AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782290000274
J'ai lu (07/02/2007)
3.47/5   53 notes
Résumé :
Quand Marguerite Binoix épouse Raphael, elle attend de ce mariage tout le bonheur dont rêve chaque jeune fille. Mais rapidement, sa vie conjugale va tourner au cauchemar. Les brimades, d’abord occasionnelles, deviennent récurrentes, bientôt suivies par les insultes et les coups. Déstabilisée par l’alternance de violence et de caresses, terrifiée à l’idée de perdre ses filles, Marguerite, malgré elle, se soumet. Apres avoir vécu l’enfer et frôlé la mort, elle accepte... >Voir plus
Que lire après BattueVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Marguerite Binoix (un pseudonyme) raconte l'enfer qu'elle a vécu aux cotés de son mari pendant de longues années. Son mari était un pervers manipulateur qui la battait avec des mots et des coups.
Elle a fini par divorcer, mais ce fut long et difficile pour elle et ses 2 filles.
Marguerite Binoix explique bien le processus qui se met en route tout doucement de facon insidieuse et qui finit par la broyer lui faisant croire que c'est à cause d'elle que son mari la bat.
Commenter  J’apprécie          80
Marguerite, toute jeune fille, professeur de français, rencontre Raphaël. C'est le coup de foudre. Raphaël veut se marier très vite, et déjà lors de la préparation du mariage, les indices sont là :

- Il dessine la robe de mariée, que sa soeur Bernadette, qui est couturière confectionne,

- Il lui demande de refaire la liste de mariage, avec son autre soeur Inès qui se propose aimablement de l'aider.

- Puis lors du repas familial, où les deux familles sont réunies, il annonce ce qu'il a décidé pour son mariage.

Marguerite, essaie de lui faire comprendre qu'elle aussi à son mot à dire, et invariablement, de grosses larmes coulent sur le visage de Raphaël... des larmes de crocodiles bien-sûr...

"Il t'en reste encore beaucoup des soeurs pour décider à notre place"

Marguerite se rend bien compte que l'attitude de son fiancé n'est pas normale, qu'il est imbu de sa personne, mais elle remet toujours la discussion à plus tard, pourquoi se disputer pour des pécadilles ??

Le jour du mariage sonne le glas, la descente aux enfers commence....

La violence conjugale est malheureusement toujours d'actualité. Combien de femmes en meurent ? Combien en réchappent et arrivent à se reconstruire ? Combien restent dans le silence ?


Lien : https://monjardinleslivres.b..
Commenter  J’apprécie          40
Marguerite Binoix épouse Raphael et se prête à une vie heureuse. Mais au fil des jours, sa vie conjugale se dégrade, des petits surnoms humiliant au début, aux remarques odieuses. Jusqu'au jour où son mari lève la main sur elle.

L'auteur retrace le déclin de sa vie conjugale. Elle nous livre ses sentiments, la peur de son mari qui grandit avec le temps, la crainte de voir son conjoint partir avec ses enfants, sa culpabilité face aux coups.

A travers les chapitres, le lecteur peut ainsi appréhender les différentes étapes que traverse Marguerite, le déni, la honte, la culpabilité, l'envie de s'en sortir.
Ce témoignage a aussi un côté psychologique d' autant que l'auteur cherche aussi à comprendre pourquoi son mari se comporte ainsi avec elle, et ses différentes attitudes.

C'est un livre bouleversant mais remarquable.
Commenter  J’apprécie          00
Contrairement a ce que le titre laisse a penser, l'auteur ne s'apesantit pas sur la description de scenes de violence, mais essaie plutot de chercher une explication a la degradation progressive de son mariage, et comment la violence conjugale devient au fil des ans un cercle vicieux, dont elle a su trouver la porte de sortie.
Commenter  J’apprécie          30
Cela se lit comme un roman, on suit pas à pas la destruction perverse engendrée par cet homme malade de lui-même et de sa famille. Une femme courageuse qui témoigne pour elle et pour les autres femmes battues.
Commenter  J’apprécie          30

Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Tant que TOUS les hommes violents n’auront pas la certitude qu’ils seront punis pour leurs actes, comme on l’est si l’on commet une infraction sur la voie publique, la violence perdurera dans les foyers. Tant que l’on récitera la fable du pot au lait sans s’émouvoir de ce que Perette rentre chez elle « en grand danger d’être battue » pour avoir cassé quelques œufs, les femmes se culpabiliseront des coups qu’elles reçoivent pour une peccadille. Elles se tairont en le vivant comme une honte, surtout si leur mari ou compagnon a un poste important dans la société.
Commenter  J’apprécie          50
Le vent poursuit maintenant les nuages dans une course effrénée. Il souffle par rafales tentant d'entraîner les vastes parasols rectangulaires auxquels s'agrippent les commerçants.
- C'est-y vot' temps, madame Binoix ? me demande le poissonnier.
- Les enfants arrivent ce soir, lui dis-je en souriant.
- Ah ! c'est la fête, alors ! s'exclame-t-il, je m'en doutais lorsque je vous ai vue passer ce matin !
Puis il sort de dessous son étal trois tourteaux magnifiques.
- Vous m'en direz des nouvelles, ajoute-t-il avec un clin d'oeil.
Les animaux, prisonniers de leur poche en plastique, peuvent toujours tenter de se bouffer les pinces, je les fourre dans le coffre de ma voiture.
La nuit va bientôt tomber, en ce mois noir, lorsque je retrouve les virages, que je négocie le plus vite pos­sible cette fois. Pourtant, je prends le temps de m'arrêter en chemin et cueille les quelques branchages mordorés qui décoreront la table. La boue me colle aux pieds, je reçois en prime la douche que me donnent les arbres trempés, peu importe, j'aime la nature même lorsqu'elle se fâche.
En arrivant dans la cour rectangulaire de l'ancienne ferme que j'habite, je contourne le puits pour prendre un peu de bois sec dans le vieux four à pain où s'empilent généreusement les bûches. J'en sélectionne une demi-douzaine que je porte une à une jusqu'à la maison où je les pose, droites, contre la pierre à évier, souvenir des temps passés. Enfin à l'abri de la pluie froide, à nouveau cinglante, je peux fermer définitivement la petite porte à deux battants en me réfugiant dans la maison dont je reçois la tiédeur comme une bénédiction.
Commenter  J’apprécie          00
De vilains trolls ont, un jour, fabriqué un miroir dans lequel on voyait laid tout ce qui est beau ; c’était le miroir du Diable. Ils voulurent le monter haut dans le ciel mais le miroir fut brisé en milliers de miettes dont chacune conservait la propriété du miroir entier. Il arrive alors que l’un de ces petits morceaux se fiche dans l’œil de quelqu’un qui se met alors à considérer comme laid tout ce qui est beau. Il faut vite l’enlever, parce que si l’éclat parvient jusqu’au cœur, il le pétrifie. Personne alors ne peut plus rien pour celui dont le cœur est devenu pierre.
Commenter  J’apprécie          10
Un artiste ne saurait regarder la vie avec un rétroviseur, voyez-vous. La création, l’imaginaire, c’est se projeter dans l’avenir et refuser délibérément les vieilleries du passé.
Commenter  J’apprécie          20
Il lui est grand ouvert, ce cœur que je lui donne sans précaution avec mes rêves, mon enthousiasme et la candeur de mes vingt et un printemps.
Commenter  J’apprécie          10

Dans la catégorie : FamillesVoir plus
>Problèmes sociaux>Autres groupes>Familles (17)
autres livres classés : histoire vraieVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus

Lecteurs (175) Voir plus



Quiz Voir plus

QUIZ LIBRE (titres à compléter)

John Irving : "Liberté pour les ......................"

ours
buveurs d'eau

12 questions
288 lecteurs ont répondu
Thèmes : roman , littérature , témoignageCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..