Avec les Jeux Olympiques Pierre de Coubertin cultive le goût de l'excellence et la vertu de l'exemple. Comdamné lui-même aux excès le champion inspire les autres. Plus vite, plus haut, plus fort...
Comme cette marque de montre suisse - Alpha dans le roman de Bizon - partenaire historique des JO et battue à plate couture par Rolex sur le terrain. Une image plus glamour, sophistiquée et un poil rebelle : Paris et ses jeux de 2024 arrivent à point pour redresser la barre. Un pari confié à la narratrice, directrice marketing à la fleur de l'âge débauchée de l'industrie du luxe... et inspirée par une championne absolue :
Marie-José Pérec.
Olympia est comme l'oeuvre du rénovateur des jeux, une utopie. Tous les hommes ne sont pas égaux : endurcir l'élite, donner les clés de la démocratie à tous, l'autonomie et le soin de son corps à chacun, c'est respecter les différences et marier individu et société. Qu'en est-il de nos jours quand l'excellence - confondue avec la performance - et l'égalitarisme sont dans le même bateau ? Laquelle des deux tombe à l'eau ?
Narration, personnages, style et contexte sont au rendez-vous de ce roman mené - et lu pour ma part - comme un 400 m de légende. À fond du début à la fin, plein de suspense. Vibrant, authentique et captivant. Et ô combien contemporain. À lire maintenant !