adulte.
Et la double peine, émotionnellement très marquante, est le silence de sa famille, l'abandon des siens à son propre sort.......
"La sexualité intrafamiliale est le meurtre du lien"... Tout est dit.

Je tiens à saluer le courage de Maëva Bigourie pour son témoignage et plus encore pour l'engagement qu'elle prend auprès de toutes les victimes d'inceste. Il est indispensable de briser l'omerta, pour que la honte change de camp.
La résilience dont fait preuve Maëva est une force qu'elle souhaite mettre à profit des invisibles pour sensibiliser le législateur afin que les auteurs de tels actes puissent être poursuivis sans réserve de conditions, ni de temps.
Elle a réussi à se reconstruire, à trouver en Sylvain l'amour, le soutien, le compagnon de vie, et le roc sur lequel grimper pour se faire entendre. Maëva prouve que malgré les cauchemars endurés il est possible de relever la tête et de se dresser fièrement vers un avenir plus radieux, c'est ce message que chacun et en particulier les victimes doivent garder en tête.

Marc Gervais avec ses talents d'auteur met en lumière ce témoignage, parfois dur mais empreint d'espoirs.
Tel le phénix qui renaît de ses cendres, Maëva a pris son envol.
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Un très grand merci à Marc Gervais pour m'avoir proposé la lecture de ce livre.

Une histoire bouleversante, un sujet tabou (hélas) et délicat, un récit poignant.

Il y a une telle force et une telle puissance dans ces mots qui frappent, cognent, bousculent, émeuvent, révoltent.

Tout démarre par des actes ignobles et répétés, d'un aïeul sur sa petite-fille, innocente, qui n'avait rien demandé d'autre que de profiter de sa jeunesse et de l'amour de ses parents.
Maeva en parle, bien sûr, un peu, et avec des phrases percutantes, mais j'ai trouvé que toute la puissance de ce livre se situe dans le "renaître".
Dans cette faculté qu'elle a eu, aidée et soutenue par un mari exceptionnel, pour dire : je vais vivre, je vais me battre et je vais éveiller les consciences inconscientes.

Pour moi, le sujet de ce récit n'est pas l'inceste, il est le point de départ.
Le sujet profond c'est la révolte, la force et la rage de survivre, le courage de vivre.

Les mots sont parfois durs, évidemment, mais ils sont là pour marquer le lecteur.
Maeva, avec la plume de Marc Gervais, nous parle sans détour, avec une certaine pudeur, mais en toute sincérité.
Elle est à la fois très sensible et très forte.
On va découvrir ce cheminement depuis la prise de conscience, puis la colère, la révolte, le combat, et la reconstruction.

Je me suis pris des coups de poing émotionnels durant toute ma lecture.
Le livre refermé, je reprends d'abord mon souffle, et je dis BRAVO.
Bravo pour ce combat, bravo pour ce courage, bravo pour cette réussite, bravo et merci pour ce partage.
Bravo d'avoir eu la force de parler, et de nous avoir transmis tant de choses.

Madame Bigourie, votre livre est une ode à la vie.
Parce que votre récit ouvre le regard et la conscience, ce livre devrait être étudié en classe.

Vous dites " Un enfant qui parle est un enfant qui se sauve".
J'ajouterai "Un adulte qui parle sauve un enfant".

Ce livre paraîtra le 13 octobre. Notez bien cette date, ce livre est essentiel.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Je suis victime d'un abus de pouvoir, d'un chantage affectif et de trahisons sentimentales. Prise dans un conflit de loyauté envers les miens, je n'ai été que trop longtemps embastillée dans le passé. La honte doit changer de camp, les barrières s'abaisser et les portes des cellules s'ouvrir !
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Selon une enquête Ipsos publiée en décembre 2020, un Français sur 10 affirme avoir été agressé sexuellement au cours de son enfance. 10 % !
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D’ailleurs parfois, le plafond descend vers mon lit et les murs se rapprochent. Le viol est un linceul, l’inceste est un caveau. Mes doigts saignent d’avoir gratté le couvercle de mon cercueil. Enterrer vivante, je me réveille en sursaut, en nage ou en larmes. Alors, je couche des mots sur un cahier d’écolier. Je noircis des pages. J’écris son nom. Je me libère. Plus sereine, je me rendors.
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Après des décennies passées à courber l’échine, un arc-en-ciel se dessine devant mes yeux : je viens de trouver un sens différent à mon existence. En ce qui octobre 2010, j’ai sauvé ma vie !
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Merci... merci, je suis une Juliette, je n ai jamais osé parler...ce soir, vous m avez rendue ma dignité, mon petit, chuchote t elle avant de disparaitre dans la foule.
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